En lisant la 4ème de couverture j’étais emballée, cette dystopie aux allures de la servante écarlate me semblait prometteuse. Aux 1ères lignes, je n’ai pas adhéré. Je ne sais pas, le style d’écriture, les noms utilisés (pour le récit de la biographe). La présentation des héroïnes de ce livre est bizarre, mais pour je ne sais quelle raison, je me suis accrochée et j’ai eu envie de savoir la finalité de cette histoire. Et j’ai bien fait de persévérer. Ce roman nous présente 4 femmes. Leur vie, leurs différences, et ce qui les lient entre elles sans le savoir. On pourrait aussi parler d’une cinquième femme, l’exploratrice islandaise du 19ème siècle dont Ro écrit la biographie. Mais personnellement même si elle évolue dans un monde masculin et qu’à travers les essais de sa biographie on suit ses combats de femme, je n’ai pas trouvé que cela apportait un plus au livre. Ça fait un « clin d’œil » limite, ça montre qu’à travers leurs époques différentes ces femmes ont toutes dû mener des combats. Mais j’ai eu du mal à lire ces pages-là, je n’ai pas accroché aux pages de la biographie. Ces 4 femmes ont chacune quelque chose qu’elles envient aux autres, sans se le dire, sans s’en parler (ce qui pourrait peut-être les rapprocher et les aider qui sait) À cette époque aux USA, l’avortement est illégal, la PMA et l’adoption pour les femmes célibataires ne va pas tarder à l’être. Le crédo de l’état à ce moment-là c’est que chaque enfant doit grandir avec un père et une mère et qu’un fœtus est un être vivant et donc interrompre une grossesse revient à commettre un meurtre. Ils pensent qu’en interdisant l’avortement, il y aura plus de bébé en adoption pour les couples qui ne peuvent pas en avoir. La lecture de ce roman se fait très facilement. Chaque jour je disais à mon homme que ce livre était bizarre, les discours des unes et des autres mais finalement je l’ai fini en quelques jours. Tantôt amusée, tantôt choquée. Le style d’écriture donne du rythme au texte, et il devient limite addictif. La finalité de cette histoire nous laisse de glace car même si c’est une fiction, en arriver à ce stade là peut aller très vite et ça fait froid dans le dos rien que d’y penser.
Résumé : États-Unis, demain. L’avortement est interdit, l’adoption et la PMA, sur le point de l’être aussi. Non loin de Salem, Oregon, cinq femmes voient leur destin se lier à l’aube de cette nouvelle ère. Il y a Ro, célibataire de quarante-deux ans, qui tente de concevoir un enfant et d’écrire la biographie d’Eivor, une exploratrice islandaise du XIXème siècle ; Susan, lasse de sa vie de mère au foyer et de la banalité des jours qui passent ; la jeune Mattie, née sous X, qui se rêve scientifique. Et Gin. Gin la marginale à laquelle les hommes font un procès en sorcellerie parce qu’elle a voulu aider les femmes. Dans ce roman, âpre et lumineux, Leni Zumas dit l’espoir et la force de chacune pour s’affranchir de sa condition.
Je suis tombée sur ce petit bouquin chez Renaud-Bray, perdu dans un mauvais rayon et à tout petit prix. En le prenant, j’ai eu l’impression de le sauver, haha. J’avoue que le résumé du livre m’a appâtée; si j’avais lu le résumé qu’en fait Wikipédia je ne l’aurai sûrement pas acheté… Déjà parce que la quasi totalité de l’intrigue y est dévoilée (alors que ces quelques lignes sur le dos de la page de couverture incitent à en savoir plus…) et puis mon dieu qu’elle tristesse !! Au fur et à mesure que je lis, je suis vite « tannée » par tant de descriptions sur la nature, le soleil, les brindilles … or whatever^^ C’est long et redondant; autant ça nous permet de nous mettre dans le contexte mais je trouve qu’il y en a beaucoup trop et j’avoue avoir sauté quelques pages de description de la forêt (je n’’en pouvais plus je voulais savoir!) Après avoir fini le livre, j’étais fâchée! fâchée contre le passé, fâchée contre les hommes, contre la domination patriarcale. Les temps ont bien changé fort heureusement et de nos jours on est plus girl power que la petite fafemme à son mari, mais on sait bien que cette époque a existé et c’est moche. Finalement cette brave femme s’en sort tant bien que mal, malgré ses déceptions perpétuelles et ses doux rêves qui s’envolent. Petit livre, qui se lit bien et facilement mais qui nous laisse quand même une sorte d’amertume de ne pas pouvoir nous même venir en aide à cette femme et mettre un bon coup de pied entre les jambes de son mari.
Résumé : Tout juste sortie du couvent, Jeanne n’a qu’un désir : trouver l’amour. C’est chose faite lorsqu’elle rencontre le vicomte de Lamare, qu’elle épouse presque aussitôt, juste avant de s’installer avec lui dans la propriété familiale des Peuples, située sur le littoral normand. Mais cette union précipitée marque le début d’une longue série de désillusions. En s’attachant à l’existence banale et dramatique de Jeanne, et à travers la peinture d’une petite noblesse de province sur le déclin, c’est la condition féminine dans son ensemble que Maupassant étudie, brocardant les sujétions hypocrites que la société fait peser sur elle. Les hommes, eux, sont des pantins habités par des appétits brutaux et sans lendemain. Telle est « l’humble vérité » mise au jour par le roman qui, de l’ordinaire, révèle la profondeur.
Merci beaucoup pour ce partage Béa. Ta façon d’appréhender ce classique est bien drôle 😂😂 Il s’agit bien de la dénonciation de la condition féminine mais par une analyse très pessimiste ; ça me donne envie de le relire 🤗
C’était le thème du club de lecture du mois de mai
Nous étions 7 à explorer le sujet
Audrey a lu
Résumé : La guerre est un enfer, mais c’est aussi un gagne-pain pour certains, comme Monza Murcatto, la plus célèbre et redoutée des mercenaires de Styrie. Trahie et laissée pour morte, Monza se voit offrir en guise de récompense un corps brisé et une haine brûlante envers ses anciens employeurs. Elle aura pour alliés un soûlard des moins fiables, le plus fourbe des empoisonneurs, un meurtrier obsédé par les nombres et un barbare décidé à se racheter une conscience. C’est le printemps en Styrie. Et avec le printemps, vient la vengeance.
Sombre, très sombre. Même un peu glauque par endroit. Joe Abercrombie nous sert un opus en Styrie qui n’est rien de moins qu’un nid de serpents. Au programme, la vengeance! Agrémentée d’un soupçon de trahison.
Monza, mercenaire de son état, est laissée pour morte par son employeur, le duc d’Orso après que lui et six autres hommes aient assassiné son frère sous ses yeux. Elle crie vengeance et dans l’ombre envisage de tuer les sept coupables, les uns après les autres. Aidée en cela d’une fine équipe : adepte de la torture, Homme Né, empoisonneur, mercenaire trahi, ex-bagnard. Tout ça fait un petit monde avec des personnalités atypiques, amorales, loin d’être manichéennes, qu’on apprécie autant qu’on désapprouve voire déteste par moment.
Avec astuce, l’auteur nous dévoile par les différents objectifs de Monza la situation politique de la Styrie, les cités en conflit les unes avec les autres, les ambitions des puissances voisines rivales, les aspirations du duc d’Orso. Une trame de fond palpitante!
Dans ce long pavé, les coups de théâtre sont nombreux. Pas trop le temps de s’ennuyer, d’autant que le livre est divisé en sept parties et on devine aisément la fin de chacune de ces parties. La sixième partie est celle qui m’a sans doute le moins emballée mais la fin est épique.
Placé dans le même monde que la Première Loi, je conseille la lecture de cette dernière trilogie avant. J’ai également lu Les Héros avant. Pour le coup, je conseille de le lire après, permettant de se garder quelques mystères sur le devenir de certains personnages…
Béa a lu
Résumé : À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois. Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
Dès la 1ère page, je savais que j’allais adorer ce livre. Joël Dicker a une plume qui vient vraiment me chercher (d’ailleurs son roman Le livre des Baltimore est mon préféré de tous les temps) Dans La vérité sur l’affaire Harry Quebert j’ai retrouvé l’univers de l’auteur, et je m’y suis sentie tout de suite très bien. Comme dans ma bulle, et je suis rentrée dans l’histoire à une vitesse folle. On retrouve le personnage principal de Joël Dicker, Marcus Goldman. Dans le Livre des Baltimore, livre qui est sortit après La vérité sur l’affaire Harry Quebert (mais que j’ai lu avant – by the way – 🤷🏻♀️) on découvre l’enfance de Marcus Goldman. Ayant eu un aperçu de son passé, j’avais déjà l’impression de le connaître (et de bien l’aimer ) Tout est réuni pour faire un bon roman. De l’intrigue, des vieilles histoires d’amour, de la jalousie, la vengeance, le meurtre. L’histoire est racontée de façon déstructurée, et c’est à travers les souvenirs des différents personnages qu’on apprend vraiment ce qu’il s’est passé cet été de 1975, et comment les événements se sont déroulés. On navigue comme ça tout le long de ce livre et l’histoire se dessine peu à peu. Le livre est rempli de rebondissements; il m’est même arrivée de me mettre dans la peau de Marcus Goldman, d’analyser les personnages, de revenir quelques pages en arrière pour éliminer tel ou tel suspect ou au contraire trouver un personnage bien louche (tel un épisode d’Arabesque je me prenais pour Jessica Fletcher) Et croyez-moi jusqu’au bout (même si j’avais eu le coupable dans ma liste des suspects pendant un moment) je n’ai pas su qui était le meurtrier et sa révélation m’a surprise. Définitivement Joël Dicker sait me parler () c’est le seul qui, avec ses histoires, arrive à me faire me sentir si bien quand je suis plongée dedans et si maussade quand je les termine.
Kadeline a lu
Résumé : Une île non loin de Québec où les étés ont des allures de paradis. C’est là que les cinq enfants Miller, bientôt six, grandissent entourés d’amour, dans une maison aux portes ouvertes en grand. C’est que Gabrielle, leur mère, et Edward, leur père, n’hésitent pas à accueillir ceux dont la fortune, contrairement à la leur, n’a pas survécu au krach de 1929. Dans une société encore très puritaine dominée par une Église implacable pour les femmes, Gabrielle défend farouchement son clan et ce goût du bonheur qu’elle transmet à ses enfants aussi passionnés d’elle. « Marie Laberge signe une fresque vivante et généreuse. » Michel Grisolia – L’Express
Le goût du bonheur est une saga familiale québécoise aux petits oignons où l’on se sent bien et où l’on voit toutes les évolutions de la société dans cette période charnière post krach de 29. On suit Gabrielle, toute sa petite famille et leur entourage dans leur quotidien. J’ai beaucoup aimé la gestion de toutes les contradictions et envies de Gabrielle, au sein de cette société en plein bouleversement. D’un côté, elle est catholique très pratiquante et veut un respect stricte de sa religion mais d’un autre, elle a conscience que si elle est heureuse en ménage ce n’est pas le cas de la majorité des femmes donc les choses doivent changer. Elle cherche un équilibre entre religion et bonheur pour ses filles et toutes les femmes : Comment concilier la modernité qui appelle une plus grande liberté des femmes sans abandonner sa foi, comment ne pas juger les personnes réfractaires au changement ? Tout est toujours une question d’équilibre : aider son prochain mais accepter la volonté de préserver sa fierté, divorce ou pas divorce, place de l’automobile, gérer la tuberculose… Le quotidien est rythmé par les faillites, la tuberculose, la montée des extrêmes et les conflits entre canadiens français et anglais. Gabrielle est un personnage très attachant, très posée et réfléchie, pleine de bonnes intentions et qui veut que chacun soit heureux. C’est un livre qui fait du bien car malgré tous les problèmes qui tombent, notre héroïne parvient à préserver un cocon. L’écriture est agréable, il y a un lexique pour les expressions québécoises mais finalement l’écriture fait qu’on n’en a pas spécialement besoin pour comprendre le récit.
Laehb a lu
Résumé : Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l’Histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. À moins que… Jake Epping, professeur d’anglais à Lisbon Falls, n’a pu refuser la requête d’un ami mourant : empêcher l’assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l’entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l’époque d’Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d’un dégénéré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d’une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake. Avec une extraordinaire énergie créatrice, Stephen King revisite au travers d’un suspense vertigineux l’Amérique du baby-boom, des « happy days » et du rock‘n’roll. L’œuvre d’un génie ! Time Magazine. Un véritable magicien du roman… Une des plus formidables histoires de voyage dans le temps depuis H.G. Wells. New York Times. Colossal, généreux, passionnant… La quintessence du talent de King. Miami Herald. Un fabuleux cas d’exorcisme littéraire. Emily Barnett, Les Inrockuptibles. King passe de l’enquête – remarquablement documentée – sur l’attentat de Dallas à un poignant roman d’amour, d’une jubilatoire célébration de glorieuses sixties aux sombres vertiges d’une hallucinante uchronie. Scotchant. Philippe Blanchet, Le Figaro magazine.
Les romans de Stephen King sont souvent jugés avec beaucoup de condescendance, voire du mépris, pas suffisamment intellectuels, un « mauvais genre » comme on appelle aujourd’hui les polars et SF, lectures de seconde zone en somme.
Et bien moi je suis fan depuis mon adolescence où j’ai découvert Roland de Gilead, mon héros préféré de tous les temps, jusqu’à l’infini, Amour éternel etc, etc.
Le King m’a valu quelques nuits blanches, que ce soit par des romans impossibles à lâcher ou par la frousse (dans ces cas là, je fais des pauses avec un bon doudou Agatha Christie ), j’en ai lu pas mal, aimé beaucoup, peu de déceptions, mais 22/11/63 est clairement un roman d’exception.
Le thème premier m’a ferrée : Jake se voit confier le secret d’une faille temporelle, un passage vers 1958. L’assassinat de Kennedy en MacGuffin crée une portée dramatique et une date butoir, et plus cette date approche et plus la tension augmente, les pages filent, tournent fébrilement.
Mais ce roman est avant tout un formidable témoignage de la vie dans les années 60 aux États-Unis, un documentaire social faire valoir d’une magnifique histoire d’amour, ou comment utiliser le prétexte d’empêcher un attentat pour écrire un roman magistral.
Maggy a lu
Résumé : Quand, en 1848, la jeune Américaine Olivia O’Rourke débarque à Calcutta, sa tante, digne aristocrate britannique, espère que cette villégiature se conclura par un bon mariage. Mais, contrevenant aux règles de la bienséance, Olivia s’éprend de Jai Raventhorne, un énigmatique paria, bâtard d’un Anglais inconnu et d’une Indienne de basse caste. Jai incarne à lui seul tous les charmes de l’Orient. Et il serait si bon de s’y laisser prendre… Les âmes charitables préviennent Olivia : il la détruira. Mais, emportée par une passion dévorante, Olivia n’écoute plus personne. Jai devient son obsession, son opium. Un poison doux et violent qui ne tardera pas à causer de terribles dégâts… À moins que le trident de Shiva, emblème de Jai et des forces du Mal, ne se retourne contre celui qui le brandissait.
Le Trident de Shiva, c’est un peu un Autant en emporte le vent indien. Nous sommes à la moitié du 19e siècle à Calcutta alors colonie anglaise. L’impétueuse américaine Olivia, la petite vingtaine, est venue passer un an chez son oncle et sa tante. Au détour d’une fête ennuyeuse, elle rencontre le mystérieux Jai Raventhorne. L’homme est maudit par l’intelligentia en place, ce qui le rend d’autant plus attirant aux yeux de la jeune femme… Dans l’Inde des colonies, Rebecca Ryman, nom de plume d’une indienne de souche, nous entraîne dans une formidable histoire d’amour passionnée sur fond de senteur exotique et de commerce maritime. Les personnages sont présentés assez rapidement et la plume de l’autrice les rend attachants dès les premières pages. Dans des décors très bien décrits sans en faire trop, le lecteur plonge littéralement dans cette fresque où l’on nous emmène chasser le grand tigre à dos d’éléphant, où le commerce de l’opium avec l’Europe fait la richesse de certains au désespoir des autres, où la maharani se révèle être une femme beaucoup moins effacée que l’histoire nous ne le laisse parfois croire…
Le roman de Rebecca Ryman est envoûtant et même s’il fait plus de 700 pages, il se lit très vite malgré quelques longueurs en milieu d’ouvrage. Olivia, la femme au caractère bien trempé, n’a décidément rien à envier à Scarlett O’Hara et Jai, le bad boy de l’époque, supplante même parfois ce cher Rhett Butler. Une vraie découverte que ce roman indien qui se laisse dévorer
Priscilla a lu
Résumé : Je suis la balle dans votre fusil. C’est vous qui tirez, c’est moi qui tue. 1985. Alors que Paris est frappé par des attentats, Marc Masson, un déserteur, est rattrapé par la France. Recruté par la DGSE, il est officiellement agent externe mais, officieusement, il va devenir assassin pour le compte de l’État. Alors que tous les Services sont mobilisés sur le dossier libanais, les avancées les plus sensibles sont parfois entre les mains d’une seule personne… Jusqu’à quel point ces serviteurs, qui endossent seuls la face obscure de la raison d’État, sont-ils prêts à se dévouer ? Et jusqu’à quel point la République est-elle prête à les défendre ? Des terrains d’opérations jusqu’à l’Élysée, des cellules terroristes jusqu’aux bureaux de la DGSE, Henri Lœvenbruck raconte un moment de l’ histoire de France – qui résonne particulièrement aujourd’hui – dans un roman d’une tension à couper le souffle.
Parmi les sujets qui me désintéressent totalement il y a la politique et tout ce qui touche à la religion. Ici ce sont les deux thèmes qui habillent tout le récit. On peut donc dire que lire les 800 et quelques pages de ce livre tient du miracle pour moi…Et le pire dans tout ça c’est que j’y ai même pris du plaisir ! Le gros point fort, selon moi: les personnages. Marc Masson, alias Hadès, est le principal atout de ce récit. À la fois fort et très humain, on se passionne pour sa carrière et son parcours de vie hors norme. Le livre est palpitant, bourré de détails sans jamais être étouffant. C’est aussi une mine d’infos sur des faits réels qui jalonnent cette période noire des attentats du milieu des années 80, j’ignorais beaucoup de choses sur ces événements et j’ai trouvé intéressant d’en savoir plus. Sincèrement, même après avoir fini cette lecture je me demande encore comment l’auteur à réussi l’exploit de me faire aimer une telle histoire….le talent, forcément.
Sally Rose a lu
Résumé : « Alors, en début de soirée, ce 3 août 1962, vint la Mort, index sur la sonnette du 12305 Fifth Helena Drive. La Mort qui essuyait la sueur de son front avec sa casquette de base-ball. La Mort qui mastiquait vite, impatiente, un chewing-gum. Pas un bruit à l’intérieur. La Mort ne peut pas le laisser sur le pas de la porte, ce foutu paquet, il lui faut une signature. Elle n’entend que les vibrations ronronnantes de l’air conditionné. Ou bien… est-ce qu’elle entend une radio là ? La maison est de type espagnol, c’est une « hacienda » de plain-pied ; murs en fausses briques, toiture en tuiles orange luisantes, fenêtres aux stores tirés. On la croirait presque recouverte d’une poussière grise. Compacte et miniature comme une maison de poupée, rien de grandiose pour Brentwood. La Mort sonna à deux reprises, appuya fort la seconde. Cette fois, on ouvrit la porte. De la main de la Mort, j’acceptais ce cadeau. Je savais ce que c’était, je crois. Et de la part de qui c’était. En voyant le nom et l’adresse, j’ai ri et j’ai signé sans hésiter. »
Biographie fictionnelle, ce roman est une expérience littéraire de premier ordre. Bien que flirtant de façon pressante avec les grands épisodes de la vie de Marilyn Monroe, l’autrice entreprend de mettre en exergue le point de vue de Norma Jean Baker. Que ressentait-elle ? Quelles étaient ses réflexions sur sa vie, sur le monde, sur les autres ? C’est là que réside la beauté de l’exercice littéraire car si personne n’en sait rien, l’approche de Joyce Carol Oates est non seulement crédible mais semble parfaitement légitime. Le lecteur passe donc 1 000 pages avec cette femme à fleur de peau qui exhale la souffrance autant que la beauté, dont la beauté est une souffrance. Depuis longtemps, on sait que Marilyn n’était pas une petite blonde sexy et idiote mais une actrice au talent époustouflant d’une intelligence supérieure à la moyenne. Dorénavant, je la regarderai aussi comme une femme écorchée vive, si pressée de plaire, qui voudrait tant que l’intérêt aux formes de Marilyn se porte sur l’esprit de Norma Jean. Ce récit est envoutant, l’autrice fait preuve d’un grand talent en le conduisant avec tant de brio.
Pour être honnête je n’avais pas l’intention de lire le livre vu que j’avais vu la série, mais je suis tombée sur un article de Maëva du blog Darkjeanblackshirtduskyshoes qui en faisait une description génialissime et qui m’a donné envie de le lire. Good job girl ! C’était aussi la première fois pour moi de lire un livre alors que j’en avais déjà vu le film ou la série. Je me suis donc lancée.. et je ne regrette absolument pas. Que dire à part que la série ne rend pas justice au livre; j’ai adoré la série on s’entend là mais le livre… une pépite! Je me suis même surprise à m’imaginer d’autres « scénarios » alors que j’avais plus facilement accès à des images que j’avais en tête suite à la série. Ce livre est tout aussi bouleversant que la série mais j’avoue avoir préféré lire et m’imaginer les personnages, les décors si je puis dire et imaginer visuellement les émotions sans faire référence à la série. Cette histoire fait quand même froid dans le dos et la république de Gilead fait flipper. Ce livre ouvre la discussion à la condition de la femme, à la religion, comme toujours la politique. Une hypothétique vision d’un futur qui ne rassure pas.
Résumé : Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté. Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s’est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n’est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n’a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.
J’ai vu ce livre passer pas mal de fois dans mon feed et sur les blogs alors, après avoir lu la 4ème de couverture, j’ai décidé de l’acheter. L’histoire est « divisée » non pas en chapitres mais en journées, ce qui fait écho aux carnets que retrouve Pierre, un des personnages du livre. Les journées racontées s’étalent sur quelques pages à chaque fois, on peut faire des pauses dans la lecture sans s’arrêter en plein milieu d’un chapitre (ce qui est sans aucun doute un plus pour moi) Les livres grands formats sont loin d’être mes préférés, je pense que ça m’a un peu freiné dans ma lecture; Du moins au début. Au fil des pages, l’histoire prend forme, on s’attache aux personnages, on veut en savoir plus. À noter que certains conseils du psy du bouquin sont aussi bons à prendre pour soi-même, à bon entendeur… La 4ème de couverture est vraiment bien écrite, elle dit juste ce qu’il faut pour susciter envie de lire le livre, tout en préservant le suspense Alors d’après vous, tous les secrets sont-ils bons à révéler?
Résumé : Depuis le décès de Jeanne, son épouse, Pierre a fait du «Café Saint-Honoré» sa deuxième maison. Non content d’y observer les clients, ce psychiatre à la retraite aime prendre la liberté de leur apporter son assistance affective, comme il la qualifie, après les avoir abordés avec son habituel « vous allez dire que ça ne me regarde pas… ». Être à l’écoute, prodiguer des conseils, mettre des mots sur les maux, tel est son credo pour aider ceux qui retiennent son attention.Mais l’arrivée chez lui de sa petite-fille Léa, la rencontre avec Anna, une fausse inconnue, et la relation compliquée qu’il entretient avec Antoine, son fils cadet, vont mettre à mal son nouvel équilibre de vie.À force de se mêler de ce qui ne le regarde pas et de vouloir tout comprendre, Pierre va apprendre à ses dépens que la vie rattrape parfois ceux qui pensent bien la connaître… La découverte d’un carnet sera-t-elle la clé qui lui permettra de pousser les portes de sa propre histoire ?Découvrez le roman en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=6t5PO1vGh0w&feature=youtu.be
C’était le thème du club de lecture du mois de mars
Nous étions huit à explorer le sujet
Amélie a lu
Résumé : Inspiré d’un fait divers survenu en 1856, Beloved exhume l’horreur et la folie d’un passé douloureux. Ancienne esclave, Sethe a tué l’enfant qu’elle chérissait au nom de l’amour et de la liberté, pour qu’elle échappe à un destin de servitude. Quelques années plus tard, le fantôme de Beloved, la petite fille disparue, revient douloureusement hanter sa mère coupable. Loin de tous les clichés, Toni Morrison ranime la mémoire et transcende la douleur des opprimés. Prix Pulitzer en 1988, Beloved est un grand roman violent et bouleversant. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Hortense Chabrier et Sylviane Rué
Existe-t-il une bonne manière d’aimer inconditionnellement ? Existe-t-il une manière d’être libre réellement?
Au 124, Bluestone Road on s’y emploie de tout son être. Les réminiscences de l’esclavage sont chevillées au corps et le fantôme du passé prompt à en assurer la vivacité. Les voisins ne passent plus, les garçons sont partis, le chien est terrorisé et le fantôme d’un bébé mort prend de plus en plus de place.
Quand les temps anciens s’invitent, les souvenirs rejaillissent par bribes éparses. Le puzzle d’une époque révolue et pourtant impossible à oublier se reconstitue comme un joyau à l’éclat bouleversant.
Sur le fil ténu qui sépare le fantastique de la folie, Toni Morrison se fait envoûtante. Elle laisse percevoir le fredonnement choral de la souffrance de ces vies brisées qui tentent de trouver la paix.
Béatrice a lu
Résumé : Les Denbe semblaient sortir des pages des magazines glamours : un mariage modèle, une belle situation, une ravissante fille de quinze ans, une demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston… Une vie de rêve. Jusqu’au jour où ils disparaissent tous les trois. Pas d’effraction, pas de témoin, pas de motifs, pas de demande de rançon. Juste quelques traces de pas et des débris de cartouches de Taser sur le sol de leur maison. Pour la détective privée Tessa Leoni, l’enlèvement ne fait aucun doute. Mais que pouvait donc bien cacher une existence en apparence aussi lisse ? Numéro un sur la liste des best-sellers du New York Times pendant plusieurs mois, ce thriller inquiétant de Lisa Gardner nous plonge dans l’intimité troublante d’une famille au-dessus de tout soupçon. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cécile Deniard
À l’heure où les réseaux sociaux (et surtout Instagram soyons honnêtes) ont un impact assez discutable et négatif sur les jeunes (et moins jeunes), et leur font éprouver un sentiment de mal-être par rapport à certains contenus, sur la vie « idéale » des autres, j’ai trouvé ce livre complètement d’actualité. Une famille où en apparence tout va bien, tout est (trop) beau, aucun nuage à l’horizon, argent, boulot, succès. Une famille que tout le monde envie. Mais voilà, quand on gratte un peu, bien cachées en dessous, il y a les failles. Les blessures et les secrets. Une vie pas si idéale que ça en fin de compte. L’intrigue commence très rapidement, après seulement quelques pages, avec l’enlèvement de la famille Denbe. Le suspense quant à cet enlèvement (assez violent on va se le dire) est de courte durée parce que les ravisseurs annoncent la couleur sur l’endroit où ils sont séquestrés. Au fil de l’enquête, on découvre des personnages hauts en couleurs, d’apparence sincère et sans histoires mais qui renferment de nombreux secrets. Je ne connaissais pas Lisa Gardner et je compte bien me rattraper prochainement😉 . Elle tient son lecteur en haleine jusqu’au bout, vraiment. On entre aussi au coeur des guéguerres entre services de police (c’est mon affaire, non c’est la mienne, je te dis que non bla bla bla bref). Une super lecture qui se lit très facilement. Au fur et à mesure des pages on a vraiment envie de connaître le fin mot de cette histoire et croyez-moi on n’est pas déçu.
Kadeline a lu
Résumé : «En descendant de l’avion à Lagos, j’ai eu l’impression d’avoir cessé d’être noire.» Ifemelu quitte le Nigeria pour aller faire ses études à Philadelphie. Elle laisse derrière elle son grand amour, Obinze, éternel admirateur de l’Amérique, qui compte bien la rejoindre. Mais comment rester soi lorsqu’on change de pays, et lorsque la couleur de votre peau prend un sens et une importance que vous ne lui aviez jamais donnés ? De son ton irrévérencieux, Chimamanda Ngozi Adichie fait valser le politiquement correct et nous offre une grande histoire d’amour, parcourant trois continents d’un pas vif et puissant.
Une très belle découverte Dans Americanah, on suit une héroïne et son amour d’enfance de leur enfance au Nigéria en passant par la découverte du pays où ils s’expatrient pour finir par leur retour au pays. Pendant cette lecture, on voit bien toutes les difficultés subies sans apitoiement. Toutes les problématiques auxquelles notre héroïne va être confrontée, auxquelles on ne pense pas quand on n’est pas noire ni immigrée. J’ai apprécié voir à quel point il existe une différence de comportement selon que l’on a affaire à un noir américain ou à un nigérian mais le plus intéressant est de voir tous les questionnements qui apparaissent. Comment rester soi-même tout en réussissant à faire illusion pour ne pas être identifié comme immigré ? Comment gérer le décalage entre la fierté d’être soi et le besoin/l’envie de s’intégrer ? Comment s’intégrer sans renier ses origines ?… Une fois tous les questionnements et réflexions autour de la vie d’immigré abordés, on part sur ceux liés au retour au pays. C’est très intéressant de voir aborder le décalage que l’on subit au retour, ce sentiment d’être perdu, de ne pas reconnaître son pays… Tout tourne autour de la prise de conscience de l’écart entre soi et ceux qui ne sont pas partis. Sa famille et ses amis ont vécu des épreuves différentes ce qui entraîne une évolution différente. A cela s’ajoute les préjugés qui sont collés sur la personne qui revient. Cette lecture était passionnante, elle met en avant tout un tas de choses dont on n’a pas consciences si on n’est pas concerné et surtout de la place qu’elles peuvent prendre dans le quotidien. Ayant une mémoire plus visuelle qu’auditive, je suis surement passée à côté de plein de choses en choisissant le format audio pour cette lecture mais malgré cela elle était géniale.
Laehb a lu
Résumé : Claire DeWitt, la meilleure détective privée du monde, se réveille dans une ambulance à Oakland en Californie : quelqu’un vient d’essayer de l’assassiner. Mais elle n’est pas morte. Pas encore. Se méfiant de la police, Claire suit les indices à travers la scintillante Las Vegas et ses faubourgs désertiques afin de découvrir qui veut sa peau. Pour survivre, Claire va devoir naviguer dans le présent mais aussi revisiter son passé compliqué ; entre rivalités de détectives, amitiés perdues et mystères généralement – mais pas toujours – résolus. Trois récits entremêlés éclairent trois époques de la vie de Claire : son adolescence de jeune détective ambitieuse à Brooklyn, qui s’est achevée avec la disparition de sa meilleure amie ; une enquête sur la mort inexpliquée d’un artiste à Los Angeles à la fin des années 1990 lorsque Claire, dévastée par le décès de son mentor, a dû tout recommencer ; et enfin, ses recherches actuelles face à un tueur déterminé. Lorsque le lien entre les trois récits se précise, la vérité se fait jour. Mais Claire n’abandonnera jamais sa quête de la réponse au plus grand mystère de tous : comment survivre dans ce monde manifestement conçu pour nous briser le cœur ? Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire Breton « Un univers étrange et onirique où les mystères, affublés de noms poétiques, sont légion. Claire Dewitt ou la plus attachante détective du monde. » L’Obs
Claire DeWitt est victime d’une tentative de meurtre, et en tant que détective privée ( la meilleure du monde, rien que ça ), elle est bien placée pour enquêter et coincer le coupable. Les indices la conduisent à Las Vegas et pour démêler cette nouvelle énigme, elle revient sur des vieilles affaires des années 80 et 90. Il ne faut pas perdre le fil car ces bonds dans le temps peuvent parfois être déstabilisants mais j’adore ce style de récits enchâssés de flash back et de digressions. Moins la chronologie est linéaire, plus on se perd et plus je me régale à ramasser des bribes d’indices et d’explications.
Maggy a lu
Résumé : Sur fond de luttes politiques et militaires, le portrait d’une femme moderne et déterminée, qui n’hésite pas à faire valser les traditions pour défendre corps et âme la cause en laquelle elle croit. Considéré comme l’un des textes les plus importants sur le mouvement des suffragettes, un éclairage historique précieux sur une époque à feu et à sang. De 1909 à 1918-1918, Londres. Ursula Winfield, la belle, la brillante, la délicate, fait partie de la upper class londonienne. Elle vit dans une sublime demeure de Kensington avec sa mère et son beau-père, le colonel Hibert. Et la jeune femme n’a qu’une idée en tête : faire de la chimie ! A longueur de journée, elle s’enferme dans son laboratoire, au grenier, et s’adonne aux expériences les plus farfelues. C’est décidé, scientifique elle sera. Jusqu’à ce qu’elle croise la route des suffragettes. Une lutte acharnée démarre pour la nouvelle recrue, qui n’hésite pas à mettre sa vie en danger pour défendre sa cause. Mais, au loin, les tensions politiques grondent et la guerre est imminente. Ursula pourrait bien être prise dans un autre combat.
Ursula Winfield, jeune fille de bonne famille, ne mène pas la vie habituelle des jeunes femmes bien nées. Passionnée par les sciences, elle passe ses journées enfermée dans son laboratoire afin de mener à bien ses expériences. En tant que femme, elle s’aperçoit bien vite que ses chances de percer dans ce milieu masculin sont maigres. D’abord opposée au mouvement des suffragettes et à leur militantisme, peu à peu, elle découvrira que le combat pour le droit de vote des femmes est essentiel. Pour que les femmes puissent un jour être considérées comme les égales des hommes, pour que les femmes puissent sortir de leurs cuisines, pour que les femmes scientifiques comme elle puissent être prises au sérieux, pour leur liberté, tout simplement. Si le roman a été publié en 1924 en Angleterre, il restait inédit jusqu’à présent en français. La traduction étant récente, il est fort probable que ceci contribue à la modernité de style qui permet une lecture très facile. Edith Ayrton Zangwill s’est inspirée de sa belle-mère, scientifique et femme moderne du début du 20e siècle pour créer Ursula. Parce que l’autrice a fréquenté une femme qui se battait pour l’égalité avec les hommes, qui osait se prendre en mains et faire fi de certaines conventions, il a semble-t-il été naturel pour elle de rédiger un roman féministe dans les années 20.
Bien entendu, nous y retrouvons le combat des suffragettes mais nous entrons aussi dans l’univers très fermé des scientifiques. Univers dont les femmes sont également exclues à l’époque, quelle que soit leur apport à faire progresser la science. La belle-mère de l’autrice, Hertha Ayrton, avait elle-même inventé un ventilateur destiné à dissiper les gaz dans les tranchées et il lui a fallu beaucoup d’énergie et de courage pour combattre l’incompréhension et la résistance du corps (masculin) scientifique pour qu’enfin l’on distribue des centaines de ces « ventilateurs » aux troupes britanniques, sauvant ainsi des milliers de vies.
Le féminisme qui transparaît à travers tout l’ouvrage, y compris à travers l’inévitable histoire d’amour qui y est intégrée, reste d’actualité sur le fond. Forte tête est assurément un roman d’une modernité certaine, même s’il a été écrit il y a presque un siècle. »
Priscilla a lu
Résumé : C’est en accompagnant son meilleur ami sur la tombe de sa mère assassinée il y a tout juste un an, que Christelle remarque une étrange inscription : « OO14-DEBUT DE JEU ». Le même jour, le corps d’un étudiant est découvert, un code gravé dans la chair : « 02F01 ». Et c’est au tour de l’une des policières chargées de l’enquête d’en recevoir un dans son courrier : « 02F01 : le deux cherche les uns à travers l’origine. Affaibli. Disparu. Mort ? Le jeu a commencé, que le meilleur gagne, Joy ! ». Puis Christelle par SMS : « Bienvenue dans le jeu. Règle n°1 : ceux qui rentrent dans la partie ne peuvent pas la quitter avant la fin ». Qui se cache derrière ce jeu ? Quelles en sont les règles ? Et surtout, qui en réchappera ?
Euh…la fin de ce livre est démente. Non. En fait c’est TOUT le livre, des premières aux dernières lignes, qui est juste dingue !
C’est clairement un des meilleurs thriller que j’ai eu l’occasion de lire. J’en ai pourtant lu quelques uns mais alors là c’est une vraie pépite…
Angélina Delcroix réussi avec brio à capter notre attention et à la garder. Une plume incroyable qui sait rester légère même pour décrire pléthore d’horreurs et de supplices. Un régal.
Et alors ce scénario est oufissime…. J’ai gardé les mâchoires serrées et les poings crispés tout du long. L’intrigue est hyper recherchée et sort vraiment des sentiers battus. Je suis scotchée.
Conclusion: WAOUH
À lire absolument !
Ptitmousse a lu
Résumé : Retrouvez la plume d’Aurélie Wellenstein dans un roman écologique, glaçant et puissant ! Mers et océans ont disparu. L’eau s’est évaporée, tous les animaux marins sont morts. Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines…, arrachent l’âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l’humanité, peuvent les détruire. Oural est l’un d’eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu’il protège depuis la catastrophe. Jusqu’au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme. Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes… De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaître son geôlier et l’objectif de ce dangereux périple. Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ?
Des marées fantômes, des spectres, des exorcistes… le grand saut pour moi, et, a priori, pas du tout mon genre de prédilection. Et c’est bien la raison pour laquelle je crois que je vais avoir pour toujours une tendresse particulière pour ce roman ; il sera celui qui m’a ouvert la porte d’un nouveau monde ! Déjà, c’est très visuel ; j’ai tout de suite imaginé un film de ce livre. Niveau style, l’écriture est propre (certains diraient trop) et très aisée. Après, on sent quand même qu’on est dans de la littérature pour adolescent.e.s. Les personnages sont tous attachants. On part bien dès le début avec Sélène (prénom que j’aime beaucoup) et son histoire d’amour caché. Ensuite, j’ai aimé que des ennemis a priori aient besoin de s’apprivoiser pour finalement former une sorte de famille, du moins un clan. J’ai aimé qu’ils appellent Oural « petit prince » ; j’y ai vu, contrairement à Oural lui-même, de la bienveillance. Peut-on parler de ce livre sans évoquer qu’il est fort marqué écologie, drame du réchauffement climatique, cruauté des humains envers les animaux. Les rêves d’Oural, en particulier, étaient terrifiants. Après, pour le détail, je suis une scientifique, j’aime ce qui est carré, je connais un peu Lavoisier, « Rien de ne perd, rien ne se crée… », toussa, toussa… Et du coup… elle est où l’eau alors s’il n’y en a plus sur Terre ? Cela mis à part, je suis vraiment ravie de cette lecture !
Sally Rose a lu
Résumé : Après un demi-siècle d’existence, les femmes des histoires de Bulbul Sharma découvrent avec stupeur que la vie n’est pas telle qu’elles l’avaient toujours imaginée. Passant de la révélation à la rébellion, elles vont apprendre à écouter leurs désirs, s’ouvrir au monde extérieur et à leur monde intérieur, et s’épanouir enfin. Pour Bulbul Sharma, à cinquante ans, la vie ne fait que commencer. Ecoutons-la nous en convaincre avec une tendresse et un humour délicieux.
Savoureux recueil de nouvelles qui mettent en scène des femmes indiennes de la classe supérieure. Elles se sont toutes conformées à leur éducation, ont toujours respecté les contraintes du rôle social et familial attribué du fait de leur sexe. La cinquantaine arrivant, elles vont découvrir que la vie a bien plus que ça à leur offrir. Ces femmes forment un patchwork qui dessine le portrait de la femme indienne victime d’une très forte discrimination basée sur son genre. Pour autant, la plume est légère et joyeuse, dénonçant avec ferveur mais aussi tendresse ces maris et ces belles-mères qui martyrisent consciencieusement les jeunes femmes au nom de la tradition.
C’était le thème du club de lecture du mois de décembre
Nous étions quatre à explorer le sujet
Béa a lu
Résumé : Brian, sept ans, n’a plus qu’une seule idée, qu’un seul espoir : la médaille de Saint-Christophe, donnée par sa grand-mère, pourrait sauve la vie à son papa, hospitalisé pour une grave maladie…C’est grand-mère qui l’affirme, elle ne peut pas se tromper.Aussi, lorsqu’une inconnue s’enfuit avec le portefeuille tombé du sac de sa mère, où se trouve la médaille, il n’hésite pas à se lancer à ses trousses, abandonnant la féerie du Rockefeller Center illuminé pour la nuit de Noël.Et le cauchemar commence, pour Brian, pour sa mère, tissé de main de maître par la reine du suspense, auteur de La Nuit du renard (Grand prix de littérature policière 1980) et de La clinique du docteur H.
Une lecture facile et rapide.C’est un peu comme regarder un film de Noël, on passe un bon moment, on se détend le temps que ça dure; puis quand c’est fini on y pense plus (un livre pansement si je peux dire ça comme ça) Ici, l’histoire un peu trop dramatique dès le début fait que j’ai eu du mal à embarquer dedans. Les descriptions des décorations de Noël, de la neige, de cette ambiance du temps des fêtes adoucissent le côté sombre de cette histoire. Finalement tout est bien qui finit bien (pas une grande surprise et c’est ce que j’attendais de ce bouquin)
J’aime bien les romans de Mary Higgins Clark, des enquêtes résolues rapidement, des fins heureuses, un bon moment après et/ou avant quelque chose de plus sérieux, une pause en quelque sorte.
Mais je dois avouer que Douce Nuit n’est pas sa meilleure histoire.
Laehb a lu
Résumé : Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base offshore. Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz. L’absent s’appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : Gustav. Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.
C’est la première enquête du commandant Servaz que je lis, et bien que Nuit peut tout à fait être lu indépendamment des tomes précédents je ne le conseille pas. J’ai parfois été perdue par les allusions aux personnages et intrigues antérieurs et ne pas les connaître empêche d’appréhender pleinement le caractère et l’histoire de Martin. Ce petit désagrément oublié, j’ai aimé cette enquête, l’atmosphère souvent étouffante sous une chape enneigée, les personnages difficiles à cerner qui apportent beaucoup d’épaisseur au roman et que l’on découvre couche après couche. Pour conclure, je vous recommande de lire cet auteur si ce n’est pas déjà fait, mais ne commettez pas la même erreur que moi et attaquez la série par le début pour mieux la déguster.
Priscilla et Sally Rose ont lu
Résumé : Le crépuscule est une lumière faible, parfois incertaine, qui décline et décroît pour disparaître progressivement, laissant la nuit s’installer, ou… la lueur faible qui annonce le lever du soleil.Le rose fluo de la casquette à visière apparut dans son viseur, juste au niveau du repère disposé la veille. Les deux coups partirent quasi simultanément, c’est à peine si l’arme avait bougé. Il n’y eut que « deux petits pops ». La joggeuse disparut de sa lunette de tir, qu’il abaissa lentement pour la voir mettre un genou à terre, puis deux, puis plus rien. Aucune poussière n’avait signalé son tir. Il ne mit pas plus de quelques secondes pour démonter l’arme, tout remettre en ordre et disparaître. Quelqu’un avait décidé de laver le linge sale. Qui ? Pourquoi ? Martin Moine, du SRPJ, n’avait aucune piste. « J’ai bien peur qu’on n’en soit qu’aux amuse-gueules » pensa-t-il. Il éteignit sagement sa cigarette et décida qu’il était temps d’arriver en retard à la réunion. L’important, c’est d’être ponctuel dans ses retards, s’amusa-t-il. Paul, de son côté, marchait encore et encore des heures durant dans Paris, la ville où l’on peut disparaître, sombrer sans que personne ne vous voie. La transparence, ça lui convenait. Ne penser à rien, car les émotions vous détruisent.« Monsieur est-ce que ça va ? » Paul leva la tête, tentant de maîtriser son émotion. Il y avait si longtemps qu’on ne l’avait pas appelé Monsieur.
Roman auto-édité offert généreusement par son auteur 🤗
en partenariat avec Jeux Lit Avec Sally
Chronique de Priscilla
Un policier vraiment bien ! Une belle écriture et surtout une intrigue vraiment intéressante.
J’ai vraiment bien aimé l’histoire que j’ai trouvé vraiment recherchée et peu commune…Crimes et magouilles à la fois. Avec des personnages bien fouillés. Et aussi, j’ai aimé découvrir le parcours de vie chaotique et la descente aux enfers de Paul…
A découvrir =)
Chronique de Sally Rose
Quelques meurtres, un SDF et 2 policiers débordant d’humanité : voilà les ingrédients de ce polar paru en auto-édition. Ajoutez-leur un style vif, une construction désopilante et une machination légale (ou presque), vous avez alors entre les mains un excellent polar social, bien ancré dans le réel. Les personnages principaux sont de la bonne épaisseur : attachants et mystérieux. Je vous recommande ce polar disponible sur le site de Librinova
Quand les chroniqueuses du blog nous parlent de Noël en littérature :
Béa a lu
Résumé : Mary Higgins Clark et sa fille Carol vous accueillent à bord du Royal Mermaid . Comme Alvirah Meehan et Regan Reilly, leurs héroïnes préférées, vous ne risquez pas d’oublier cette croisière de Noël.Disparitions, menaces, détournements… Le voyage s’annonce mouvementé ! Sens de l’intrigue, rebondissements inattendus, humour : les deux reines du suspense vous souhaitent un Noël plein de frissons…
Les livres de Mary Higgins Clark (et Agatha Christie) sont mes pansements littéraires (comme j’aime les appeler) après avoir lu un livre touchant ou « difficile », des livres de transition en quelque sorte.
Ils ne sont pas moins intéressants pour autant. Et c’est le cas pour La croisière de Noël.
On retrouve ici la célèbre Alvirah Meehan accompagnée de son mari Willy et d’un couple d’amis, les Reilly. Heureuse gagnante d’une croisière en l’honneur de personnalités qui ont changé le sort d’autrui dans le monde, Alvirah va faire profiter ses amis de cette opportunité de passer Noël en mer. C’est donc à bord du Royal Mermaid, que le commodore Randolphe Weed reçoit ce beau monde pour l’inauguration de son paquebot. Cette croisière de Noël servira, espère t-il, d’une bonne publicité pour vendre des billets pour les prochaines croisières. Mais c’est sans compter sur toutes sortes de mésaventures, et ce dès leur arrivée sur le bateau; entre menaces et disparition cette croisière promet d’être riche en rebondissements… Ce « petit » roman se lit facilement même si l’intrigue est bien ficelée et la plume des Higgins Clark parvient tout de même à nous surprendre là où l’on ne s’y attend pas. Une bouffée d’air frais
Kadeline a lu
Résumé :
Un an s’est écoulé depuis l’incroyable aventure de William Trundle avec le dinosaure le plus extraordinaire: le Christmasaurus. Maintenant, William est ramené au pôle Nord magique, où il rencontre la mystérieuse sorcière d’hiver glacée – dont le pouvoir de contrôler le temps permet au Père Noël de faire le long voyage autour du monde chaque soir de Noël. Et quand ils apprennent que le sort de Noël lui-même est en jeu, William et le Christmasaurus doivent travailler avec la sorcière d’hiver pour le protéger …
Plein de magie et de musique, d’humour et de cœur, et une amitié pas comme les autres, The Christmasaurus and the Winter Witch est la lecture de Noël la plus enchanteresse pour toute la famille.
Le père Noël, les rennes, un dinosaure, un gamin en fauteuil fan de dinosaures, un tome 1 merveilleux, ce tome 2 était fait pour moi. Je ne sais pas ce que donnera la version française mais une chose est sûre si vous avez des enfants de 8/10 ans dans votre entourage ou des grands enfants qui aiment encore les belles histoires de Noël offrez le tome 1 (le Noëlosaure) ou offrez-le vous. C’est très bien écrit avec une jolie poésie qui marche bien pour une histoire de Noël. On a un héros handicapé très attachant, réaliste et qui a la vie de n’importe quel enfant. Ça fait du bien l’intégration naturelle de Williams, on peut globalement oublié le fauteuil. Dans ce tome 2, on aborde le thème de l’esprit de Noël et on l’oppose à la surconsommation. C’est une bonne idée d’aborder ce sujet dès le plus jeune âge. C’est un conte de Noël moderne et pour enfants donc forcément il y a des clichés, des situations prévisibles, des personnages plutôt manichéens… mais c’est tellement bien fait qu’on passe au dessus et s’immerge dans l’histoire. Et puis malgré les points un peu convenus, il y a des touches d’originalité. Entre l’objet livre sublime avec de belles illustrations et le texte tout doux, c’est une belle expérience de lecture qui mériterait encore une fois d’être adaptée en dessin animé. C’est une belle histoire, toute choupinou qui va devenir pour moi une relecture incontournable de Noël.
Laehb a lu
Résumé : Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ? Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants… Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner… Du très grand Agatha Christie.
Le Noël d’Hercule Poirot est pour moi une des meilleures enquêtes de la reine du crime, une des plus abouties. Comme toujours, ses personnages sont admirablement bien construits, la victime est identifiée dès les premières pages et son meurtre ne nous affecte pas le moins du monde tant ses caractéristiques sont exécrables. S’en suit toute une galerie de portraits, du plus exotique au conventionnel bourgeois anglais.
Cette intrigue est rudement fine, un mystère de chambre close avec quelques indices distillés au compte goutte, insidieusement parsemés, l’air de rien, et une fois de plus le lecteur est perdu en route pour recevoir l’estocade finale.
Hercule Poirot dans toute sa splendeur.
Maggy a lu
Résumé : « La réponse de l’Écosse au Journal de Bridget Jones ». Daily Record Noël, le cauchemar de tout célibataire ! À trente-huit ans, Emily a un travail satisfaisant, des amis fabuleux, et surtout, un appart merveilleux, situé à 661 kilomètres de sa famille un peu trop intrusive. Sa seule source de stress est Evan, son jeune voisin, qui a tendance à écouter la musique à fond, et fait encore plus de bruit la nuit… Mais qu’importe ! Heureuse en couple avec Robert, Emily espère bien l’inviter chez elle pour Noël et lui présenter ses parents. Finies les questions indiscrètes ! Mais quand Robert rompt avec elle, Emily en est malade. Comment va-t-elle pouvoir affronter sa famille ? Bien déterminée à reconquérir Robert, Emily fait appel au fêtard d’à côté… « Si vous entendez glousser au bord de la piscine cet été, ce sera à cause de ce livre. » Grazia « Une approche effrontée du sexe et de la romance. » List Magazine « Très mignon et à mourir de rire ! »The Sun « Une lecture très coquine mais amusante qui va vous couper le souffle et vous faire éclater de rire l’instant d’après. » Abby Clements « Obscène et hilarant… Vous allez vous tordre de rire sur la plage ! » The Scottish Sun « Incroyablement drôle et très sexy (à en rougir !), lire ce roman fait un bien fou. » No. 1 Magazine « Une héroïne farfelue et des scènes hilarantes à chaque page… C’est sans le moindre doute le meilleur livre que j’ai lu cette année. Il me tarde de voir ce que nous réserve Joanna Bolouri ! » Novelicious « Sexy, malin et scandaleux, je le recommanderais à tous ceux qui ont le goût de l’aventure. » Victoria Fox
Dans la série des romans de Noël, celui-ci est une pépite.
Tous les ingrédients indispensables à la bonne grosse comédie romantique de fin d’année sont au rendez-vous: de l’amour, de l’humour, des amis envahissants, une famille déjantée, un chien décalé, la campagne enneigée, les collègues relous, le frisson de l’interdit, le dilemme, un beau jeune homme,….
Joanna Bolouri est tellement vraie dans ses dialogues qu’on se croirait devant un de ces fameux téléfilms de Noël qui passent actuellement sur tous les écrans de télévision, l’image en moins. On rit franchement face à certaines scènes tant l’écriture de l’auteure est efficace. Un vrai régal !
Bref, un vrai bon roman dans sa catégorie. A savourer sous la couette ou au coin du feu, un chocolat chaud et des marshmallow à portée de main. Sinon, pour coller à l’ambiance du bouquin, des chips et des shots de vokda suffiront.
Lauren Graham, l’auteure, est la vedette de la série Gilmore Girls et Parenthood. Dans Gilmore Girls, son personnage est plein d’humour et de répliques sarcastiques. Alors quand j’ai su qu’elle avait écrit des livres, j’ai foncé. Le seul que j’ai pu trouver en français est « un beau jour peut-être » Lauren Graham y révèle les dessous du monde du cinéma, du théâtre (et tout et tout) Ce livre est très facile à lire, il est plein d’humour et de répliques affûtées. Et pour ceux et celles qui connaissent la série Gilmore Girls, on retrouve beaucoup Lorelaï dans l’héroïne Franny. C’est un roman drôle et les personnages sont attachants je vous le conseille vivement. Résumé: « On ne naît pas star, on le devient » Franny s’accorde 3 ans pour devenir une célèbre comédienne. Hélas, il me lui reste plus que 6 mois pour réussir son pari, et sa carrière ne décolle pas. Dépitée, elle se goinfre de feuilletés au fromage et se punit en s’infligeant d’interminables séances de jogging. Et voilà qu’un beau jour, la chance lui sourit: elle tient enfin l’occasion de jouer devant des pros. La célébrité, c’est aujourd’hui ou jamais… à condition de ne pas se laisser déstabiliser par James Franklin l’acteur le plus talentueux – et accessoirement – le plus beau de son cours. Bref moi j’ai beaucoup aimé et je vais continuer à chercher ses autres romans en français.
« On ne naît pas star, on le devient. » Franny s’accorde trois ans pour devenir une célèbre comédienne. Hélas, il ne lui reste plus que six mois pour réussir son pari, et sa carrière ne décolle pas. Dépitée, elle se goinfre de feuilletés au fromage et se punit en s’infligeant d’interminables séances de jogging. Et voilà qu’un beau jour, la chance lui sourit : elle tient enfin l’occasion de jouer devant des pros. La célébrité, c’est aujourd’hui ou jamais… à condition de ne pas se laisser déstabiliser par James Franklin, l’acteur le plus talentueux – et accessoirement le plus beau – de son cours. « Dans ce roman qui fourmille d’anecdotes amusantes et de dialogues acérés, Lauren Graham dévoile les dessous du show-biz. Ça sonne juste et c’est hilarant. » The Washington Post
Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard à vrai dire, en cherchant un livre pour les 7 heures d’avion qui m’attendaient (en général je regarde la couverture, je lis le résumé puis that’s it 🤷🏻♀️) j’avoue que mon homme m’a aidée à choisir (il devait en avoir assez de m’attendre). Le livre des Baltimore, c’est Marcus Goldman le héros du livre, où du moins son personnage principal (qui est lui même écrivain by the way) qui raconte l’histoire de sa famille, les choix de vie de chacun qui les ont fait mener des vies différentes. À travers ces lignes, il essaye lui-même de comprendre ce qui a bien pu arriver aux Baltimore. Cette famille, si parfaite à ses yeux, ses cousins comme ses frères, la belle vie de son oncle et puis finalement le drame. C’est un livre avec pas mal de flash back, ça peut en perturber certains, moi je sais que ça ne me dérange pas. C’est le seul livre ou à un moment donné je me suis mise la main sur la bouche tant j’étais touchée par ce qu’il se passait. Un livre où les personnages sont touchants vraiment et dans lequel je me suis de suite immergée. Les détails des lieux, des personnages et même des sentiments sont présents mais pas too much fait que chaque personne qui lit ce livre peut s’imaginer son propre contexte. Avec ce livre j’ai compris le sens de cette citation (impossible de retrouver l’auteur, désolée) « un bon livre c’est un livre qui te fait mal quand tu le refermes » et c’est exactement ce que j’ai ressenti quand je l’ai terminé; après ça j’ai pris mon temps avant d’ouvrir un autre livre je n’en étais pas capable (un livre léger, une petite enquête d’Alvirah Meehan l’héroïne des romans de Mary Higgins Clark c’était ben correct ) Je ne peux que vous conseiller ce livre, je suis d’ailleurs partie en quête d’autres romans de Joël Dicker, tant j’ai aimé ce livre et son style d’écriture.
Jusqu’au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l’auteur de La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d’une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c est l’histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu’en février 2012, il quitte l’hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s’atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu’il éprouva jadis pour cette famille de l’Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s’effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu’au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu’est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?