L’Archipel d’une autre vie d’Andreï Makine

Chronique de C’line

Dans les années 1970, le narrateur, un jeune étudiant géomètre russe, est envoyé en stage aux confins de la Sibérie orientale, pour y effectuer des relevés géodésiques. Il embarque en hélicoptère pour la bourgade de Tougour, et de là, il part à pied à travers la taïga, pour y rejoindre un village appelé Mirovia, sa destination.
En cours de route, il rencontre dans la forêt un homme solitaire, Pavel Gartsev. Celui-ci lui raconte le récit de sa vie, notamment quand il a dû participer à des manœuvres visant à anticiper les attaques chimiques (américaines), à 27 ans, en 1952.
Nous nous retrouvons plongés ainsi, en pleine guerre froide alors que les autorités soviétiques pensent que la 3e guerre mondiale est imminente, 5 hommes sont chargés de traquer un fugitif évadé du Goulag. La chasse à l’homme débute dans la taïga sibérienne, aux confins de l’Extrême-Orient russe, dans les brumes du Pacifique va prendre un tour inattendu. Dans cette nature intacte, chacun va se retrouver face à lui-même.

Une superbe aventure à travers la taïga sibérienne. J’ai été transporté dans la taïga et suivi le parcours incroyable de Pavel. J’ai adoré ce livre qui m’avait été bien des fois conseillé. J’ai opté pour la version audio-book ce qui m’a permis d’être encore plus transportée dans les paysages sibériens.

Cette lecture valide :

La lettre A du titre du défi Le Petit Bac

A propos du livre :

Résumé : Aux confins de l’Extrême-Orient russe, dans le souffle du Pacifique, s’étendent des terres qui paraissent échapper à l’Histoire… Qui est donc ce criminel aux multiples visages que Pavel Gartsev et ses compagnons doivent capturer à travers l’immensité de la taïga ? Lorsque Pavel connaîtra la véritable identité du fugitif, sa vie en sera bouleversée. Andreï Makine est né en 1957 en Sibérie. Il est l’auteur, entre autres, du Testament français (prix Goncourt et prix Médicis), de La Musique d’une vie (prix RTL-Lire), de La Vie d’un homme inconnu et d’Une femme aimée, disponibles en Points. Ses livres sont traduits en plus de quarante langues.  » Un véritable western sibérien.  » L’Obs  » Un puissant récit d’aventures métaphysique.  » L’Express

Roman de 240 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage C’line. J’avais été subjuguée par la beauté de ce roman ❤

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Juste après la vague de Sandrine Collette

Chronique de C’line

Pata et Madie, les parents de neuf enfants ont une décision difficile à prendre après le passage d’une terrible vague qui a tout submergé et qui continue à progresser obligeant la famille à partir. Partir oui, mais l’embarcation ne peut contenir que 8 personnes.
Les voila devant le choix impossible d’abandonner 3 des leurs enfants.

L’histoire raconte la quête désespérée et parallèle des parents et des enfants pour survivre et, qui sait, se retrouver tous réunis, un jour.

Cette histoire glace la sang. On tremble pour et avec les parents, s’amuse des choix des enfants pour mieux s’angoisser des conséquences…

Je n’ai pas lâché le livre entre le moment où je l’ai ouvert jusqu’à la fin. Très émue des différents rebondissements de l’histoire.

Seul bémol, une fin trop courte pour moi… »

Cette lecture valide :

La lettre C du défi Abécédaire

A propos du livre :

Résumé : Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, une étendue d’eau secouée de tempêtes violentes… La nourriture se raréfie, les secours n’arrivent pas. Lorsque l’eau recommence à monter, les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres pour y trouver de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants. Une histoire effroyable qui évoque les choix impossibles, ceux qui déchirent à jamais. Et aussi un roman bouleversant qui raconte la résilience, l’amour, et tous ces liens invisibles mais si forts qui soudent une famille. Une fable aux accents mythologiques aussi anxiogène qu’émouvante. Baptiste Liger, Lire. Une pépite. Sandrine Collette confirme son immense talent. Sandrine Bajos, Le Parisien.

Roman de 342 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage C’line. Il me tarde de découvrir ce titre 😊

Soie de Alessandro Baricco

Chronique de C’line


Vers 1860, Hervé Joncour vit à Lavilledieu dans le Vivarais, avec son épouse Hélène. Son métier est d’acheter au Maghreb et revendre aux sériculteurs locaux des vers à soie. Il part chaque année pour en acheter et le revend à son retour. Le reste de l’année, il mène une vie oisive.
Mais la pébrine menace son commerce et il doit trouver un autre fournisseur. Sur les conseils d’un des sériculteurs, Baldabiou, il part au Japon afin d’acheter des œufs sains. Après un long périple, il rencontre un seigneur Hara Kei et sa jeune maîtresse. Il accomplit sa mission et revient chez lui avec les vers à soie d’une qualité exceptionnelle…
Ce livre est, selon moi, un bijou. Il se lit d’une traite, nous voyageons avec Hervé entre Lavilledieu et le Japon, et sommes transportés dans une histoire mélancolique mais si poétique. Je n’ai pas grand chose à écrire dessus, il faut le lire pour être emporté dans ce joli voyage.

Cette lecture valide :

La lettre A du prénom d’auteur du défi Le Petit Bac

A propos du livre :

Résumé : Vers 1860, pour sauver les élevages de vers à soie contaminés par une épidémie, Hervé Joncour entreprend quatre expéditions au Japon pour acheter des œufs sains. Entre les monts du Vivarais et le Japon, c’est le choc de deux mondes, une histoire d’amour et de guerre, une alchimie merveilleuse qui tisse le roman de fils impalpables. Des voyages longs et dangereux, des amours impossibles qui se poursuivent sans jamais avoir commencé, des personnages de désirs et de passions, le velours d’une voix, la sacralisation d’un tissu magnifique et sensuel, et la lenteur, la lenteur des saisons et du temps immuable. Soie, publié en Italie en 1996 et en France en 1997, est devenu en quelques mois un roman culte – succès mérité pour le plus raffiné des jeunes écrivains italiens. Une alchimie merveilleuse tisse de fils impalpables ce roman, devenu en quelques mois un livre culte. 

Roman de 144 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Céline. J’avais beaucoup aimé ce petit roman si doux et si intense à la fois ❤

Antigone de Jean Anouilh

Chronique de C’line


Tragédie en 1 acte, écrite en 1941-42 par Jean Anouilh et jouée en 1944.
Antigone est la fille d’Œdipe et de Jocaste. Après le suicide de Jocaste et l’exil d’Œdipe, leurs fils, Etéocle et Polynice, qui devaient régner à tour de rôle, se sont entretués devant les portes de Thèbes pour le pouvoir. Créon, leur oncle est maintenant le Roi. Il a décrété qu’Etéocle aurait droit à de grandes funérailles, mais que Polynice, qui a déclenché la guerre (lorsqu’Etéocle a refusé de lui rendre le pouvoir), serait laissé sans sépulture et que, toute personne tentant de le recouvrir, sera condamnée à mort. Antigone, toutefois, décide d’aller enterrer son frère, défiant son Oncle et se condamnant ainsi à mort. La pièce présente donc comment elle va défier l’ordre établi et, malgré la volonté de tous à la convaincre d’arrêter son acte héroïquement inutile, elle va résister jusqu’à en mourir.

J’ai lu cette tragédie pour la 1ère fois au lycée et ce livre est devenu mon livre de chevet. Malgré sa place de choix près de mon lit, je ne l’avais pas relu depuis un long moment. Le confinement et le défi de Sally m’ont amené à le relire. Mon plaisir est resté intact. Les dialogues intenses décrivent si bien le profil de chaque personnage que je me suis retrouvée émue comme si je le lisais pour la première fois.




Cette lecture valide :

La lettre J du prénom d’auteur du défi Le Petit Bac

A propos du livre :

Résumé : «L’Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l’ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre.» Jean Anouilh. Nouvelle édition en 2016.

Pièce de théâtre de 128 pages – se la procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Céline. J’ai du mal à lire du théâtre mais ton enthousiasme est convaincant 🤗

Les Testaments de Margaret Atwood

Chronique de C’line

L’histoire se passe 15 ans après celle de la servante écarlate. Tante Lydia, Agnès, une jeune fille élevée dans Gilead et Daisy, élevée au Canada racontent leur parcours…
J’étais très enthousiaste et impatiente de lire cette suite, mais au bout de 100 pages j’avais anticipé où l’histoire menait… J’ai donc eu du mal à avancer car j’imaginais trop facilement la suite. Et puis, sur le dernier tiers du livre j’ai été enfin surprise et j’ai finalement apprécié la fin de l’histoire.




Cette lecture valide :

La lettre A du défi Abécédaire

A propos du livre :

Résumé : Le chef-d’œuvre dystopique de Margaret Atwood, La Servante écarlate, est devenu un classique contemporain… auquel elle offre aujourd’hui une spectaculaire conclusion dans cette suite éblouissante. Quinze ans après les événements de La Servante écarlate, le régime théocratique de la République de Galaad a toujours la mainmise sur le pouvoir, mais des signes ne trompent pas : il est en train de pourrir de l’intérieur. À cet instant crucial, les vies de trois femmes radicalement différentes convergent, avec des conséquences potentiellement explosives. Deux d’entre elles ont grandi de part et d’autre de la frontière : l’une à Galaad, comme la fille privilégiée d’un Commandant de haut rang, et l’autre au Canada, où elle participe à des manifestations contre Galaad tout en suivant sur le petit écran les horreurs dont le régime se rend coupable. Aux voix de ces deux jeunes femmes appartenant à la première génération à avoir grandi sous cet ordre nouveau se mêle une troisième, celle d’un des bourreaux du régime, dont le pouvoir repose sur les secrets qu’elle a recueillis sans scrupules pour un usage impitoyable. Et ce sont ces secrets depuis longtemps enfouis qui vont réunir ces trois femmes, forçant chacune à s’accepter et à accepter de défendre ses convictions profondes. En dévoilant l’histoire des femmes des Testaments, Margaret Atwood nous donne à voir les rouages internes de Galaad dans un savant mélange de suspense haletant, de vivacité d’esprit et de virtuosité créatrice.

Roman de 541 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage C’line. Pas encore ouverte, cette suite me fait pourtant de l’œil. Il faudra néanmoins que je relise La Servance écarlate car je suis « polluée » par la série 😉

Vernon Subutex – Tome 1 de Virginie Despentes

Chronique de C’line

« Vernon Subutex est un des disquaires les plus célèbres de Paris des années 1980, mais, à la suite de la crise du disque, il doit fermer son magasin. Dès lors, passif et mou, il vit durant un moment des aides sociales en évitant au maximum de sortir de chez lui. Il est aidé ponctuellement par Alex Bleach, un ami de jeunesse, devenu une star de la musique. Mais ce dernier meurt de ses excès. Vernon atteint est alors expulsé de son appartement, ne pouvant payer son loyer. Commence alors son errance de chambres d’hôtels aux canapés d’amis… En parallèle de son histoire, d’autres personnages apparaissent gravitant autour du décès d’Alex…
Malgré le langage plutôt cru du texte, c’est très bien écrit. J’ai opté pour la version audio et la voix de Jacques Frantz qui est parfaitement adaptée.
J’ai hâte d’écouter la suite… »



Cette lecture valide :

La lettre D du défi Abécédaire

A propos du livre :

Résumé :  Qui est Vernon Subutex ? Une légende urbaine. Un ange déchu. Un disparu qui ne cesse de ressurgir. Le détenteur d’un secret. Le dernier témoin d’un monde révolu. L’ultime visage de notre comédie inhumaine. Notre fantôme à tous. « Magistral et fulgurant. Une œuvre d’art. » François Busnel, L’Express. « Dans cette peinture d’une France qui dégringole dans la haine et la précarité, Virginie Despentes touche au sommet de son art. » Alexis Brocas, Le Magazine littéraire. « Une comédie humaine d’aujourd’hui dont Balzac pourrait bien se délecter. » Pierre Vavasseur, Le Parisien.

Roman de 432 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage C’line. J’ai adoré cette trilogie 😍😍😍

Marie-Antoinette de Stefan Zweig

Chronique de C’line

La vie de la dernière Reine de l’ancien Régime. Intelligente mais refusant de comprendre (du moins à temps) que son « comportement royal » n’est plus en phase avec son époque.
Elle passera toutefois d’une jeune fille/femme puérile et dépensière à une femme forte et digne.

Si j’aime depuis longtemps Zweig, je ne ne suis pas fan des biographies en général. Cela dit, j’ai éprouvé beaucoup de plaisir dans cette lecture grâce à la qualité d’écriture de l’auteur bien évidemment mais aussi grâce à la qualité du fond historique.

En effet, avec une écriture fluide et contemporaine, j’ai trouvé que l’auteur, au-delà de la vie même de Marie-Antoinette, décrit et analyse avec intelligence une époque charnière de l’Histoire de France et ses personnages célèbres.


 

Cette lecture valide :

La lettre Z du défi Abécédaire

A propos du livre :

Résumé : Vilipendée par les uns, sanctifiée par les autres, l’« Autrichienne » Marie-Antoinette est la reine la plus méconnue de l’histoire de France. Il fallut attendre Stefan Zweig, en 1933, pour que la passion cède à la vérité. S’appuyant sur les archives de l’Empire autrichien et sur la correspondance du comte Axel de Fersen, qu’il fut  le premier à pouvoir consulter intégralement, Stefan Zweig retrace avec sensibilité et rigueur l’évolution de la jeune princesse, trop tôt appelée au trône, que la faiblesse et l’impuissance temporaire de Louis XVI vont précipiter dans un tourbillon de distractions et de fêtes. Dans ce contexte, la sombre affaire du collier, habilement exploitée par ses nombreux ennemis à la cour de France, va inexorablement éloigner Marie-Antoinette de son peuple. Tracé avec humanité et pénétration, ce portrait est assurément un des chefs-d’oeuvre de la biographie classique, où excella l’auteur de Trois poètes de leur vie et de Vingt-quatre heures de la vie d’une femme .

Biographie de 506 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage C’line. Je conseille également la biographie de Marie Stuart du même auteur 😊

La Plus Précieuse Des Marchandises, Un Conte de Jean-Claude Grumberg

Chronique de C’line

Présenté sous forme de conte, le texte raconte l’histoire d’un couple de bûcherons très pauvres et malheureux. La « pauvre bûcheronne » prie chaque jour que les Dieux lui offrent les joies de connaître la maternité et regarde avec envie des trains qui passent chaque jour devant elle – qu’elle imagine emplis de marchandises qui l’aideraient tant à survivre.
En parallèle, un couple et 2 enfants juifs en route vers une mort certaine, traversent, en plein hiver et dans un train, les bois où vivent les bûcherons… 
Et voilà que, un jour, la bûcheronne est exaucée de ses prières quand un de ces trains lui envoie la plus précieuse des marchandises…

Ce conte très court se lit d’une traite. L’auteur parvient avec poésie à décrire l’ignorance des uns, la cruauté des autres et l’insoutenable réalité pour tant d’autres.

J’ai beaucoup aimé.

Cette lecture valide :

À propos du livre

  • Résumé : Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons… Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale. La guerre mondiale, oui oui oui oui oui. J.-Cl. G.
  • Roman de 128 pagesse le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage C’line . Ce conte est une pépite de 2019 😍

Nouvelles voies de Laurence Martin

Chronique de C’line

Recueil de 10 nouvelles dont les histoires ont principalement comme objet de traiter de la relation parents-enfants.
De nouvelle en nouvelle, pourtant, nous changeons d’univers, de pays, de région, de milieu social…
J’avais beaucoup aimé le premier livre de l’auteure et c’est donc avec impatience que j’ai acheté le deuxième livre et je n’ai pas été déçue.
Je suis passée par un arc-en-ciel d’émotions, du rire aux larmes, avec beaucoup de plaisir.
Mes nouvelles préférées :
– Ma chance
– L’amour-propre
– Les colonies
– Double-crème
Et bien sur… La mort dans l’âme… sur laquelle j’ai beaucoup pleuré…

Cette lecture valide :

À propos du livre

  • Résumé : Pour quelles raisons partiriez-vous ? Quelle autre vie ? Quelles nouvelles voies ? Vous décideriez-vous dans l’heure ou prendriez-vous votre temps ? Voici le récit de départs irréfléchis ou orchestrés, volontaires, subis ou rêvés… définitifs, libérateurs. Au travers de ces dix nouvelles, l’auteure vous invite à suivre des personnages en quête d’un autre destin.
  • Recueil de 142 pagesse le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage C’line . J’ai également été très touchée par la belle plume de Laurence Martin qui nous livre ici un condensé d’émotions et de douceur

22/11/63 Stephen King

Chronique de C’line

Jake Epping est, à 35 ans, professeur d’anglais au lycée de Lisbon Falls dans le Maine (USA). Il y vit seul depuis que Christie, son épouse – étant parvenue à se sortir de l’alcoolisme dans lequel elle s’était noyée tout au long de leur mariage et même avant leur rencontre – a demandé de divorce.

Le patron du snack où Jake a ses habitudes, Al Templeton, l’appelle un soir pour lui demander son aide. En fait, Al a, dans sa gargote, un endroit où l’on peut remonter le temps jusqu’en 1958. Souffrant d’un cancer en phase terminale, il demande à Jake de partir dans le passé pour tenter d’empêcher l’assassinat de JFK je 22/11/1963 à Dallas. Commence alors pour Jake une longue aventure dans l’Amérique des années 50/60, peuplée de rebondissements, déconvenues, bonheurs et malheurs.

J’ai tout simplement adoré ce livre. J’ai été prise dans l’histoire dès le début et ai eu du mal à suspendre ma lecture pour aller travailler ou pour dormir.
Ayant lu « Ça » il y a quelques mois, j’ai adoré la période que Jake passe à Derry et le clin d’œil au livre publié en 1986.

La description de l’Amérique de la fin des années 50 / débuts 60’s et toute l’investigation historique est formidablement bien menée et je tremblais d’impatience en avançant dans l’histoire…

Cette lecture valide :

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage C’line . J’ai également beaucoup aimé ce roman qui contient de très belles pages sur l’Amérique de la fin des années 50. Je le recommande souvent à ceux qui aimeraient découvrir Stephen King sans savoir qu’il écrit aussi de la littérature blanche…ou presque 😉