C’était le thème du club de lecture du mois de janvier
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Amélie a lu

Résumé : Septembre 1939. Alors que Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes, les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s’élèvent à la radio nationale. L’interprète s’appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c’est une longue nuit qui commence… Une longue nuit dont l’issue aurait pu être la mort, sans un officier allemand, Wilm Hosenfeld – le plus improbable des sauveteurs. Hanté par l’atrocité des crimes nazis, il va protéger et sauver le pianiste. Mort en 2000 à Varsovie, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l’on redécouvre enfin ce texte, sobre et émouvant. « Un témoignage bouleversant venu du froid et de l’horreur. » Annie Coppermann – Les Échos
Roman de 297 pages – se le procurer
La Chronique d’Amélie
De 1939 à 1945, Varsovie est sous occupation Allemande. Wladyslaw Szpilman, pianiste émérite, polonais et juif, offre un témoigne aussi précieux qu’effroyable sur sa vie à Varsovie durant cette période. C’est un récit totalement hallucinant tant il semble invraisemblable qu’il ait pu survivre à tout ceci pour l’écrire.
Tandis que nos nerfs se tendent de concert avec les siens à chaque fois que la mort s’approche de si près qu’on en sentirait l’odeur ; que notre cœur se serre pour ceux qui n’ont pas eu la grâce du destin, l’auteur nous restitue également un panorama de toute une époque. La barbarie nazie dans son crescendo abominable ne nous est pas épargnée, et en réaction à celle-ci, se côtoient pêle-mêle toutes sortes de positionnements clivants. De la résistance à la collaboration, de l’espoir éperdu à la volonté d’en finir, du profit à la misère la plus extrême, au sein même du ghetto de Varsovie l’unité n’est pas de mise entre les opprimés.
Au fil du temps pourtant toutes ces voix s’amenuisent, laissant place à la solitude du miraculé emplie de cette peur permanente, omniprésente, qui n’a pour compagnes que la faim et une soif de vivre plus forte que tout quand il ne reste plus que ça à quoi se raccrocher. Cette folie aura-t-elle une fin ? Et laquelle… ?»
Arwen78 a lu

Résumé : Geralt de Riv est un homme inquiétant, un mutant devenu le parfait assassin grâce à la magie et à un long entraînement. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur, et Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un sorceleur. Au cours de ses aventures, il rencontrera une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux, un troubadour paillard au grand cœur… et, au terme de sa quête, peut-être réalisera-t-il son dernier vœu : retrouver son humanité perdue.
Recueil de nouvelles de 381 pages. Se le procurer
La Chronique d’Arwen78
Divisé en sept parties, « La voix de la raison » est un intermède entre chaque nouvelle aventure du sorceleur. Elle est la suite directe de la mission avec la stryge.
Grièvement blessé, Geralt de Riv se fera soigner dans le temple de la déesse Melitele par Neneke, sa grande prêtresse.
S’ensuivront des chapitres où on apprendra à mieux connaître Geralt de Riv. Des chapitres qui font également référence à des contes tels que La belle et la bête …
Ce premier tome pose les bases d’un monde plein de mythologie. Ces nouvelles mettent en place les premières rencontres qui auront une importance dans la saga.
Ce livre met en valeur le métier de Geralt et les difficultés auxquelles le chasseur de monstres fait face. De caractère désabusé, teinté d’humour cynique, ce sorceleur saura nous charmer.
Dans ce livre, on découvre les missions risquées du sorceleur et les intrigues en cours. Les personnages secondaires sont forts.
A l’issue de ce livre, par curiosité, je lirais bien le deuxième tome, surtout que cela me sort de ma zone de confort.
Audrey a lu

Résumé : Un best-seller international : David Gemmell Legend Award 2009 du Meilleur roman de Fantasy. Le royaume de Cintra a été entièrement détruit. Seule la petite princesse Ciri a survécu. Alors qu’elle tente de fuir la capitale, elle croise le chemin de Geralt de Riv. Pressentant chez l’enfant des dons exceptionnels, il la conduit à Kaer Morhen, l’antre des sorceleurs. Initiée aux arts magiques, Ciri y révèle bien vite sa véritable nature et l’ampleur de ses pouvoirs. Mais la princesse est en danger. Un mystérieux sorcier est à sa recherche. Il est prêt à tout pour s’emparer d’elle et n’hésitera pas à menacer les amis du sorceleur pour arriver à ses fins…
Roman de 471 pages – se le procurer
Chronique d‘Audrey
Un tome que je suis assez curieuse d’avoir apprécié en toute objectivité.
Le cycle du Sorceleur est, par bien des endroits, quelque peu déroutant. Il commence par deux recueils de nouvelles qu’il est conseillé, sans être indispensables, de lire avant d’entamer le Sang des elfes.
Ce tome est curieux. Avec le titre, on devine qu’un sujet est crucial : celui de l’existence de la petite Ciri. Qui est-elle ? Où est-elle ? Et surtout qu’annonce-t-elle? La Destinée l’a choisi, mais pour quel chemin? Des questions qui ne trouvent pas toutes leurs réponses dans ce tome.
A bien des passages, on est un peu déroutés. Outre les questions sans réponses, il y a les ellipses narratives, les allers-retours dans le temps et surtout l’absence de fil conducteur réel. Au final, quel est le but de ce tome si ce n’est poser la base de ce cycle ? En effet, on revoit Geralt le Sorceleur. On revoit Jaskier. On revoit Yennefer. On revoit Ciri. Par là, on apprend à mieux les connaître et apprécier. On apprend également le contexte ambiant, la guerre contre Nilfgaard.
Malgré ces différents éléments qui ont engendré une certaine perplexité, j’ai apprécié ce tome. J’ai aimé le ton de la narration. J’ai aimé les différentes actions. Je ne m’y suis pas ennuyée. J’ai aimé ce monde original. J’ai aimé cette fin qui appelle une suite à découvrir rapidement.
Kadeline a lu

Résumé : Esther Rudomin pensait que sa vie heureuse dans la ville polonaise de Wilno durerait toujours. Elle chérissait tout, depuis les lilas du jardin de son grand-père jusqu’au pain beurré qu’elle mangeait chaque matin à son petit déjeuner. Et lorsque les armées d’Hitler envahirent la Pologne, en 1939, et que les Russes occupèrent Wilno un an plus tard, le monde d’Esther resta intact : pour elle, les guerres et les bombes s’arrêtaient à la grille du jardin. Mais un matin de juin 1941, deux soldats russes, baïonnette au canon, se présentèrent. La tragédie n’est jamais loin tout au long de l’histoire d’Esther, mais les Rudomin gardèrent courage d’un bout à l’autre des cinq années que dura leur exil, malgré la faim et les privations.
Roman de 350 pages. Se le procurer
La Chronique de Kadeline
Avant de commencer, ne vous fiez pas à la quatrième de couverture, il y a un défaut d’impression et ce n’est pas celle du bon roman qui est imprimée, du moins sur mon exemplaire.
La steppe infinie raconte une partie de la vie de l’autrice : son quotidien pendant la seconde guerre mondiale. Esther et sa famille sont des juifs aisés de Wilno en Pologne (actuellement Vilnius en Lituanie). Quand la guerre est déclarée, la ville est envahie par les Russes. Un matin, toute la famille est emmenée. Ils sont alors envoyés non pas dans un ghetto ou dans un camps de concentration en tant que juifs mais en Sibérie en tant qu’opposants au communisme. Et si cette condamnation leur sauvait finalement la vie ? Ce roman autobiographique adapté aux jeunes lecteurs dès 11 ans montre un aspect peu connu de la seconde guerre mondiale. C’est un récit adapté au public cible tout en réussissant à ne pas cacher l’horreur de certaines situations. J’ai apprécié la façon dont c’était écrit et le déroulé de l’histoire qui prend une dimension insoupçonnée. On ne se contente pas de décrire la vie dans un camps et/ou une ville de Sibérie, ni de tourner tout le récit autour la seconde guerre mondiale. Si la vie quotidienne est décrite et la guerre reste présente, c’est avant tout un récit autour d’une enfant de 10 ans qui s’acclimate et grandit. Il y a un bel équilibre entre le contexte historique et géographique et la capacité d’adaptation d’un enfant avec toutes les problématiques qui priment quand on a une dizaine d’années. Tout en restant accessible, ce livre permet d’aborder beaucoup de choses très intéressantes en particulier les différences de réactions entre adultes et enfants face à une même situation. J’ai trouvé très bien traité l’aspect familial, la peur du changement et la capacité de résilience qui différent d’un personnage à l’autre. C’est une belle découverte qui aborde des thèmes peu mis en avant habituellement dans les récits autour de la seconde guerre mondiale.
Laehb a lu

Résumé : Janina Doucheyko vit seule dans un petit hameau au coeur des Sudètes. Ingénieur à la retraite, elle se passionne pour la nature, l’astrologie et l’oeuvre de William Blake. Un matin, elle retrouve un de ses voisins mort dans sa cuisine, étouffé par un petit os. C’est le début d’une longue série de crimes mystérieux sur les lieux desquels on retrouve des traces animales. La police enquête. Les victimes avaient toutes pour la chasse une passion dévorante. Quand Janina Doucheyko s’efforce d’exposer sa théorie sur la question, tout le monde la prend pour une folle… Car comment imaginer qu’il puisse s’agir d’une vengeance des animaux ?
Roman de 288 pages – se le procurer
La Chronique de Laehb
Je n’avais jamais lu cette autrice, et en toute honnêteté, je ne sais pas si je l’aurai découverte si elle n’avait pas été récompensée du Nobel de littérature.
Cette lecture a été une très bonne surprise. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais mais ce n’était pas à ça !
L’héroïne, ancienne ingénieure des ponts et chaussées a parcouru le monde et finit par s’établir dans un petit hameau éloigné, difficile d’accès dès que la neige apparaît. Il y a quelques maisons alentour mais la plupart sont fermées pour l’hiver, les propriétaires préférant la douce saison.
Lorsque un de ses voisins, braconnier notoire, célèbre pour sa cruauté, décède un petit os de biche coincé dans la gorge, elle y voit une vengeance des animaux de la forêt. Un simple retour des choses après tant de souffrances infligées.
Les morts brutales continuent, elle est persuadée du bien fondé de sa théorie, s’appuyant sur ses connaissances astrologiques et les thèmes astraux des victimes qu’elle aura calculés.
Vous imaginez bien l’accueil réservé à ces déductions. D’excentrique, elle passe à folle furieuse.
J’ai beaucoup aimé ce personnage. Elle est autant « barrée » qu’attachante et sa dévotion pour le règne animal émouvant.
Très belle découverte, très bonne lecture, je suis ravie de cet achat.
Maggy a lu

Résumé : Varsovie, 2005. Sous la houlette du docteur Rudzki, quatre patients ont investi l’ancien monastère de la Vierge Marie de Czestochowa. Entre huis clos et jeux de rôles, cette nouvelle méthode de thérapie de groupe, dite « Constellation familiale », ne manque pas d’intensité. Au point qu’un matin, l’un d’entre eux est retrouvé mort au réfectoire, une broche à rôtir plantée dans l’œil… Pour le procureur Teodore Szacki, l’expérience est allée trop loin. À moins qu’elle n’ait réveillé un passé enfoui, que la Pologne se tue à essayer d’étouffer… « On dévore ce polar polonais… Vous allez vous régaler avec cette histoire de thérapie collective qui dégénère. » Pascale Frey – ELLE « Un des livres les plus passionnants publiés l’année dernière et un portrait saisissant de la Pologne contemporaine. » Yann Plougastel – Le Monde Cet ouvrage a été finaliste du Grand Prix des lectrices de ELLE
Roman de 472 pages. Se le procurer
La Chronique de Maggy
Alors qu’un groupe de personne avait participé à une thérapie de groupe, une « constellation familiale », dans la crypte d’un ancien monastère, l’un des patients du Dr Rudzki est retrouvé mort le lendemain matin, une broche à rôtir plantée dans l’œil. C’est Teodore Szacki, procureur à Varsovie, qui est chargé de l’enquête.
Le roman est découpé en journées, du 5 au 17 juin de l’année 2005; chacune d’entre elles est précédée des actualité et de la météo. Durant cette dizaine de jours, nous suivrons principalement le procureur Szacki, mari lassé, papa aimant mais trop souvent absent, fan de jeux vidéos, désargenté, fatigué de ses meubles Ikea dans son tout petit appartement, 35 ans et déjà les cheveux blancs, sur le fil de l’infidélité. Il deviendra un héros récurrent de l’auteur.
Au cœur de l’intrigue, l’étonnante thérapie de la « constellation familiale » développée par Hellinger au début des années 1990. Pour le néophyte, cette méthode qui s’appuie sur le principe du jeu de rôle semble relever de la supercherie. Pourtant, pour les initiés, elle porte ses fruits dans la résolution de conflits familiaux essentiellement. Notre procureur restera dubitatif, surtout qu’on touche presque au mysticisme, qui a peu de place dans la mémoire collective de la Pologne qui ressent toujours les stigmates des années communistes.
Parce qu’au-delà de l’enquête proprement parlée, c’est toute la Pologne, et plus précisément sa capitale, qui tisse la toile de fond du roman. Une Pologne toujours meurtrie par son passé, des Polonais qui doivent parfois continuer à craindre ce qui se cache dans les administrations corrompues, une Varsovie à l’architecture défigurée qui ne parvient pas à entrer dans la modernité.
Les impliqués est donc un roman intéressant à plus d’un titre. D’abord parce que le polar polonais, ce n’est pas ce qui court nos rues occidentales (et celui-ci a quand même reçu le prix du meilleur de sa catégorie en son pays en 2008); ensuite parce qu’on ne connait rien ou pas grand chose de la machine judiciaire au pays de Jean-Paul II (dont la marque est encore bien présente puisqu’il n’est mort que quelques semaines avant le début de l’intrigue) et que les arcanes de la justice y semblent bien différentes de celles que l’on connait et enfin parce que l’auteur utilise l’histoire de son pays comme ingrédient de son enquête.
Bref, un auteur à découvrir.
Sally Rose a lu

Résumé : À Varsovie, au cœur de l’hiver, l’inspecteur Mortka est appelé sur le lieu d’un incendie. Dans les ruines fumantes, on découvre le corps de Jan Kameron, un businessman qui fraye parfois avec la mafia. Sa femme, Klaudia, lutte pour sa vie à l’hôpital. Mortka aimerait croire à un accident, mais il lui faut se rendre à l’évidence : un pyromane sévit dans les rues de la capitale, balançant des cocktails Molotov par les cheminées et semant la mort sur son passage. Il faudra toute la ténacité de Mortka pour mener à bien une enquête où les fausses pistes abondent. Sans compter sa hiérarchie qui lui colle une profileuse dans les pattes, et le comportement suspect de son adjoint porté sur la boisson. Un livre sombre et âpre, plein de mystères. Le polar polonais a désormais sa star. Philippe Blanchet, Le Figaro. Porté par une intrigue percutante et une galerie de personnages bien trempés, Pyromane tient ses promesses. Estelle Lenartowicz, Lire. Traduit du polonais par Erik Veaux.
Roman de 448 pages – se le procurer
Chronique de Sally Rose
C’est une ville de Varsovie sous la neige par des températures autour de 20 degrés en-dessous de zéro dans laquelle l’inspecteur Jakub Mortka poursuit un pyromane en série a priori doublé d’un meurtrier.
Alors qu’il vient de divorcer et vit en colocation avec des étudiants bruyants, il entame cette enquête dans un pays où les autorités doivent composer avec la pègre et où l’alcool réchauffe davantage que le bois.
Ce roman policier est de facture ultra classique et c’est ce qui fait son charme. Pas de globules inutiles, des petites cellules grises en action, un collègue alcoolique, un procureur pas sympa : tout ça est un peu caricatural mais ça se passe en Pologne ce qui apporte un certain dépaysement
À essayer