JEUX LIT AVEC SALLY : Une (auto)biographie, romancée ou non

C’était le thème du club de lecture du mois d’avril

Nous étions 7 à explorer le sujet

Iz43 a lu

Résumé : À tout juste 20 ans, alors qu’il chahute avec des amis, Fabien heurte le fond d’une piscine. Les médecins diagnostiquent une probable paralysie à vie. Dans le style poétique drôle et incisif qu’on lui connaît, Grand Corps malade relate les péripéties vécues avec ses colocataires d’infortune dans un centre de rééducation. Jonglant avec émotion et dérision, ce récit est aussi celui d’une renaissance. Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, est né en 1977, sous le soleil de la Seine-Saint-Denis. Enfant, il veut devenir prof de sport. Mais la vie lui réserve un autre destin. Armé d’une béquille et d’un stylo, il se lance dans la musique : en 2006, son premier album, Midi 20, se vend à plus de 600 000 exemplaires et l’artiste est primé deux fois aux Victoires de la musique. « Grand Corps Malade réussit la prouesse de décrire l’horreur absolue en y ajoutant des touches d’humour et de jubilatoires formules poétiques. » Le Nouvel Observateur

Récit de 168 pages – se le procurer

La Chronique de Iz43

« Il n’y a pas d’recette, pour supporter les épreuves
Remonter les cours des fleuves, quand les tragédies pleuvent
Il n’y a pas de recette, pour encaisser les drames
Franchir les mers à la rame, quand le rêve te fait du charme
Il n’y a pas de recette, quand t’en avais pas non plus
Personne ne t’avait prévenu, tu t’es battu comme t’as pu
Il n’y a pas de recette, quand l’enfer te sert la main »

Des épreuves, Fabien Marsaut, Grand corps malade, en a vécues et des terribles. Un plongeon dans une piscine insuffisamment remplie, la tête qui touche le fond. Une vertèbre cervicale fracturée.
Fabien passe un mois en réanimation puis plus d’un an dans un centre de rééducation. Le grand corps de 1m94 a subi un terrible choc et est effectivement bien malade. Tétraplégique incomplet. (Cela veut dire que certaines parties du corps bougent à nouveau).

Alors qu’il pourrait se lamenter, être larmoyant, complètement déprimant , Fabien nous offre un récit plein de vie, de couleurs, de joie, d’humilité aussi, d’espoir, d’envie de vivre, de rire.
Surtout, c’est une sacrée leçon qu’il nous donne, une ode à la vie.
« Y’a tellement de choses à faire et ça maintenant je l’ai compris
Chaque petit moment banal, je suis capable d’en profiter…
C’est pas moi le plus chanceux mais je me sens pas le plus à plaindre, et j’ai compris les règles du jeu, ma vie c’est moi qui vais la peindre
Alors je vais y mettre le feu en ajoutant plein de couleurs ».

Grand corps malade, il suffit qu’il ouvre la bouche pour que je me sente frissonner des pieds à la tête. Des textes qui me bouleversent et me touchent l’âme (Roméo kiffe Juliette, Derrière le brouillard, Mesdames…). Un regard qui transmet tant de choses. Je l’imaginais déjà bienveillant.
Maintenant que j’ai lu son témoignage, je découvre quelqu’un de courageux, de drôle, de vivant, de généreux, d’hyper positif. Je ne pourrai plus jamais regarder M6 boutique sans penser à lui.

Il faut être généreux pour témoigner de choses aussi intimes. Il faut être fort pour voir la lumière et l’espoir.
J’ai aimé sa plume bien sûr, mais aussi son autodérision, son humour.
J’ai aimé qu’il partage ses rencontres avec les soignants (respect vraiment pour leur profession) et les autres patients.
C’est un livre touchant, sincère, humain, émouvant mais drôle aussi.

Je n’ai pas fini de kiffer Grand corps malade. Alors le basket a certes perdu un bon joueur mais nous on a gagné un grand homme et un grand slameur.

J’ai partagé ce livre avec mon fils de 11 ans (et demi). Et oui, je n’ai pas pu m’empêcher de le mettre en garde contre les accidents de plongeon mais ensuite je lui ai dit “de profiter de chaque petit moment banal et de mettre plein de couleurs dans sa vie”.

Merci Grand corps malade
Merci Fabien

Kadeline a lu

Résumé : Si elle donne le choix, l’IVG ne reste pas moins un évènement traumatique dans une vie de femme. Et d’autant plus douloureux qu’on le garde pour soi, qu’on ne sait pas dire l’ambivalence des sentiments et des représentations qui l’accompagnent. L’angoisse, la culpabilité, la solitude, la souffrance physique, l’impossibilité surtout de pouvoir partager son expérience. Avec ce livre, Aude Mermilliod rompt le silence, mêlant son témoignage de patiente à celui du médecin Martin Winckler. Leur deux parcours se rejoignent et se répondent dans un livre fort, nécessaire et apaisé.

Bande dessinée de 168 pages – se la procurer

Il fallait que je vous le dise est un magnifique regard croisé autour de l’IVG.
D’un côté on va suivre le vécu et les ressentis de l’autrice face à cette situation. C’est un récit tout en nuances qui montre le panel d’émotions par lesquelles elle est passée. Le message est important : même pour une femme qui est sure de sa décision ce n’est pas anodin. Tout ce qui se produit dans son corps et son esprit n’est pas négligeable, rien n’est noir ou blanc, tout s’insère dans un spectre bien plus complexe et varié que ce qu’on pourrait imaginer face à une décision censée être une certitude. 
En parallèle, le cheminement de l’auteur et médecin autour de la médecine des femmes est mis en avant. C’est très intéressant et ça permet une vision plus complète de l’IVG et de la contraception. Ces thématiques restent pour la majorité à déconstruire pour être au plus proche du besoin de chaque femme et de chaque personne avec un utérus. C’est une BD poignante, intéressante, déculpabilisante et libératrice qui arrive, malgré le sujet, à rester assez douce. Juste une précision si je dis douce ça ne veut pas dire que rien n’est dur ou qu’il n’y a pas de propos violent, c’est dans le sens où dans l’ensemble les choses sont dites en prenant des gants.

Laehb a lu

Résumé : Tout le monde connaît Sherlock Holmes. Livres et films ont rendu familiers ses méthodes scientifiques, son fidèle acolyte le docteur Watson et même sa logeuse, Mrs Hudson. Mais tout le monde ne connaît pas Arthur Conan Doyle. Les années passant, il a rejoint Mary Shelley et son Frankenstein, Bram Stoker et son Dracula au club des auteurs dépassés par leur créature. Pourtant, son œuvre littéraire est immense et diverse : histoires policières, romans historiques, nouvelles, contes fantastiques, science-fiction, correspondance, essais. Il a participé à la vie politique, morale, scientifique de son pays, avec une seule idée en tête : respecter les valeurs chevaleresques inculquées par sa mère. Tendre et coléreux, généreux et emporté, amateur de science moderne et nostalgique de la chevalerie, persuadé de la grandeur de l’Empire et défenseur des humbles, partisan du droit des femmes à divorcer et opposé aux suffragettes, conservateur et anticlérical, Arthur Conan Doyle est à la fois un homme de l’ère victorienne et un précurseur des temps modernes. Une biographie à lire comme un roman

Biographie de 208 pages – se la procurer

La Chronique de Laehb

Depuis mes débuts de lectrice, j’ai toujours été fan des enquêtes de Sherlock Holmes et je ne connaissais quasiment Arthur Conan Doyle qu’à travers son détective si célèbre mais tellement encombrant.
La quatrième de couverture mentionne « une biographie qui se lit comme un roman » et c’est exactement le sentiment ressenti tant la vie de l’auteur fût riche en aventures.
J’ai été estomaquée de découvrir que cet homme si cartésien et très tôt agnostique finisse ses jours en une sorte de prédicateur spirite, enchaînant les colloques en faveur du spiritisme.
Moment de lecture très enrichissant, je suis ravie d’en avoir tant appris sur un de mes auteurs fétiches.


Maggy a lu

Résumé : Qui n’a pas un jour fredonné un des nombreux succès de France Gall, dont la liste aussi impressionnante qu’incontournable résume à elle seule plus de trente ans de chanson française ? Mais France Gall est bien plus qu’une star : c’est une femme qui a connu les plus grands triomphes et les plus grandes douleurs, vécu le grand amour et dû faire face à la mort de ses proches, et qui, pourtant, relève la tête et «résiste», prenant son destin à bras-le-corps, s’engageant aux côtés des femmes et des opprimés. Une vie exemplaire. « Le destin d’une star courage est une biographie unique en son genre, intimiste, toute en tendresse et en confidences. » Au feminin.com

Biographie de 224 pages. Se la procurer

La Chronique de Maggy

 France Gall… C’est toute une époque de la variété française. C’est aussi ce couple aussi mythique que discret qu’elle formait avec son double, Michel Berger.

À travers cette biographie rédigée en 2007 par son ancien attaché de presse et un journaliste avec lesquels elle a entretenu des liens d’amitié étroits pendant de nombreuses années, nous redécouvrons la négresse blonde.
C’est de son enfance et son adolescence, entourée d’une famille aimante, qu’Isabelle Gall a tiré tout ce qui a construit France. En tant que fille de Robert Gall, celui qui a écrit La Mamma pour Aznavour, elle a pu très jeune côtoyer dans sa propre maison le gratin artistique du moment. Et pourtant, ce sont les vedettes de Salut les Copains qui la font rêver. Elle intégrera ce panthéon presque par hasard.
De sa liaison toxique avec Claude François, en passant par ces années au cours desquelles elle s’est oubliée pour Julien Clerc, jusqu’à la plénitude de son mariage avec Michel Berger, Alain Morel et Grégoire Colard nous racontent le parcours de France Gall presque comme un roman.
Couvrant des décennies durant lesquelles ils ont vécu dans l’intimité du couple Gall-Berger, les deux auteurs usent très peu d’extraits d’interviews et racontent plutôt ce qu’ils ont vécu, de près.
Après le drame du 2 août 1992, journée funeste où Alain Morel était présent, leurs chemins se sont un peu éloignés et donc, nous retrouvons plus d’extraits de magazines et d’interviews télévisées dans le dernier tiers de cette biographie. Ce sont des années douloureuses, la « facture » que craignait France quand elle nageait dans le bonheur des années 1980; c’est sans doute plus pudique d’utiliser les mots que la chanteuse à elle-même prononcés pour relater ces années noires où le malheur semblait s’accrocher à ses semelles.

J’aimais beaucoup France Gall et Michel Berger. J’ai assisté au concert qu’elle a tenu après le départ de sa moitié, j’ai pleuré sur cette minute de silence tellement vibrante d’émotions. Et j’ai bien aimé reparcourir le chemin à l’envers, retrouver une France Gall vivante et heureuse, découvrir une femme courageuse et digne alors que d’aucun la croyait n’être qu’une petite blonde un peu fragile, planquée dans l’ombre de son mari.

Après cette biographie, France nous a encore livré « Résiste », cette comédie musicale montée en hommage à l’œuvre de Michel Berger. À cette occasion, j’ai eu la chance de la revoir puisqu’elle est venue en personne saluer le public en fin de représentation.

Je n’ai rien appris de neuf dans cette biographie mais j’ai pris plaisir à remuer quelques souvenirs tout en fredonnant. De Charlemagne qu’elle a détesté aux Rêves qu’elle n’a pas laissés passer, des Sucettes qu’elle ne voyait que comme des friandises sucrées à Babacar qu’elle n’a pas laissé tomber, France était une grande dame, une maman attentive, une épouse aimante et surtout une belle personne. Cette biographie lui rend un bien bel hommage.


Ptitmousse a lu

Résumé : Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l’harmonie familiale s’est disloquée en même temps que son «  petit pays  », le Burundi, ce bout d’Afrique centrale brutalement malmené par l’Histoire. Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de cœur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d’orage, les jacarandas en fleur… L’enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais. Un livre lumineux.  Astrid de Larminat, Le Figaro.   Un très beau premier roman, déchirant et incandescent, qui force l’admiration.  Yann Perreau, Les Inrockuptibles. Gaby n’est pas un petit Africain, c’est un enfant du monde emporté par la fureur du destin. Notre hantise commune.  Maria Malagardis, Libération. PRIX GONCOURT DES LYCÉENS / PRIX DU ROMAN FNAC / PRIX DU PREMIER ROMAN

Roman autobiographique de 224 pages – Se le procurer

Chronique de Ptitmousse

Ce roman, contenant des faits autobiographiques de l’auteur, se scinde en deux parties que je trouve assez distinctes, malgré des bribes de la suite disséminées dans la première partie, quelques signes avant coureurs de la tragédie à venir.

Partie 1 : pour un sujet aussi tragique a priori, je ne m’attendais pas à autant d’humour et de légèreté. J’ai été surprise parce que (je ne sais pas pourquoi mais je le comprendrai par la suite), je m’attendais à quelque chose de plus noir et tragique. Le début était assez frais. Le fait que le narrateur ait 10 ans y était bien sûr pour bonne partie. Cela se lit vite et c’est agréable. Et c’est un délice de se plonger dans cette Afrique ! On est totalement dans l’ambiance. C’est là la force de l’écriture parce qu’en même temps, on ne se perd pas en description, c’est très digeste mais objectif atteint pour le rendu.

Partie 2 : Quand j’ai terminé cette lecture, je n’étais pas très bien… C’est d’une violence incroyable quoique pas trash du tout dans l’écriture. Ce sont les événements qui sont tellement incroyables. Les mots nous manquent. Je suis allée lire, à la toute fin de la lecture, quelques infos sur les événements de ce génocide et cela m’a clairement donné la nausée… Revenant au livre, le passage qui m’a le plus marqué est [spoiler] celui des derniers mots d’Eusébie ; cela reflète un état d’esprit terrifiant et ces mots sont bouleversants. Mais le Zippo à jeter dans la voiture restera gravé également je pense. De même que cette maman qui a complètement perdu l’esprit, devenue fantôme… [fin/spoiler] Tant de passage finalement sont marquants, pour un livre pas si long en nombre de pages.
Un texte très fort de ce que fut ce génocide, en même temps qu’un hommage à l’Afrique et à l’enfance passée là-bas ! C’est plein d’innocence et de violence, de joie et d’horreur.

Ranine a lu

Résumé : Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l’étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps. Elle s’y montre telle qu’elle est : libre, véhémente, sereine.

Autobiographie de 343 pages – Se la procurer

Chronique de Ranine

Une vie, et quelle vie ! Une vie blessée, meurtrie. Mais une force, un instinct de survie, une résilience admirable. Une vie sans concession ni compromis malgré le milieu corrompu dans lequel elle évolue. Une femme forte, une femme admirable. Un très beau témoignage, à son image.

Sally Rose a lu

Résumé : « Je ne vois pas pourquoi l’amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s’aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s’en foutre, une fois pour toutes, de l’amour. » Constance Debré poursuit sa quête entamée avec Play Boy, celle du sens, de la vie juste, de la vie bonne. Après la question de l’identité se pose celle de l’autre et de l’amour sous toutes ses formes, de l’amour maternel aux variations amoureuses. Pour être libre, faut-il accueillir tout ce qui nous arrive ? Faut-il tout embrasser, jusqu’à nos propres défaites ? Peut-on renverser le chagrin ?

Récit de 160 pages – se le procurer

Chronique de Sally Rose


Issue d’une dynastie qui a marqué la France, l’autrice et narratrice, promise à une brillante carrière d’avocate, plaque tout à la découverte (l’acceptation ?) de son homosexualité : son mariage, son métier, ses cheveux longs, ses vêtements bourgeois, son rapport à la matérialité.
Elle se débarrasse de toutes ses affaires (meubles, livres, etc.) et finira même par ne plus avoir de logement, logeant à droite à gauche, vivant d’expédients et de vols à l’étalage.
Pour s’affranchir des codes que lui a imposé la société, elle devra aussi s’éloigner de son fils, Paul, puisque son ex-mari use de tous les moyens à sa disposition pour l’empêcher de « perturber » leur fils.
Constance nous raconte sa nouvelle vie, sa soif d‘amour et de sexualité, refusant l’attachement dans ses rencontres, privilégiant la découverte de soi et la résilience face à l’absence de son fils.
C’est un texte autobiographique, autofictionnel bien qu’estampillé « roman » par l’éditeur. Il est plutôt cru, déstabilisant, beau et choquant. J’imagine que chaque lecteur peut ressentir des émotions différentes en liaison avec sa propre histoire, son propre rapport à l’existence.
Dans tous les cas, c’est magnifiquement écrit et entraîne à la réflexion sur le sens de nos vies.
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Surface d’Olivier Norek

Chronique de Iz43

Mon premier Norek et pas le dernier !

Dès les premières lignes j’ai été happée par l’histoire. Noémie, une capitaine de police en banlieue parisienne, vient de se faire tirer dessus au visage. Tout va très vite. Je n’ai pu que sauter dans l’ambulance et foncer à toute allure avec Noémie.
Suivent des jours atroces, la douleur, le choc brutal face à ce nouveau moi, le petit ami qui se défile.
Noémie est une guerrière. Elle veut vivre et puis c’est un bon flic. Mais sa hiérarchie décide de l’envoyer à Decazeville dans l’Aveyron officiellement pour qu’elle se refasse une santé mais surtout pour l’éjecter une bonne fois pour toute, elle et sa gueule cassée.

Seulement, le cadavre d’un gosse refait surface 20 ans après. Noémie se jette dans l’enquête à corps perdu.

J’ai beaucoup aimé cette histoire où il n’y a aucune scène horrible mais une véritable enquête. Cela me change des derniers thrillers que j’ai lus et appréciés mais qui laissent quand même des séquelles. J’ai apprécié de voir cette jeune capitaine refaire surface elle aussi. Je m’étais beaucoup attachée à Noémie.


Cette lecture valide :

La lettre N du défi Abécédaire

A propos du livre :

Résumé : Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police. Là-bas, personne ne veut de son enquête. Surface, le nouveau polar d’Olivier Norek. « Un grand roman, baigné d’une profonde humanité. » Julie Malaure, Le Point « Norek se renouvelle encore et nous étonne toujours : sacrée réussite ! » Hubert Artus, Lire

Roman de 426 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Iz43. Olivier Norek : l’essayer, c’est l’adopter 😉

Avec cette lecture, je conseille le thé Pêche de vigne de Fruit-tea (code PROMO sur la page Les Partenariats)

Running Man de Stephen King (alias Richard Bachman)

Chronique de Iz43

Un roman de Stephen King écrit sous son pseudo Richard Bachman en 1982 dont j’ai repoussé la lecture pendant des années et qui m’a pourtant suivi dans plusieurs déménagements.
Pas de surnaturel dans ce cours roman mais une ambiance très sombre.
Etats-Unis. Une grande partie de la population vit dans une grande précarité. Seul loisir regarder sur le Libertel des émissions de téléréalité. Des pauvres gens s’inscrivent pour participer à des jeux horribles pour gagner de quoi survivre ou mettre leur famille à l’abri car souvent les jeux sont mortels.

Ben Richards ne supporte plus de voir sa petite fille de 18 mois Cathie malade ni que sa femme se prostitue pour acheter des médicaments. Alors il passe les tests pour participer à un des jeux. Il est sélectionné pour participer à la grande traque, jeu avec à ce jour aucun survivant. Evan Mc Cone va le traquer avec sa bande de chasseurs aidé par les téléspectateurs qui gagneront de l’argent en cas d’information ou de dénonciation.

De tout mon
cœur, j’ai souhaité que Ben parvienne à s’en sortir. La lecture s’enchaîne rapidement avec ces chapitres sous forme de compte à rebours.

Je me suis dit qu’une fois de plus Stephen King était vraiment très fort et très visionnaire. Un roman sombre et très humain.

Cette lecture valide :

La consigne n°18 du défi Les Rougon-Macquart

A propos du livre :

Résumé : Premier quart du XXIe siècle. La dictature s’est installée aux États-Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage sur le peuple. Une chaîne unique diffuse une émission de jeux suivie par des millions de fans : c’est « La Grande Traque ». Ben Richards, un homme qui n’a plus rien à perdre, décide de s’engager dans la compétition mortelle. Pendant trente jours il devra fuir les redoutables « chasseurs » lancés sur sa piste et activement aidés par une population encouragée à la délation. Tous les moyens sont bons pour éliminer Ben Richards… Dans ce livre terrifiant, le maître incontesté du suspense, le grand écrivain américain Stephen King, alias Richard Bachman, nous fait vivre cette diabolique course contre la mort sans nous laisser un instant de répit. Fascinant.

Roman de 320 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Iz43. J’adore ❤❤

Avec cette lecture, je conseille le thé Cool Winter de Fruit-tea (code PROMO sur la page Les Partenariats)

En voiture Simone ! d’Aurélie Valognes

Chronique de Iz43

Ce document a été créé et certifié chez IGS-CP, Charente (16)

Un livre qui m’aura beaucoup fait rire !

Jacques et Martine le Guennec s’apprêtent à recevoir leurs fils et leurs belles filles pour le réveillon de Noël. Jacques est stressé par la cuisson du chevreuil qu’il veut parfaite et Martine par les inévitables bourdes que son mari ne manquera pas de faire.

Les belles-filles ont intérêt à bien s’accrocher car Jacques n’y va pas avec le dos de la cuillère. Martine essaie bien de recoller les morceaux mais franchement Jacques c’est vraiment limite là !!!

J’ai vraiment apprécié cette lecture.
C’est très drôle. La famille un brin déjantée.
Je crois que Jacques s’entendrait bien avec mon beau père.

Cette lecture valide :

La consigne n°1 du défi Les RougonMacquart

A propos du livre :

Résumé : Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et… trois belles-filles délicieusement insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée ; Laura, végétarienne angoissante ; Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l’arrivée va déstabiliser l’équilibre de la tribu. Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d’une sagesse à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s’incruste. Mélangez, laissez mijoter… et savourez !  

Roman de 256 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Iz43. A découvrir 🤗

Avec cette lecture, je conseille le thé Mélange fruité de Noël de Fruit-tea (code PROMO sur la page Les Partenariats)

Enclave, Tome 2 : Salvation de Ann Aguirre

Chronique de Iz43

 Un second tome que j’ai dévoré tout en me demandant pourquoi j’avais attendu si longtemps .

On retrouve la jeune Trèfle, Bandit, Tegan et Del deux mois après avoir été secourus par Veinard et conduits dans le village de Salvation.
Trèfle notre jeune chasseuse a bien du mal à se faire à sa nouvelle vie. Elle qui n’était qu’un numéro avant d’avoir un nom pour ses 15 ans, qui ne connait que les combats, va à l’école, porte des robes et a été recueillie par un couple. A Salvation, la population vit comme dans l’ancien temps. Les femmes sont obéissantes et tiennent la maison, les hommes surveillent la forêt du haut de la palissade.

Pourtant très vite les choses s’emballent. Trèfle parvient à se faire engager pour surveiller les champs et les jardiniers de l’attaque des mutants.

Coté romance, j’adore ce trio amoureux.
Trèfle s’éveille à l’amour tout doucement (rappel seuls les géniteurs pouvaient s’accoupler dans l’enclave). Bandit est un personnage qui a énormément évolué. Del est un garçon gentil mais je le trouve un peu mou du genou dans sa relation avec Trèfle, trop souvent en retrait.

Un tome palpitant avec des rebondissements de l’action et du suspense.

Vite le tome 3

Cette lecture valide :

La consigne n°3 du défi Les Expressions gourmandes

A propos du livre :

Résumé : La vie de Trèfle a bien changé. Dans l’enclave, elle était une chasseuse, forte et combattive, indispensable à la survie de la communauté. À Salvation où elle s’est réfugiée avec Del, son partenaire de chasse, elle n’est plus qu’un fardeau. Elle ne sait ni coudre, ni cuisiner. Elle n’aime pas aller à l’école. Et pour ne rien arranger, Del prend ses distances. Mais aux alentours de la petite ville tranquille, le danger rôde toujours. Les Monstres ne sont pas loin. Et ils sont de plus en plus intelligents. Ils observent. Ils attendent. Ils ont un plan. Le combat approche. Bientôt, Trèfle va retrouver une raison de vivre.

Roman de 384 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Iz43. Une série jeunesse qui semble palpitante 🤗

Avec cette lecture, je conseille le thé Flèche de Cupidon de Fruit-tea (code PROMO sur la page Les Partenariats)

Purgatoire des innocents de Karine Giebel

Chronique de Iz43

Encore sous le choc.

Horrible, effrayant, pervers, démoniaque, sordide…

Mais j’ai adoré paradoxalement. Pourtant je suis plutôt chochotte et là pas moyen de dire à mon mari « tu me préviens quand le truc horrible est fini » (moi cachée sous mon plaid pour ne pas voir la télé).
Il faut s’accrocher à la lecture et pourtant pas une fois je me suis dit je vais abandonner. Parce qu’il était impensable de ne pas savoir, de les abandonner, de fuir.

On se prend de pleine face la terreur des personnages, le sadisme et la cruauté.

Karine Giebel fait monter la pression.
Un braquage qui tourne mal. Quatre braqueurs trouvent refuge chez une jeune vétérinaire, Sandra. le frère de Raphaël, William s’est pris deux balles. Impossible de reprendre la route malgré l’insistance de la véto. Car quand son mari va rentrer


Là on passe à la vitesse supérieure, le livre collé dans les mains, le regard fou et les heures qui s’égrainent.
La peur qui envahit les lignes.
Et puis toujours ce fond de tristesse.

Je crois que c’est le meilleur thriller que j’ai lu jusqu’à ce jour.
Addictif de la première à la dernière ligne.


Cette lecture valide :

La lettre G du défi Abécédaire

A propos du livre :

Résumé : Je m’appelle Raphaël, j’ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d’euros de bijoux. Ç’aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c’est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où il pourra reprendre des forces.

Je m’appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là…

Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer.

Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit…

Roman de 637 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Iz43. A découvrir 🤗

Jusqu’à ce que la mort nous unisse de Karine Giebel

Chronique de Iz43

Ah je deviens accro à Karine Giebel.
Rien à voir avec « chiens de sang » qui était court, intense, rapide.
Ici Karine prend son temps pour nous camper le décor de ce thriller.
La montagne est à elle seule un personnage. J’ai eu envie d’enfiler mes chaussures de rando et de partir me promener dans ce sublime Mercantour .
Vincent est guide. La montagne, c est sa passion, son oxygène . Et il en a bien besoin depuis que Laure sa femme est partie il y a 5 ans avec un touriste . Depuis Vincent collectionne les aventures sans lendemain.
La vie de Vincent bascule quand le corps sans vie de son meilleur ami est retrouvé au fond d’un ravin. Pierre était aussi un professionnel de la montagne. Vincent ne croit pas une seconde à la thèse de l’accident. Il va se mettre à enquêter avec Servane une jeune gendarmette qui vient d’être nommée à Colmar.
Ce duo improbable va mettre le nez où il ne faut pas et sortir quelques squelettes des placards .
J’ai vu venir certaines choses mais ça ne m’a pas empêchée de beaucoup apprécier ma lecture et d’être très émue par la fin. Les personnages m’ont touchée . Deux écorchés vifs. Surtout Vincent.
Une belle lecture et un cadre magnifique.

Cette lecture valide :

La consigne n°11 du défi Les Expressions gourmandes

A propos du livre :

Résumé :

L’Ancolie est une fleur aussi belle que toxique. Belle, à l’image de certains souvenirs. Toxique, à l’image de certains regrets.

L’Ancolie, c’est aussi le nom d’un chalet perdu en pleine montagne.
C’est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu’il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide.
Jusqu’au jour où la mort frappe tout près de lui, l’obligeant à sortir de sa tanière.
Aux yeux de tous, un tragique accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu’il s’agit d’un meurtre, que ce n’est pas la montagne qui a tué, et que les vrais coupables doivent payer.
Alors, aidé par Servane, une jeune recrue de la gendarmerie avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance dans une quête de vérité.
Une quête qui va le conduire sur d’effroyables sentiers, le confronter à ses propres démons. Une quête qui va déterrer un à un des secrets profondément enfouis au cœur de cette paisible vallée, et qui auraient dû le rester à jamais.

Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale…

Roman de 604 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Iz43. Une autrice qui emporte l’adhésion générale…un jour, j’essayerai 😁

Les passagers de John Marrs

Chronique de Iz43

J’ai découvert ce livre en me fiant à la critique enthousiaste de Gaoulette à qui je pique souvent des idées de lecture. Une fois de plus j’ai bien fait de la suivre.
Un auteur que je vais m’empresser de suivre. Je n’ai qu’une hâte découvrir son premier roman « âmes soeurs » auquel il fait de petites allusions qui ont bien titillé ma curiosité.
John Marrs a écrit un thriller addictif. J’ai profité d’une petite insomnie pour achever ma lecture dans la nuit. Quitte à ne pas dormir autant être en bonne compagnie.
De la manipulation à revendre. Je peux dire que John Marrs m’a bien baladée. Les pages se tournent toutes seules.

Ce que j’ai aimé c’est que l’auteur nous propose un futur proche très cohérent et réaliste. L’intrigue se déroule en Angleterre. Les voitures sans chauffeur de catégorie 5 se sont multipliées. Elles sont sensées offrir plus de sécurité aux passagers. Elles sont dirigées par informatique.
Alors oui on peut y croire sans problème puisqu’il a déjà plus ou moins des essais, plus que l’aspirateur et la tondeuse se passent d’eux mêmes, que la maison est devenue connectée à mort, et qu’un bracelet calcule mes calories…

Très vite plusieurs passagers sont pris en otage de leur propre voiture. Un hacker a réussi à pirater le système et annonce que ces 8 personnes vont entrer en collision dans 2 heures 30.
Puissant.
On assiste au désarroi de ces personnes en se mettant facilement à leur place. Le hacker propose aux membres de la commission des accidents causés par les voitures de catégorie 5 de sauver un de ces passagers.
L’événement est suivi par le monde entier: réseaux sociaux, télé-réalité. John Marrs y va fort et est une fois de plus complètement crédible.

Chaque passager dispose de 10 minutes pour se vendre, essayer de sauver sa vie. Mais le hacker dispose d’informations sur les passagers qu’il assène comme des vérités sans possibilité de réponse ou de justification.

John Marrs nous offre dans le même temps des explications sur chaque passager. Et là le lecteur se prend une petite gifle. Attention à ne pas juger trop vite ! Tu ne disposes pas de tous les éléments. Tu es manipulable, influençable, naïf.
Tellement vrai.

Un roman choral réussi. Du suspense à chaque ligne. De la réflexion sur l’intelligence artificielle, le racisme, les réseaux sociaux, l’effet de foule. Autant de sujets abordés avec force et génie.

Un auteur à suivre ou à découvrir sans tarder.


Cette lecture valide :

La consigne n°20 du défi Les Rougon-Macquart

A propos du livre :

Résumé : Attachez vos ceintures Les voitures sans conducteur ? Un réel progrès pour la sécurité de tous, nous dit-on. Mais quand un hacker prend le contrôle de huit véhicules, le progrès devient une menace. Mortelle. Les huit véhicules et leurs passagers sont programmés pour rouler vers une collision aussi spectaculaire que fatale. Tous vont mourir. Tous, sauf celui ou celle que le public décidera de sauver via les réseaux sociaux. Chaque passager doit plaider sa cause pour influencer les votes. Mais le hacker connaît aussi leurs secrets les plus sombres… Et vous, qui sauveriez-vous ?

Roman de 438 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Iz43. Directement dans ma LAL ! 🤗

Le parfum de l’ombre de P.M. Freestone

Chronique de Iz43

J ai eu la chance d’être sélectionnée pour une masse critique privilégiée, ce qui m a permis de découvrir un magnifique roman fantasy. Un grand merci à Babelio et aux éditions la Martinière.

Shadowscent est un vrai petit bijou. L’univers et la mythologie créés par l’auteur sont parfaitement cohérents et aboutis.
Les parfums sont au cœur du récit et de l empire d’Aramtesh tant ils sont sacrés.
Nous suivons l’histoire de Rakel une jeune fille qui tente de devenir une parfumeuse officielle dans le but d’avoir les moyens de soigner son père. Malheureusement, les projets de Rakel tombent à l’eau et la jeune fille a la malchance d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Alors que le prince Nisai est empoisonné, elle est accusée à tort . Rakel va devoir trouver l’antidote au poison qui a plongé le prince dans le coma afin d’être innocentée. Elle n’aura pas d’autre choix que de s’allier à Ash, le protecteur, le bouclier du prince. Les deux jeunes gens devront parcourir l’Empire pour trouver les ingrédients précieux. Le temps presse pour sauver la vie du prince, la vie du père de Rakel et la paix à Aramtesh.

J’ai aimé beaucoup de choses dans ce roman. Les parfums. J’avais presque l impression de pouvoir les sentir tellement c’était bien décrit. J’ai adoré Rakel, personnage féminin fort, plein de ressources. Ash ? J’en suis presque tombée amoureuse. Touchant sous ses airs de gros dur.
Je ne me suis vraiment pas ennuyée. L’auteure a vraiment imaginé son univers dans les moindres détails. Elle a même pensé aux étoiles, aux différentes croyances…
J ai passé un très bon moment et je n ai qu’une hâte : découvrir le tome 2 car le tome 1 nous laisse dans un terrible suspense.

Un roman très original et fascinant.

  


Cette lecture valide :

La lettre F du défi Abécédaire

A propos du livre :

Résumé : Avec son nez affûté et sa grande connaissance des senteurs, Rakel espérait devenir parfumeuse et gagner de quoi soigner son père malade. Mais le prince Nisaï est empoisonné et elle est accusée à tort…Obligée de fuir, Rakel doit absolument découvrir l’antidote au poison qui a plongé le prince dans le coma. Ainsi, seulement, elle pourra laver son nom. Pour cela, elle devra s’allier avec Ash, le soldat envoyé sur ses traces. Ensemble, ils découvriront d’anciens secrets enfouis aux confins de l’empire – et au plus profond d’eux-mêmes. Mais parviendront-ils à déjouer la machination qui menace la paix fragile d’Aramtesh ?

Roman de 461 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Iz43. A découvrir 🤗

Chiens de sang de Karine Giebel

Chronique de Iz43

Mon premier Karine Giebel et certainement pas le dernier.
Un roman court qui m’a tenue en haleine jusqu’au bout. Un roman choc. Un roman cruel.
J’ai été surprise par le style de l’auteure. Des phrases courtes qui claquent comme des gifles. Des mots qui tranchent, qui frappent. Deux histoires qui s’entremêlent. de la noirceur. de la violence. La honte aussi.

Karine Giebel nous sert un roman très noir qui montre ce qu’il y a de plus cruel et inhumain chez l’homme.
D’un côté, Diane, photographe, partie faire un reportage photo dans les Cévennes se retrouve bien malgré elle témoin d’une scène horrible et prise pour cible à son tour.
De l’autre, Rémi SDF, après avoir sauvé un homme qui se faisait agresser se rend compte qu’il est tombé dans un terrible piège. Il se retrouve avec 3 autres compagnons d’infortune dans une chasse à l’homme.

Courir. Sentir ses poumons prêts à exploser. Se relever. Entendre les chiens hurler. Ne jamais s’arrêter. Continuer malgré la souffrance. Y croire encore.
Diane et Rémi n’ont pas le choix. Courir à perdre haleine pour sa survie.

Je ne m’attendais pas à un récit comme ça mais j’ai beaucoup aimé.

J’ai été de tout cœur avec les victimes qui restent dignes jusqu’au bout. Rémi est particulièrement touchant et généreux. Quant aux traqueurs je les ai détestés. Ils représentent le pire de l’espèce humaine. Des gens qui ont trop d’argent et se prennent le grand frisson à traquer et tuer d’autres êtres vivants qui valent bien mieux qu’eux même si « ce ne sont que « des pauvres gens, SDF et sans papiers.

Cette lecture valide :

La consigne n°2 du défi Les Rougon-Macquart

A propos du livre :

Résumé : Ils sont là. Ils approchent. Aboiements. Tonnerre de sabots au galop… La forêt est si profonde… Rien ne sert de crier. C’est le plus dangereux des jeux. Le dernier tabou. Le gibier interdit… Le hasard les a désignés. Diane aurait dû rester à l’hôtel, ce jour-là. Au mauvais endroit, au mauvais moment…Quant à Rémy le SDF, s’il a perdu tout espoir depuis longtemps, c’est la peur au ventre qu’il tente d’échapper à la traque. Ils sont impitoyables, le sang les grise. « Elle taille des thrillers terrifiants et haletants qui attrapent le lecteur à la gorge pour ne le relâcher qu’au bout, secoué et piégé. D’une incroyable efficacité. » Le Point

Roman de 252 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Iz43. Je n’ai pas été convaincue par la seule lecture faite de cette autrice. Sans doute, je pourrais faire un deuxième essai avec celui-ci 🤔