Terres fauves de Patrick Gain

Chronique de Amélie

Les grands espaces sauvages, c’est quitte ou double. Ils vous fascinent ou ils vous angoissent. Et dans les deux cas si vous vous retrouvez seul, sans ressources ni préparation, au fin fond de l’Alaska dans un coin infesté d’ours qui ont aussi faim que vous, il y a de grandes chances que peu importe à quelle catégorie de personnes vous apparteniez, la crainte finisse par s’installer.

Mais qu’allait-il faire dans cette galère notre David McCae, cet écrivain new-yorkais qui frise la crise de panique dès qu’il est loin de l’agitation citadine? Au départ juste son travail : s’entretenir avec un célèbre alpiniste dont l’amitié fait reluire comme un sou neuf la réputation du gouverneur pour lequel il écrit. Imaginez donc…Rien que se rendre sur place équivaut à surmonter bon nombre de phobies pour David.

Sa rencontre avec le héro national (qui s’avère être l’archétype du mégalomane imbuvable), bien loin d’adoucir son séjour, va lui faire prendre une tournure inattendue autant qu’effroyable. Il va devoir, pour la première fois de son existence, se confronter à lui même, à la sauvagerie de la nature et à celle, peut-être bien plus hostile encore, des hommes.

D’abord un brin amusés par ce héro un peu gourd, on sent bien vite la blague virer au cauchemar entre descente aux enfers, traque et instinct de survie.
Patrice Gain nous offre un ouvrage d’ambiance, aussi efficace dans les descriptions que dans l’action pure.  

Cette lecture valide :

La consigne n°55 du défi Les Déductions élémentaires

A propos du livre :

Résumé : « Quand le soleil est passé derrière les sommets et que les eaux de la baie sont devenues noires, j’ai compris que personne ne reviendrait me chercher. » Missionné par son éditeur, David McCae, écrivain new-yorkais, se retrouve parachuté du jour au lendemain en Alaska pour terminer les mémoires du gouverneur de l’État de NY. Afin d’étoffer un chapitre élogieux, il doit recueillir les confidences d’un alpiniste de renommée mondiale et ami proche de l’homme politique. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Plus adepte du lever de coude que de l’amabilité, l’aventurier n’en est pas moins disert et David en apprend beaucoup. Trop. Seul et démuni, dans une nature austère et glaciale, le prête plume va devoir apprendre à sauver sa peau…

Roman de 256 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Amélie. Je suis bien tentée 😍

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s