Chronique de Maggy

Je pense que ce n’était pas le bon roman pour découvrir l’auteur récemment disparu. Certes, la plume est belle et les descriptions, quand elles ne se limitent pas à une longue énumération de canaux à travers les fjords, est belle. Parce que c’est beau quand Luis Sepúlveda use de métaphores pour décrire le paysage, le climat, la mer, les baleines…
Et pourtant, je ne suis pas parvenue à trouver la magie promise. J’ai plutôt eu l’impression que l’auteur, fervent écologiste, en a profité pour militer, en vrac et dans le désordre, contre le massacre des baleines et des dauphins, contre la déforestation à outrance, contre les essais nucléaires dans le Pacifique, contre le commerce non contrôlé de poissons… Ce ne fut pas inintéressant, mais ça ne suffit pas à en faire un roman car finalement rien n’est creusé.
Un court roman à l’allure de tribune pour les actions de Greenpeace auquel je ne me suis pas attachée. Ça ne m’empêchera pas de retenter l’aventure avec cet auteur chilien à travers un autre roman à l’occasion.
Cette lecture valide :
La lettre J pour profession du défi Le Petit Bac
À propos du livre :
Résumé : Un garçon de seize ans lit Moby Dick et part chasser la baleine. Un baleinier industriel japonais fait un étrange naufrage à l’extrême sud de la Patagonie. Un journaliste chilien exilé à Hambourg mène l’enquête et ce retour sur les lieux de son adolescence lui fait rencontrer des personnages simples et hors du commun, tous amoureux de l’Antarctique et de ses paysages sauvages. Il nous entraîne derrière l’inoubliable capitaine Nilssen, fils d’un marin danois et d’une Indienne Ona, parmi les récifs du Cap Horn, sur une mer hantée par les légendes des pirates et des Indiens disparus, vers des haleines redevenues mythiques.
Roman de 132 pages – se le procurer
Le mot de Sally Rose
Merci beaucoup pour ce partage Maggy. J’avais beaucoup aimé Le Vieux qui lisaient des romans d’amour ❤❤❤