JEUX LIT AVEC SALLY : Un livre québécois

C’était le thème du club de lecture du mois d’août

Nous étions 5 à explorer le sujet

Amélie a lu

Résumé : Nitassinan, août 1936. Sur ordre du gouvernement canadien, tous les jeunes Innus sont arrachés à leurs familles et conduits à plus d’un millier de kilomètres, dans le pensionnat de Fort George, tenu par des religieux catholiques. Chaque jour, les coups pleuvent : tout est bon pour « tuer l’Indien dans l’enfant ». Montréal, 2013. L’avocate Audrey Duval recherche des survivants. Dans une réserve de la Côte-Nord, elle rencontre Marie, une vieille Innue, qui va lui raconter tout ce qui s’est passé à Fort George, les violences au quotidien, mais aussi l’amour et l’amitié. Un roman d’une grande sensibilité qui dévoile un pan méconnu de l’histoire des Amérindiens du Québec, par l’auteur de Kukum.

Roman de 268 pages – se le procurer

La Chronique dAmélie

Ceux qui ont eu le bonheur de lire « Kukum » ne me contrediront sans doute pas, entrer dans la culture innue par cette porte fut une expérience intense, belle, douce. Suivre à pas de velours les traces d’Almanda reste et restera un sentiment unique dans ma vie de lectrice.
On y percevait pourtant dans sa deuxième partie une bonne part du lugubre destin que le pays réservait à ses autochtones et à leur terre. Déjà c’était un déchirement, mais rien de comparable avec la lecture de « Maikan ».

Dans la nouvelle parution de la collection Talismans, Michel Jean se rend cette fois au cœur de l’ignominie.

Dans une obsession de destruction culturelle, plus proprement renommée « assimilation », le gouvernement Canadien s’est octroyé le droit de séparer des enfants autochtones de leurs familles. Les envoyant dans des pensionnats religieux dont le rôle était de « tuer l’indien dans l’enfant », il les a ainsi exposés à de nombreuses tortures physiques et morales.

Là où tout n’est que brutalité, violence et domination, Michel Jean ose s’armer d’un style délicat et pudique. L’effet obtenu, loin d’atténuer la colère du lecteur, intensifie le sentiment d’injustice qui suppure de toutes ces blessures inqualifiables assénées aux corps et aux âmes.

Par le biais des histoires croisées d’une avocate énergique et de trois pensionnaires définitivement marqués par leur vécu dans le pensionnat de Fort George, les pages se tournent tandis qu’un sentiment doux-amer s’installe. Certaines choses ne peuvent être réparées, mais elles doivent être racontées.

J’ai été particulièrement émue par Marie, Virginie et Charles, qui dans la douleur ont su puiser la lumière les uns dans les yeux des autres et l’apaisement dans la chaleur d’un geste. J’ai aimé voir peu à peu Audrey afficher un visage plus doux, plus empathique et montrer qu’elle n’était pas qu’une exécutante armée d’une bonne intention de façade.

Ce livre vous mettra en rage, mais lisez-le !

Maggy a lu

Résumé : Une île non loin de Québec où les étés ont des allures de paradis. C’est là que les cinq enfants Miller, bientôt six, grandissent entourés d’amour, dans une maison aux portes ouvertes en grand. C’est que Gabrielle, leur mère, et Edward, leur père, n’hésitent pas à accueillir ceux dont la fortune, contrairement à la leur, n’a pas survécu au krach de 1929. Dans une société encore très puritaine dominée par une Église implacable pour les femmes, Gabrielle défend farouchement son clan et ce goût du bonheur qu’elle transmet à ses enfants aussi passionnés d’elle. « Marie Laberge signe une fresque vivante et généreuse. » Michel Grisolia – L’Express

Roman de 896 pages – se le procurer

La Chronique de Maggy

Je vais aller un peu à contre-courant des traditionnelles critiques écrites pour cette trilogie.
Je dois bien avouer que le contenu n’est pas inintéressant car beaucoup de thèmes sont abordés, sous l’angle canadien de surcroît. Donc, les ingrédients étaient là pour que je passe un bon moment: la condition de la femme dans les années 1930, le combat des suffragettes, les difficultés à allier religion et vie de couple, … le tout parsemé d’expressions québécoises. Mais finalement, j’ai eu l’impression de lire un roman de mœurs, et il faut bien avouer que durant le premier tiers je me suis franchement ennuyée.


Sans remettre en cause la qualité d’écriture de l’autrice, je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages et j’ai trouvé qu’il y avait vraiment trop de longueurs. La deuxième moitié m’a davantage intéressée, sans pour autant me captiver.
Bref, une déception qui ne me pousse pas à découvrir la suite de la série.


Priscilla a lu

Résumé : L’amour ne se rêve pas, il se vit ! Alors qu’elle s’attend à une demande en mariage, Sarah, pétillante trentenaire, tombe de haut lorsque Gabriel lui annonce qu’il la quitte. Profondément blessée par cette trahison, elle prend une décision radicale : se jeter à corps perdu dans son agence de relations publiques. Sept ans plus tard, Sarah enchaîne les succès professionnels et assume son célibat qui la protège d’une nouvelle désillusion amoureuse. Mais est-il si simple de renoncer à l’amour ?

Roman de 348 pages – se le procurer

La Chronique de Priscilla

J’aime bien ces histoires qui parlent d’amour mais sans romance 😁


Sarah, l’héroïne, est à la fois attachante, drôle, intéressante, intelligente, et surtout tout à fait crédible ( critère très important à mes yeux !)


L’auteure, elle, sait parfaitement faire passer des émotions et des messages forts tout en légèreté, avec une petite touche de cynisme qui me plaît particulièrement bien.


Pour résumer le fond est sympa, la forme tout autant…il y a donc de quoi passer un bon moment de lecture ! Pour moi ça l’a été en tout cas 🙂

Sofinette a lu

Résumé : Né en 1185 en pays Cathare, Gondemar, fils du seigneur de Rossal, n’est pas un enfant comme les autres. Il est né voilé, signe de malédiction. À 14 ans, il fait la connaissance de Bertrand de Montbard, ancien templier et maître d’armes redoutable qui protège le village des brigands. Au fil des années, Gondemar devient un guerrier féroce. Jusqu’au jour où il est assassiné. Après un séjour en enfer, il revient d’entre les morts avec pour mission de protéger  » la Vérité « . L’enjeu de cette quête où vont s’affronter Cathares, Templiers, Croisés et Parfaits : le salut de son âme !  » Impossible de lâcher ce thriller ésotérique nourri de détails sur le quotidien des seigneuries et les jeux de pouvoirs entre l’Église et les rois.  » Ça m’intéresse

Roman de 544 pages – Se le procurer

Chronique de Sofinette

Fils inespéré du vieux seigneur Florent de Rossal, Gondemar nait « voilé » et est donc décrété damné par tout le monde. Craint ou ignoré, il grandit solitaire auprès d’un père qu’il trouve trop faible envers ses serfs. Suite à une attaque de brigands qui massacrent et vandalisent la seigneurie de Rossal, Florent embauche un vieux soldat pour faire l’éducation militaire de son héritier. Eduqué à la dure, le petit Gondemar se révèle un tyran qui prendra la place de son père et mènera sa seigneurie à sa perte. Au cours d’un combat vengeur avec les brigands qui avaient attaqué son village. il meurt et se retrouve aux portes de l’Enfer où un archange lui propose un marché : revenir sur terre pour sauver son âme en défendant la Vérité.
Nous retrouvons donc notre tyran dans le Sud Ouest de la France où, de croisé en chasse des hérétiques, il se retrouve à devoir prendre la défense de ces mêmes cathares…
J’avais découvert Hervé GAGNON, auteur canadien, avec la série Malefica que j’avais adorée. Je retrouve avec délice cette écriture fluide et très référencée historique avec cette fois-ci comme toile de fond, la croisade contre les Cathares au XIIe siècle. »

Sally Rose a lu

Résumé : Dans un monde hostile et froid, où règnent la misère et l’obscurité, des enfants cherchent, à l’ombre de leur grand-mère toute-puissante, à préserver coûte que coûte le feu de leur rébellion et de leur désir d’innocence. Né par un matin d’hiver, Emmanuel réussira-t-il, au terme de sa première saison d’existence, à poursuivre cette lutte farouche pour la vie par la révolte, par la poésie et par l’amour ? Née en 1939 au Québec, Marie-Claire Blais est l’autrice d’une œuvre romanesque, poétique et théâtrale reconnue et récompensée dans le monde entier.  » C’est l’explosion d’une telle accumulation de forces que nous en demeurons étourdis… Le génie est là…  » Le Figaro  » L’autrice québécoise vivante la plus acclamée par la critique.  » The New York Times

Roman de 192 pages – se le procurer

Chronique de Sally Rose

Emmanuel nait un matin d’hiver dans une famille nombreuse et pauvre du Québec.
Je n’ai pas relevé d’élément qui permette de dater le récit mais ça doit être fin XIXe ou début XXe.
Durant cet hiver, quelques changements vont intervenir dans cette famille mais rien d’exceptionnel si on considère comme banals le décès d’adolescents et la vie dépravée de certains moines.
Car l’objet du roman est, me semble-t-il, d’aborder les sujets de la maladie, de l’inceste et de la pédophilie dans un environnement pauvre, misérable.
Je dis, me semble-t-il, car j’ai trouvé le récit assez brouillon avec des passages narratifs et des extraits de journal intime, des allers-retours dans la chronologie mais sans repères, je me suis perdue plus d’une fois.
Bien qu’il soit court, ce roman a été difficile à lire car trop confus à mon goût.

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En décembre, Jeux Lit Avec Sally

Le club de lecture

Une saga familiale

En décembre, beaucoup d’entre nous se préparent à la grande réunion de famille autour des fêtes de fin d’année : plaisir, contrainte, rancœur, jalousie, joie et partage, de multiples situations président à ces réunions. C’est la bonne période pour se plonger dans le contexte familial des personnages de littérature.

Pour les séries, seul le tome 1 sera accepté

Le nombre de participants est limité à 10. Inscrivez-vous !

Participants :

  • Amélie
  • Kadeline
  • Laehb
  • Maggy
  • Priscilla
  • Sofinette
  • Sally Rose

Les lectures communes

  • Le classique du mois : Pauline de George Sand – s’inscrire
  • Le polar du mois : Le Journal de Claire Cassidy d’Elly Griffiths- s’inscrire
  • Le roman du mois : L’Ours est un écrivain comme les autres de William Kotzwinkle – s’inscrire

En novembre, Jeux Lit Avec Sally

Le club de lecture

Un roman historique

C’est la grande histoire qui façonne notre présent. Elle est une forte source d’inspiration pour les écrivains tant en littérature générale qu’en littérature noire.

Le nombre de participants est limité à 10. Inscrivez-vous !

Participants :

  • Audrey
  • AudreyT
  • Laehb
  • Maggy
  • Priscilla
  • Ptitmousse
  • Tremb77
  • Sally Rose

Les lectures communes

  • Le classique du mois : Carmen de Prosper Mérimée – s’inscrire
  • Le polar du mois : Le Dilemme de B.A. Paris- s’inscrire
  • Le roman du mois : L’Amour sans le faire de Serge Joncour – s’inscrire

En octobre, Jeux Lit Avec Sally

Le club de lecture

Un titre lauréat du prix Femina

C’est bientôt la saison des prix littéraires ! Voici la liste des titres qui ont déjà reçu le prix Femina.

Le nombre de participants est limité à 10. Inscrivez-vous !

Participants :

  • AudreyT
  • Maggy
  • Tremb77
  • Sally Rose

Les lectures communes

  • Le classique du mois : Clarissa de Stefan Zweig – s’inscrire
  • Le polar du mois : Tension extrême de Sylvain Forge – s’inscrire
  • Le roman du mois : Assez de bleu dans le ciel de Maggie O’ Farrell – s’inscrire

JEUX LIT AVEC SALLY : La couleur jaune apparaît sur la couverture

C’était le thème du club de lecture du mois de juillet

Nous étions 6 à explorer le sujet

Audrey a lu

Résumé : God damned ! Voilà que James Lacey, le charmant voisin d’Agatha Raisin, a disparu ! Renonçant à lui passer la bague au doigt, comme il le lui avait promis. C’est mal connaître Agatha. Délaissant son village des Cotswolds pour Chypre, où James et elle avaient prévu de célébrer leur lune de miel, elle part sur les traces de l’élu de son cœur, bien décidée à lui remettre la main dessus ! Mais à peine l’a-t-elle retrouvé, pas le temps de s’expliquer : une touriste britannique est tuée sous leurs yeux. Fidèle à sa réputation, Agatha se lance dans l’enquête, quitte à laisser filer James, las de ses excentricités… Avec plus de 200 000 exemplaires vendus, Agatha Raisin, l’héritière très spirituelle de Miss Marple version rock, a imposé sa personnalité loufoque et irrésistible. Vous reprendrez bien un peu de Worcestershire sauce dans votre thé ?

Roman de 290 pages – se le procurer

Une enquête légère, peut-être un peu trop légère à mon goût. Agatha Raisin, dans sa folle envie de reconquérir James Lacey (pourquoi ???) le suit dans ce qui devait être leur lune de miel : Chypre. Or, à l’instar de Miss Marple, les meurtres la suivent. De quoi pimenter leur quotidien sur place et rendre infernales ces vacances idylliques.

J’avoue être partagée sur cette enquête. On sait que ce sera léger mais pour le coup, je l’ai trouvé bien longue à venir. Surtout qu’on a l’impression que le meurtrier va se découvrir plus parce qu’il a peur qu’Agatha, avec sa réputation, s’en mêle, que parce qu’Agatha s’en mêle vraiment. L’aspect enquête est donc laissée de côté et les sentiments amoureux d’Agatha ont leur bonne place. Une trop bonne place à mon goût. La relation James-Agatha a de quoi lasser, je sais que je ne suis pas la première à le penser.
Le petit plus est le dépaysement de ce récit. La lecture, durant mes vacances d’été, m’a donné bien envie de découvrir l’île de Chypre et son histoire riche…

Kadeline a lu

Résumé : Les courants du Flux qui relient les systèmes stellaires de l’Interdépendance s’effondrent les uns après les autres. Conscients du danger, les plus riches se sont réfugiés au Bout, la seule planète habitable de l’empire. Ailleurs, quelques uns se mobilisent pour venir en aide aux plus démunis : Kiva Lagos Marce Claremont, Tomas Chênevert et l’Emperox Griselda II. Dernier volume de la série.

Roman de 320 pages – se le procurer

La Chronique concerne l’ensemble de la trilogie

L’interdépendance est un système de gestion de planètes. Grâce aux flux qui permettent un voyage rapide, chaque planète est spécialisée. Chacune dépend donc de toutes les autres pour sa survie. Si cette répartition semble un excellent gage de paix, elle est aussi sa principale faiblesse : que faire quand les flux sont en train de disparaitre, isolant des planètes qui peuvent survivre en autarcie ? 
C’est au début de cet événement critique, que l’on rencontre Cardénia, Kiva et Marce. Trois personnages dont l’importance et l’entente sont a priori plus qu’improbables et pourtant ils sont au cœur du plus grand chambardement depuis des siècles. Entre un scientifique doué mais maladroit, une emperox arrivée là par défaut et une fille de guilde malembouchée ne pensant qu’au sexe et au profit, l’avenir de l’interdépendance est mal partie. Comme l’effondrement de l’empire n’est pas suffisant, on peut ajouter une bonne dose de manigances pour prendre le pouvoir et sauver sa peau.
L’idée de base et l’univers sont géniaux. Les personnages principaux et secondaires sont haut en couleur tout en étant crédibles. Les manigances sont bien pensées et nombreuses. Les différentes problématiques sur ce que les puissants considèrent comme primordial en période de crise est angoissant de réalité. J’ai beaucoup aimé la variété de personnages féminins qui chacun à sa façon est réussi. Sur le même principe, la gestion des règles est un détail de l’histoire très pertinent. Entre réflexions politiques, actions, aventures, complots et personnages il y a tout pour passer un bon moment.
Et pour conclure sur cette excellente trilogie, on retrouve ce qui pour moi est la force de cet auteur, de l’humour et des réparties aux petits oignons.

Laehb a lu

Résumé : Quand Sheila Webb, jeune secrétaire intérimaire, arrive au 19, Wilbraham Crescent, elle trouve la porte ouverte. Elle s’installe au salon pour attendre le retour de Miss Pebmarsh qui a loué ses services pour l’après-midi. Surprise ! Elle découvre la pièce encombrée de cinq pendules qui avancent toutes d’une heure. Mais une surprise plus grande encore l’attend : le corps d’un homme caché derrière le canapé. Quand Miss Pebmarsh arrive enfin, elle est bien incapable d’expliquer quoi que ce soit… En effet Miss Pebmarsh est aveugle ! Heureusement Hercule Poirot, tout jeune retraité, a tout son temps pour venir démêler l’écheveau de cet imbroglio.  Traduit de l’anglais par Jean-Marc Mendel

Roman de 230 pages – se le procurer

La Chronique de Laehb

Encore une enquête où malgré tous les indices en poche je n’ai même pas entraperçu les motivations à cette mise en scène.  J’avais soupçonné le bon personnage mais n’avais aucune idée du pourquoi ni du comment. Il faut reconnaître que cette intrigue est particulièrement tordue, voire particulièrement tirée par les cheveux !
Le grand Hercule Poirot le dit lui-même,  on croirait lire une enquête policière de roman de gare.
J’y ai vu un clin d’œil d’ Agatha Christie à bon nombre de romans plus invraisemblables les uns que les autres mais qui ravissent le lecteur.  On se fait trimbaler de bout en bout et on en redemande !

Maggy a lu

Résumé : Un nouveau départ, l’envie d’y croire… Quand Axel, son mari, lui a proposé de quitter Paris et de déménager aux Engoulevents, le vieux manoir normand un peu délabré dont il a hérité, Margaux a dit oui. C’est vrai, les enfants auront plus de place ; lui, historien, n’a besoin que d’une bibliothèque et d’une bonne connexion internet ; elle, décoratrice, retrouvera facilement des clients. Et ils pourront toujours transformer une partie du domaine en gîte de charme. Mais si Margaux a accepté, c’est aussi pour une autre raison : elle veut tourner la page après une aventure qu’elle regrette encore et donner une nouvelle chance à son couple. Saura-t-elle trouver sa place dans un lieu chargé d’une histoire qui n’est pas la sienne ? Et comment regagner la confiance d’Axel ? Pourra-t-elle oublier ce qu’elle a laissé derrière elle, à Paris ? Axel, de son côté, réussira-t-il à revivre auprès de celle qu’il pensait si bien connaître ? Parviendra-t-il à se confronter à son passé et à faire des Engoulevents un véritable foyer ? Réparer les murs pour mieux réparer les cœurs. Pour ces deux âmes blessées reste L’espoir que le meilleur est à venir…

Roman de 265 pages. Se le procurer

La Chronique de Maggy

 Axel et Margaux ont quitté Paris pour investir le manoir des Engoulevents, héritage familial d’Axel. Quitter la Capitale où Margaux est bien implantée en tant qu’architecte paysagiste est un grand risque. Mais la Normandie est supposée être un nouveau départ pour le couple et ses deux enfants. Parce que Margaux a trompé Axel et que malgré cela, ils veulent se retrouver, retrouver la confiance qui les unissait, ressouder leurs liens… La terre d’enfance d’Axel sera-t-elle propice à cette reconstruction ou finira-t-elle par totalement détruire leur couple?

Quand on ouvre un roman de Françoise Bourdin, on sait à quoi s’attendre. Et pour moi, ses romans sont toujours des lectures doudou.
Comme d’habitude, l’autrice s’est attachée à une problématique universelle (le reconstruction d’un couple après un adultère), a campé ses personnages dans une région qu’elle n’hésite pas à mettre en avant pour servir l’intrigue (la Normandie, qu’elle connait bien puisque c’est là qu’elle réside), a construit des personnages qui ressemblent un peu à Monsieur et Madame tout le monde et a saupoudré le tout de beaucoup de bienveillance.

Comme assez régulièrement dans ses écrits, Françoise Bourdin fait la part belle aux personnages masculins et très vite on avale les pages aux côtés d’une famille sympathique qu’on aimerait bien avoir comme voisins.

La cuvée Bourdin 2021 reste donc dans la lignée classique de sa bibliographie et c’est tant mieux !

Sofinette a lu

Résumé : Providence, le grand nulle part. La bande d’Hugo, dit Bohem, s’englue dans un avenir opaque. Pour s’en affranchir, vivants et libres, ces rêveurs intrépides entreprennent une traversée du pays qui n’épargnera rien ni personne. Guidant leur devoir d’insoumission, trois valeurs tutélaires : loyauté, honneur et respect. Sur la route, Bohem et les siens feront l’expérience de la vie, splendide et décadente. A la fin du voyage, au bout de l’initiation, un horizon : la liberté. Jusqu’où iriez-vous par amour de la liberté?

Roman de 496 pages – Se le procurer

Chronique de Sofinette

Liberté, liberté chérie… Que dire qui n’ait pas déjà été dit sur cette merveille de roman de LŒVENBRUCK « Nous rêvions juste de liberté » ?
Basiquement, c’est l’histoire d’une bande d’ados « à la vie à la mort » qui décide de quitter la petite ville miséreuse de Providence pour tracer la route à motos. De rencontres en amitiés et en amour, de drogues en crimes et en meurtres, la bande de Bohem va-t-elle résister aux galères et à l’âge adulte ?
Un road movie splendide, poignant, irrésistible, une écriture fluide, rapide, captivante… à lire absolument !! »

Sally Rose a lu

Résumé : Voici les péripéties poignantes et drôles de Junior, un jeune Indien Spokane, né dans une Réserve. Rien ne lui sera épargné – il a été le bébé qui a survécu par miracle, l’enfant dont on se moque et il est désormais l’adolescent qui subit en soupirant coups de poings et coups du sort. Jusqu’au jour où cet éternel optimiste réalise qu’un déplorable avenir l’attend s’il ne quitte pas la Réserve. Admis à Reardan, une école prestigieuse surtout fréquentée par les Blancs, Junior se sent devenir un Indien à temps partiel…   « Vraiment excellent, poignant et hilarant, réconfortant et sincère, sage et intelligent… » Neil Gaiman

Roman de 288 pages – se le procurer

Chronique de Sally Rose

Junior est né avec une hydrocéphalie dans une réserve indienne.
Autant dire que son départ dans la vie était empreint de difficultés.
Junior nous raconte son enfance dans la réserve, sa famille, son meilleur ami, l’école, le basket …
Sa vie va être profondément modifiée lorsqu’il décidera d’aller à l’école des blancs.
C’est avec un humour décapant que l’auteur retrace son enfance passée sous le sceau de la différence, celui de la malformation et du racisme.
Les situations cruelles deviennent cocasses tant le narrateur est animé par le pardon et l’espoir.
Un très beau livre adressé à la jeunesse.
A noter de sympathiques illustrations dans la tonalité du récit

JEUX LIT AVEC SALLY : Duo d’auteurs – Livre écrit à quatre mains

C’était le thème du club de lecture du mois de juin

Nous étions 5 à explorer le sujet

Kadeline a lu

Résumé : La France coloniale vit ses derniers feux. Chez les Desforêt, sous la férule d’un père haut-fonctionnaire, on grandit dans l’idée d’une hiérarchie des races et des sexes. Les drames en Indochine, à Nouméa, puis la lecture de Simone de Beauvoir conduiront la mère, Mona, et la fille, Lucie, à s’émanciper. Une liberté conquise à deux, qui conduira au militantisme et à la révolution, jusque dans les bras d’un certain Fidel Castro… Au-delà du roman, il y a aussi cette promesse crépusculaire entre Évelyne Pisier, 75 ans, et Caroline Laurent, 28 ans, leur amitié folle, comme une ultime transmission. Cet ouvrage a reçu le Grand Prix des lycéennes de ELLE, le Prix Marguerite Duras et le Prix Première Plume

Roman de 480 pages – se le procurer

Il y a des livres qu’on a du mal à sortir, de peur de ne pas l’aimer alors qu’on apprécie beaucoup une des personnes qui l’a écrit. C’est le cas pour Et soudain la liberté et qu’est-ce que j’ai eu tort de le laisser trainer, j’ai passé un excellent moment.
Evelyne Pisier est décédée pendant l’écriture de sa biographie romancée. Pendant celle-ci, une très belle amitié est née entre elle et son éditrice Caroline Laurent. Ce texte est un hybride où s’intercale les passages entre l’histoire initialement prévue et ceux contenant les réflexions, les doutes… de Caroline Laurent. Cette construction donne une histoire très intimiste avec des échos touchants. On navigue entre passé, présent et échos de passé plus vaste. La plume est belle et prend aux tripes.
Niveau histoire entre la fin du colonialisme, la naissance d’une conscience féministe et militante et la relation au communisme c’est une tranche d’histoire qui est mis en avant. C’est un beau texte intéressant et touchant.

Laehb a lu

Résumé : Quand le chauffeur de l’inspecteur Pendergast du FBI prie le lieutenant Vincent D’Agosta de le suivre, celui-ci s’attend à retrouver son ami dont il est sans nouvelles. Mais D’Agosta se voit confier une lettre dans laquelle son ami lui demande d’empêcher Diogène, son propre frère, de commettre un crime qui marquerait l’apothéose de sa carrière criminelle.

Roman de 528 pages – se le procurer

La Chronique de Laehb

Nouveau tome de la série Pendergast,  deuxième tome de la trilogie Diogène et toujours autant de plaisir à cette relecture.
Toute la folie et le machiavélisme de Diogène,  le frère tueur en série, se révèlent et atteignent un sadisme incroyable. Rien ne pourra le détourner de son macabre dessein : s’en prendre à son frère et le faire horriblement souffrir.
Comme d’habitude, le duo d’auteurs nous offre une intrigue très bien ficelée,  des rebondissements, du suspense et une terrible envie d’enchaîner avec le tome suivant.
Un bon petit pavé qui se dévore et nous délecte !

Maggy a lu

Résumé : TROUVEZ LA FAILLE L’aventure est loin d’être terminée pour le jeune archéologue Will Burrows et son ami Chester. Alors qu’ils sont toujours à la recherche du Dr Burrows, ils s’enfoncent de plus en plus dans les profondeurs souterraines. Comme si les choses n’étaient pas assez compliquées, les Styx trament un horrible complot qui pourrait avoir de terribles conséquences pour le monde d’en haut. Et même si les deux garçons rencontrent quelques alliés, Will n’est pas au bout de ses peines. Sa sœur n’en a pas encore fini avec lui… TROUVEZ LA FAILLE

Roman de 579 pages. Se le procurer

La Chronique de Maggy

 Nous avions laissé Will, Cal et Chester dans un train aux portes des Profondeurs. C’est là que nous les retrouvons dès la première page, toujours à la recherche du père adoptif de Will, le Dr Burrows.
Nous ferons aussi la connaissance de Sarah, la mère biologique de Will et Cal, et de deux renégats: Drake et Elliott qui permettront aux trois adolescents de survivre à travers ce monde effrayant qui se déploie sous le sol de Londres.

Ce deuxième tome est donc la suite directe du premier. Comme pressenti, l’univers qui y est décrit est plus riche que précédemment puisque nous passerons tout le récit sous terre. Malheureusement, à l’image du premier opus, le rythme a du mal à s’installer dans la première moitié pour s’ajuster parfaitement à mes attentes après un peu plus de 200 pages. Si dans le premier volume j’ai mis cela sur le compte de la mise en place du contexte et des personnages, ici, je m’explique moins cette baisse de régime assez longue alors que l’intrigue elle-même est trépidante. A voir si cela se confirme par la suite puisque la fin est telle qu’il est évident que je vais me procurer le tome suivant.

Sofinette a lu

Résumé : Le docteur Nora Kelly est stagiaire à l’Institut archéologique de Santa Fe. Depuis la mort de ses parents, le ranch familial a été laissé à l’abandon. Un soir, elle s’y rend et découvre la maison saccagée. Elle est agressée par une étrange créature dont elle ne sait s’il s’agit d’un homme ou d’un animal, qui lui réclame « la lettre ». Nora découvre alors un courrier écrit par son père quinze ans plus tôt, évoquant Quivira, la légendaire cité des Indiens anasazis, dont il confirme l’existence et la localisation. Nora parvient à convaincre son patron de financer une expédition. Prête à tout, elle ne s’attendait pas à avoir pour compagnie l’horreur et la mort.

Roman de 544 pages – Se le procurer

Chronique de Sofinette

En visitant le vieux ranch familial abandonné, Nora KELLY est agressée par deux créatures maléfiques qui lui réclament « la lettre ». En s’enfuyant, elle découvre cette lettre écrite par son père à sa mère, 20 ans plus tôt. Il y est fait mention de la découverte d’une cité perdue. Avec l’aide de l’Institut d’Archéologie dans lequel elle travaille et accompagnée par Sloane, la fille du patron, elle va marcher sur les traces de son père et diriger cette équipe à la recherche de la mystérieuse « cité d’or » de Quivira.
Très agréable moment de lecture, plutôt aventures que thriller d’après moi. Mais l’épopée semée d’embûches, de croche-pieds, de trahisons et de morts est écrite à un rythme effréné par ce duo Preston et Child et m’a fait découvrir par ailleurs, l’existence de cette ancienne civilisation amérindienne, les Anasaris.

Sally Rose a lu

Résumé : 2016. Morgan Scali n’est pas encore le terroriste le plus recherché d’une planète en danger. Traumatisé par la mort de sa femme, il a tout plaqué pour découvrir l’Afrique, sa beauté frappante, et les ravages qu’y commet l’Occident… 2028. Jusqu’où est prêt à aller le capitaine Julian Stark pour retrouver sa fille, que ses idéaux écologiques ont poussée dans la radicalisation violente ? Du Congo à l’île d’Oléron, le Bien et le Mal se livrent une guerre sans merci. Mais qui est qui et à qui la faute ?

Roman de 631 pages – se le procurer

Chronique de Sally Rose

Ce thriller est à associer à Islanova des mêmes auteurs. En effet, il raconte le passé et le futur des personnages qui ont participé à l’expérience du coup d’État.
Le contexte : l’eau est un bien rare et plus rare à certains endroits du monde qu’à d’autres.
Jusqu’où peut-on aller pour bousculer les consciences et obliger chacun à prendre ses responsabilités pour éviter la fin de l’humanité ?
C’est donc dans le cadre d’un roman sur l’écoterrorisme que les auteurs font passer un message qui leur tient à cœur : préserver l’eau et la distribuer de façon équitable à travers le monde. Car aujourd’hui, certains meurent de soif tandis que d’autres lavent leur voiture tous les jours.
Les auteurs souhaitent également apporter une réflexion philosophique sur le sujet de la violence qui pourrait servir les plus grandes causes. Au lecteur de démêler ses sentiments et sa rationalité.
C’est agréable à lire et la construction alternant le passé et l’avenir est un bon moyen de maintenir l’attention.
On peut regretter que l’engagement des auteurs n’apparaissent pas davantage, faisant de ce diptyque, un roman comme les autres.

JEUX LIT AVEC SALLY : Le titre commence par la lettre L (hors déterminants)

C’était le thème du club de lecture du mois de mai

Nous étions 5 à explorer le sujet

Kadeline a lu

Résumé : Tous les habitants de la belle cité de Liavek naissent avec une prédisposition à la magie, ici appelée « chance », dont le potentiel s’accroît tous les ans, à chaque anniversaire. Cependant seuls certains initiés sont capables de l’utiliser. La jeune Kaloo sent qu’elle pourrait faire partie des élus aptes à manipuler les forces surnaturelles, mais le chemin pour y parvenir est long et semé d’embûches. Il lui faudra notamment élucider le mystère de ses origines, dont elle ignore à peu près tout…

Roman de 282 pages – se le procurer

Liavek est un univers partagé créé par Emma Bull et Will Shetterly. Il a permis la création de 5 anthologies de nouvelles entre 1985 et 1990.
Liavek est une ville portuaire avec pour règle l’égalité entre hommes et femmes. C’est une ville de passage, très mélangée et prospère avec un tyran à sa tête. Il y a un système de magie intéressant, chaque habitant reçoit sa chance de l’année le jour de son anniversaire et s’il l’utilise sous forme de magie il devra le payer en poisse à la mi année. On n’est pas dans une ambiance moyenâgeuse, il y a des armes à feu. Cet univers est assez précurseur pour la fantasy et l’époque d’écriture.
Dans ce recueil, des nouvelles de différentes anthologies ont été regroupées pour se centrer autour du personnage de Kaloo et des écrits de Megan Lindholm (Robin Hobb).
Kaloo est une orpheline, elle grandit sans accès à sa chance. En grandissant elle décide de rechercher sa date de naissance pour enfin accéder à sa chance. En parallèle, on va suivre toute une galerie de personnages dont Dashif, l’âme damnée du tyran qui mène des enquêtes et maintient l’ordre.
J’ai adoré cet univers et ces nouvelles qui regroupées donnent un tout cohérent proche d’un roman. Il y a tout ce qui plait aux amateurs de fantasy : magie, manigances, jeux de pouvoirs, jalousie, vengeance… 
Un récit à trois voix pouvaient laisser imaginer un style hétérogène ne permettant pas une lecture fluide. Ce n’est pas du tout le cas, il y a une cohérence entre les écrits des auteurs et un humour cynique et/ou caustique qui sert de fil conducteur.
Si l’univers est précurseur, les thèmes abordés ici le sont majoritairement aussi. 
On parle ouvertement règles, puberté, contraception, consentement, handicap de manière normale et décomplexée. Il y a aussi une réplique qui montre que les relations lgbtq+ sont normales et acceptées.
Alors tout n’est pas précurseur, il y a une nouvelle avec un personnage qui tombe dans la fétichisation des corps noirs. Ça reste léger mais c’est présent donc je préfère le noter. En résumé, j’ai adoré ma lecture, cet univers, les personnages et les thèmes qui sont vraiment détonnants quand on les remet dans le contexte de l’époque et du genre littéraire.

Laehb a lu

Résumé : En 1888, Jenny Marton, une jeune prestidigitatrice de rue, vit avec sa mère, son lapin et sa colombe à New York. Un jour, l’experte en illusionnisme est engagée par le détective privé Robert Pinkerton afin d’enquêter sur les sœurs Fox, trois femmes à l’origine de l’engouement pour le spiritisme en Amérique. Premier roman.

Roman de 457 pages – se le procurer

La Chronique de Laehb

Le résumé m’a vraiment  tentée et la couverture sombre et mystérieuse a fini de me convaincre,  j’étais sûre de me régaler et la déception n’en est que plus grande.
Tous les ingrédients étaient réunis pour en faire un coup de cœur.
Une jeune héroïne intelligente et courageuse, magicienne de rue, est recrutée par la célèbre agence de détectives Pinkerton pour infiltrer le réseau / mouvement spirite dirigé par les sœurs Fox et accessoirement révéler la supercherie.
La narration alterne entre Jenny, notre héroïne, et des extraits des deux guides qui ne la quittent plus :
• Un guide de prestidigitation écrit par son défunt père qu’elle lit et relit pour parfaire ses tours.
• Un guide du parfait détective Pinkerton.
Si j’ai d’abord été conquise par ce procédé j’ai vite été lassée car malgré l’action et les rebondissements, le rythme reste mou et traîne trop en longueur.
J’ai peiné pour arriver au dénouement, qui n’en est pas vraiment un, mais ce premier roman est toutefois prometteur.


Maggy a lu

Résumé : Anathotep, pharaon hérétique, n’entend pas laisser la mort le déposséder de sa puissance ; c’est pourquoi il prépare ses funérailles comme on organise une expédition militaire et transforme son tombeau en forteresse capable de résister aux violeurs de sépulture. Mais d’étranges complots se préparent dans le monde des morts. Les pillards se pressent au seuil du labyrinthe défensif, tandis que Anouna, jeune embaumeuse de troisième classe, découvre qu’elle détient le moyen d’accéder au trésor funéraire de Pharaon, et que ce pouvoir, bien encombrant, va désormais placer sa vie sous le signe du danger.
Cependant, à trop vouloir forcer les portes du royaume d’en bas, ne risque-t-on pas d’en rester prisonnier… à jamais ?
L’auteur de L’Armure de vengeance transporte ici dans l’Egypte antique les ressorts du thriller et les hantises de son œuvre : la peur, les passions amoureuses les plus exacerbées. Ce roman envoûtant et sombre comme la pyramide d’Anathotep est sans conteste un de ses chefs-d’œuvres.

Roman de 313 pages. Se le procurer

La Chronique de Maggy

 Le nomarque de Sethep-Abou qui revendique le titre de pharaon, Anathotep, dépense toute l’énergie qu’il lui reste pour se préparer un passage dans l’au-delà. C’est qu’il veut s’assurer d’y conserver son rang et une cour prête à prendre en charge les tâches ingrates que les dieux lui assigneraient. Afin d’éviter que sa tombe ne soit pillée après sa mort, risquant de ruiner ainsi ses efforts, il s’adjoint les services de Dakomon architecte de génie qui n’a pas son pareil pour construire des labyrinthes et autres pièges dont on ne ressort jamais. Pendant ce temps, Netoub Ashra, pilleur de sépultures, prince des voleurs d’Egypte, fomente un complot pour ravir le trésor du pharaon et pour y parvenir, il aura besoin d’Anouna, une embaumeuse de troisième classe.

Difficile de classer ce roman, certainement à la croisée entre le thriller historique et le roman d’aventure.
Je ne connaissais pas la plume de Brussolo et j’ai apprécié sa façon de la manier à travers un vocabulaire riche et au service d’une intrigue également intéressante sur le fond. Nous sommes ici dans l’univers des croyances égyptiennes et des rites funéraires, abordés sans détour, ne nous épargnant pas certaines scènes assez crues. Cependant, un humour subtil parsème tout le récit, rendant un peu de légèreté à la lecture à travers la cocasserie de certains tableaux.

Il faut néanmoins avouer que je ne suis pas rentrée très rapidement dans l’intrigue et que j’ai lu les premiers chapitres avec un certain détachement. Jusqu’au bout je ne suis pas parvenue à m’attacher aux personnages, même pas à Anouna, pourtant héroïne de la duologie dont nous avons ici le premier tome.
L’intrigue en elle-même tient la route de bout en bout, malgré quelques retournements de situations délicats et le récit ne souffre aucun temps mort; chaque page grouille d’actions bien que l’auteur décrive suffisamment le contexte pour permettre au lecteur de bien situer celles-ci.

Et donc, au bout du compte, je suis partagée entre le fait que j’ai vraiment bien aimé le style de l’auteur que je ne saurais décrire et le constat que je n’ai jamais pu m’immerger totalement dans le roman ce qui en a ralenti considérablement la lecture alors que le contenu était pourtant bien consistant.
Je ne vais donc pas m’arrêter là et je vais chercher à poursuivre ma découverte de Serge Brussolo à travers un autre de ses romans pour affiner mon opinion.


Ranine a lu

Résumé : Druss est une légende. Ses exploits sont connus de tous. Mais il a choisi de vivre retiré loin des hommes, au sommet d’une montagne. Là, il attend son ennemi de toujours : la mort. Dros Delnoch est une forteresse. C’est le seul endroit par lequel une armée peut traverser les montagnes. Protégée par six remparts, elle était la place forte de l’Empire drenaï. C’est maintenant le dernier bastion, car tous les autres sont tombés devant l’envahisseur nadir. Et le vieux guerrier est son seul espoir. Un demi-million d’envahisseurs face à quelques milliers de guerriers retranchés dans une forteresse. Druss et sa hache feront-ils la différence ?

Roman de 512 pages – Se le procurer

Chronique de Ranine

Ce livre est une des raisons pour lesquelles j’aime les challenges sur Babelio. Quand j’explique les challenges aux personnes qui ne connaissent pas Babelio, j’ai souvent les mêmes réponses : « j’ai envie de lire ce que je veux sans qu’on m’impose quoi que ce soit » ou « j’ai déjà pas beaucoup de temps pour lire, c’est pas pour m’obliger à lire des trucs qui ne m’intéressent pas ». Certes ! Mais sans les challenges, je n’aurais certainement jamais lu ce livre là. Un roman classé « heroic fantasy » ? Très peu pour moi ! Mais pour cocher la case 91 du multi-défis, je m’y attelle. Et quelle belle surprise ! Tout y est, de l’action, de la psychologie, de l’amour. Une très belle histoire avec des héros attachants. Et quand j’ai appris le contexte de cette écriture pour l’auteur, j’ai d’autant plus apprécié le message entre les lignes. Bah, finalement, le style heroic fantasy… j’aime bien !

Sally Rose a lu

Résumé : Les rumeurs les plus folles courent sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, en Caroline du Nord. Pourtant Kya n’est pas cette créature sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent. Abandonnée à l’âge de dix ans par sa famille, c’est grâce au jeune Tate qu’elle apprend à lire et à écrire, découvre la science et la poésie. Mais Tate, appelé par ses études, doit partir à son tour. Et lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…

Roman de 480 pages – se le procurer

Chronique de Sally Rose

La littérature américaine est assez prolifique en matière de roman d’apprentissage que l’on peut classer en « nature-writing ». Sauvage de Jamey Bradbury, My Absolute Darling de Gabriel Tallent, pour n’en citer que deux.
Là où chantent les écrevisses trouve sa place parmi les meilleurs donnant une grâce aux marais, écumant de tendresse pour son personnage. Kya est une enfant attachante, qui grandit dans des conditions extrêmes sans que jamais le propos ne vire au pathos. Les personnages secondaires sont bien campés et la narration sur deux époques amplifie l’intérêt du lecteur.
Un beau roman sur la différence et l’éclosion d’une jolie fleur.

En septembre, Jeux Lit Avec Sally

Le club de lecture

Une addiction

Le jeu, le sexe, l’alcool, la drogue, la nourriture, le shopping, la lecture 😜, le sport, tout ce qui créé « une dépendance forte entraînant un comportement compulsif » (source : Dictionnaire Le Robert)

Le nombre de participants est limité à 10. Inscrivez-vous !

Participants :

  • AudreyT
  • Laehb
  • Maggy
  • Tremb77
  • Sally Rose

Les lectures communes

  • Le classique du mois : La Mort à Venise de Thomas Mann – s’inscrire
  • Le polar du mois : Running Man de Stephen King (alias Richard Bachman) – s’inscrire
  • Le roman du mois : La Dérobade de Jeanne Cordelier – s’inscrire

En Août, Jeux Lit Avec Sally

Le club de lecture

Prenons de l’avance et lisons

Un livre québécois

Pour tout savoir sur l’opération du 12 août, je vous suggère cet article de Actualitté

Le nombre de participants est limité à 10. Inscrivez-vous !

Participants :

  • Maggy
  • Priscilla
  • Sofinette
  • Sally Rose

Les lectures communes

  • Le classique du mois : Mémoires de deux jeunes mariées d’Honoré de Balzac – s’inscrire
  • Le polar du mois : Mon Amie Adèle de Sarah Pinborough – s’inscrire
  • Le roman du mois : Ce que j’appelle oubli de Laurent Mauvignier – s’inscrire

En juillet, Jeux Lit Avec Sally

Le club de lecture

La couleur jaune apparaît sur la couverture

Le nombre de participants est limité à 10. Inscrivez-vous !

Participants :

  • Amélie
  • Audrey
  • AudreyT
  • Kadeline
  • Laehb
  • Priscilla
  • Sally Rose

Les lectures communes

  • Le classique du mois : Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke – s’inscrire
  • Le polar du mois : L’Été meurtrier de Sébastien Japrisot – s’inscrire
  • Le roman du mois : 14 juillet de Eric Vuillard – s’inscrire