Chronique de Maggy

Les murmures de l’olivier, c’est un roman de terroir tel qu’on les aime: des secrets, de l’amour, du labeur, des senteurs, des couleurs,…
Frédérick d’Onaglia nous ramène dans les Alpilles, pas loin du fief de l’Héritière des Montauban. Marie est revenue au pays il y a quelques années pour tenter de vivre de ses olives bio. Quasi ruinée, elle vit dans une caravane sur son domaine. Harcelée par Trophime Mourgues qui voit ses envies d’entreprise d’un mauvais oeil, elle est bien heureusement entourée de ses amis Fabienne et Hugo, le vétérinaire et de son nouveau charmant voisin, Matias qui, de son côté, tente de poursuivre l’oeuvre de son grand-père berger.
Et c’est sur fond de Provence, à l’ombre des oliviers et aux pieds des vignes séculaires que va se jouer le drame quand un squelette sera découvert dans l’ancienne grange de Marie.
Comme à son habitude, Frédérick d’Onaglia prend plaisir à nous décrire les décors époustouflants des Alpilles. Sa plume est si précise que le lecteur croit sentir la chaleur de la terre et voir briller les feuilles argentées des oliviers.
Un roman très facile à lire, classique dans son genre, mais qui fait passer un très bon moment.
Cette lecture valide :
La consigne n°9 du défi Les déductions élémentaires
A propos du livre :
Résumé : Dans un austère vallon des Alpilles, près de Valleraugue, Marie Jourdan se bat pour sauver son exploitation d’oliviers après plusieurs années de mauvaises récoltes. Rigoureuse, elle privilégie les petits rendements en bio et la qualité. Pour se sortir des difficultés financières, la jeune femme projette d’ouvrir une pension équestre sur un terrain hérité de son père situé non loin de sa plantation. C’est sans compter sur un vieux voisin qui en revendique la propriété et ne cesse de la harceler, retardant la mise en oeuvre de son projet. Les passions se déchaînent dans le hameau alors que l’on découvre des ossements humains dans une vieille remise de l’oliveraie. Une enquête est menée, qui va réveiller des secrets profondément enfouis. Quand un meurtre est commis, c’est toute la communauté des récoltants de la région qui prend peur…
Roman de 304 pages – se le procurer
Le mot de Sally Rose
Merci beaucoup pour ce partage Maggy. J’entends déjà les cigales 😍