Chronique de Maggy

« Changer l’eau des fleurs », c’est se relever, c’est recommencer à voir les étoiles briller, c’est décider de continuer de vivre…
Violette Toussaint est gardienne d’un cimetière en Bourgogne. Elle connait le nom de tous ses tranquilles pensionnaires, de tous les chats errants qui ont élu domicile au milieu des tombes et certains secrets des vivants qui se réfugient régulièrement dans sa cuisine. Violette a aussi ses secrets, qu’elle ne partage pas et certains secrets lui sont cachés… elle ne le sait pas. Un jour, Julien frappe à sa porte pour tenter de comprendre pourquoi sa mère a souhaité que ses cendres soient répandues sur la tombe d’un inconnu.
A partir de cet instant, les écheveaux du passé et du présent vont s’entrecroiser, se mêler, se démêler, se nouer…
Valérie Perrin nous livre pour son deuxième roman une histoire très touchante. On s’attache immédiatement à Violette; elle nous touche cette gardienne de cimetière qui semble si forte et fragile à la fois. Tout est délicatesse, frôlement de sentiments, caresse du coeur, nostalgie, mélancolie, lumière…
Avec Changer l’eau des fleurs, on passe du rire aux larmes à chaque page. On remet en cause ses croyances sur les personnages, jusqu’à la fin, dont on croyait pourtant tout savoir presque dès le début.
Changer l’eau des fleurs est un roman fort, écrit tout en délicatesse; un roman qui donne autant la pêche qu’il ne donne l’envie de pleurer.
C’est beau…
Cette lecture valide :
La lettre P du défi Abécédaire
A propos du livre :
Résumé : Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ? Après le succès des Oubliés du dimanche, un nouvel hymne au merveilleux des choses simples. Gros, gros gros coup de cœur. Un livre splendide, bouleversant. Mon livre de l’année 2018, une claque magistrale. Bulledop, C’est au programme. Un contraste entre rire et larmes qui fait mouche. Baptiste Liger, Lire. Tonnerre d’applaudissements. Et, croyez-nous, le mot « tonnerre » n’est pas trop fort. Anne-Marie Mitchell, La Marseillaise. À couper le souffle. Christophe Rivet-Maris, Unidivers. On nage en plein bonheur. Nathalie Dupuis, Elle. Prix Maison de la Presse 2018.
Roman de 672 pages – se le procurer
Le mot de Sally Rose
Merci beaucoup pour ce partage Maggy. J’avais trouvé ce roman agréable à lire mais certaines références m’avaient laissée perplexe 🤔