L’Heure zéro d’Agatha Christie

Chronique de Laehb

Sur Babelio existe une liste qui classe les romans d’Agatha Christie par préférence des lecteurs. Sans surprise, les trois premiers sont Mort sur le Nil, Dix petits nègres et le Crime de l’Orient Express. Mais juste après le trio de tête apparaît l’Heure zéro, et je ne l’avais pas encore lu ! Vite, vite, il faut rattraper cette erreur.

Voilà chose faite, je ne le classerai pas en 4e position de mes préférés mais j’ai tout de même beaucoup apprécié cette enquête. Le superintendant Battle enquête, fait un petit clin d’œil à notre cher Hercule Poirot et arrête le coupable d’un machiavélisme inégalé. Une fois de plus j’étais passée complètement à côté et j’étais prête à envoyer un innocent à la potence.
Cette chère Agatha est, elle aussi, une figure du machiavélisme !
Ne vous inquiétez pas, Battle veille au grain, tout finit bien, nous aurons même droit à des fiançailles !

Cette lecture valide :

La consigne n°23 du défi Les Déductions élémentaires

A propos du livre :

Résumé : C’est une drôle de réunion de famille qui doit se tenir dans la splendide demeure de La-Pointe-aux-Mouettes pour les vacances : Mr Strange et sa nouvelle épouse Kay mais aussi l’ex-Mrs Strange et plusieurs amis de passage. Un cocktail pour le moins explosif et qu’en aucun cas l’air marin ne devrait apaiser… Traduction révisée de Jean-Marc Mendel

Roman de 304 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Laehb. Chère Agatha ❤

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French uranium d’Eva Joly et Judith Perrignon

Chronique d’AMR

French uranium est un thriller politico-financier qui m’a d’abord attirée par le nom de l’une des deux auteures… Pour moi, Eva Joly était surtout une magistrate et une femme politique du mouvement écologique. Je ne l’imaginais pas comme écrivaine, et encore moins dans ce genre de roman, ici écrit à quatre mains avec Judith Perrignon.
 
Le suicide d’un ministre entre les deux tours de l’élection présidentielle…
Des secrets de famille… Oui, avec la mort récente de son fils, mais pas seulement : la vie politique est un océan de mensonges et de compromis…
Quand les milieux financiers et leurs actionnaires gouvernent le monde en sous-main, tout est permis pour faire du profit, même tuer des ouvriers dans une mine d’uranium nigérienne pour faire grimper les cours…
C’est compter sans la détermination des lanceurs d’alerte qui vont affronter l’infernale machination et saper les fondements et accointances douteuses de la campagne électorale française et des services secrets de trois continents.
 
« Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre »… Avec ces vers de François Villon en épigraphe, les auteures nous préviennent qu’elles vont nous emmener dans un univers sans foi ni loi ; en effet, c’est bien ce que sont les milieux de la politique et de la finance.
Je comprends mieux la présence d’Eva Joly qui maitrise intimement les arcanes de la criminalité politico-financière, au vu des nombreuses affaires particulièrement médiatisées qu’elle a instruites. L’intrigue s’inscrit à un moment crucial de la course à la présidence de la République quand le Président sortant affronte un candidat d’extrême droite, bien placé dans les sondages ; cela nous rappelle des souvenirs pas si lointains.
En parallèle, des policiers nigériens depuis Lagos, une journaliste et un jeune avocat à Paris tentent de mettre en lumière les complicités entre une banque américaine et des politiciens français.
L’ensemble est à la fois très factuel, précis et chirurgical et particulièrement complexe. C’est aussi très spectaculaire et cinématographique dans l’enchainement des péripéties.
 
C’est la deuxième fois qu’Eva Joly et Judith Perrignon collaborent pour écrire. La lecture de French Uranium m’a donné envie de découvrir Les Yeux de Lira, pour retrouver le personnage de la journaliste et lanceuse d’alerte russe que je trouve particulièrement attachante et déterminée tout en arborant un fatalisme désarmant. Dans ce premier opus évoluent également Félix et Nwankwo qui reviennent dans ce roman.
 
Un bon thriller, même si je l’ai trouvé un peu long, si je me suis parfois un peu perdue dans les liens entre les personnages et si j’espérais, compte tenu du parcours d’Eva Joly, en apprendre un peu plus sur les coulisses du pouvoir.

Cette lecture valide :

A propos du livre :

Résumé : Alors que le premier tour de l’élection présidentielle vient d’avoir lieu en France, le ministre de l’industrie est retrouvé mort pendu dans son bureau. Fidèle au chef de l’état sortant, cet homme avait récemment vu son fils mourir dans un accident de moto. Mais le chagrin est-il réellement la cause du décès ? Au même moment, au Nigéria, des islamistes sèment la terreur parmi les ouvriers d’une mine d’uranium, alors qu’à New-York, un trader fait face au scandale qui touche un de ses proches amis… Thriller politique, écologique et financier, French Uranium nous emporte au coeur d’un système en défaillance, aux côtés de trois femmes libres, prêtes à s’opposer à l’État !

Roman de 410 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage AMR. À découvrir 🤗

JEUX LIT AVEC SALLY : Running man de Stephen King alias Richard Bachman

C’était une des lectures communes du mois de septembre

Nous étions trois lectrices à partager nos impressions

Roman de 320 pagesSe le procurer

Chronique de Laehb

Roman dystopique écrit début des années 1980, l’action se passe en 2025, les États-Unis (comme le reste du monde) sont devenus une dictature et la violence règne en maître.
Ben Richards est au chômage depuis un moment, ne peut plus subvenir aux besoins de sa famille, sa femme fait des passes pour gagner les quelques dollars nécessaires à acheter des médicaments de mauvaise qualité qui ne changent en rien l’état de santé de leur bébé gravement atteinte d’une maladie pulmonaire. Il faut de l’argent,  beaucoup et rapidement.
Ben décide donc de passer le  » casting  » pour un jeu télévisé de course contre la mort, une chasse à l’homme. Il a quelques heures d’avance et doit semer une équipe de Chasseurs, chaque heure lui rapportant de l’argent.  S’il parvient à rester en vie pendant 30 jours,  il recevra un milliard de dollars.
La population est bien évidemment encouragée à la délation, monnaie sonnante à la clé.
Stephen King en précurseur de la télé réalité,  télé poubelle, abrutissement des masses pour mieux les contrôler.
Ce roman est impossible à lâcher, je l’ai lu en une nuit,  complètement happée par l’action mais aussi l’intelligence du propos qu’il dénonce, critique de notre monde et ce vers quoi nous nous dirigeons.
Comme souvent avec les romans d’anticipation, je suis très mal à l’aise car j’ai la mauvaise impression que ce peut être notre réalité d’ici quelques années (2025?).
Stephen King est indubitablement un grand écrivain et ses livres  » réalistes  » en sont la preuve.

Chronique de Maggy

2025, dans un monde dystopique, où la frontière entre riches et pauvres n’est plus franchissable, où la pollution a atteint un tel niveau qu’elle menace la survie même de l’espèce, la classe dirigeante occupe la masse plébéienne avec des jeux où les candidats risquent leur intégrité physique, voire leur vie, pour quelques nouveaux dollars. Espérant pouvoir acheter des médicaments pour sa petite fille grippée, Ben Richards ne voit plus d’autres solutions que de se porter candidat.

La formule du pain et des jeux pour occuper le petit peuple a toujours eu cours; King l’a poussé à son paroxysme puisque le pain est absent. Cette dystopie éditée en 1982, se déroule en 2025; demain pour nous. Et Stephen King avait vu juste sur plusieurs points, dont le principal étant bien entendu l’explosion de la téléréalité et plus spécifiquement d’émissions de survie. Bon, nous n’en sommes pas au stade où la finalité est la mort des candidats, mais la mécanique est là, avec des spectateurs qui attendent du sensationnel, des frissons, de la violence, des drames…

Si on voulait définir un page turner, Running Man en est l’expression parfaite. Chapitré selon un compte à rebours inversé à partir de 100, il ne suffit que de quelques pages pour que le décompte poursuive sa course; il est donc très très difficile d’interrompre sa lecture.
Haletant dès les premières pages, le roman ne laisse aucun temps mort pour le lecteur, jusqu’à la toute dernière phrase.

Bien entendu, avec presque 50 ans d’écart entre le moment de l’écriture et la temporalité de l’intrigue (le manuscrit a été écrit début des années 1970 et a d’abord fait l’objet de refus par les maisons d’édition), les lecteurs du XXIe siècle trouveront que le tout à l’internet aurait certainement transformé l’intrigue et que la fin n’aurait sans doute pas été celle-là si le roman avait été écrit aujourd’hui.
Cependant, l’auteur avait quand même une bonne vue de ce que cet avenir lui réservait de sombre puisqu’à peu de chose près, tout tient encore la route: pollution excessive des véhicules roulant à l’essence (mais il n’imaginait pas l’électrique comme alternative), renforcement du clivage entre les communautés riches, de plus en plus riches, et pauvres, de plus en plus pauvres, abrutissement des masses par les médias télévisuels (tout ce qui s’y dit est vrai – quelle que soit la réalité),…
Ce qui est effrayant d’ailleurs, parce que Running Man semble sans doute plus réaliste en 2021 qu’il ne l’a été à sa sortie dans les années 1980.

Chronique de Sally Rose

Roman d’anticipation écrit en 1982, l’histoire se passe en 2020 et quelques.
Nous sommes aux Etats-Unis sous un régime totalitaire. Les riches sont très riches, les pauvres sont très pauvres. Jeff n’a pas les moyens de faire soigner sa fille alors que sa femme se prostitue pour qu’ils puissent manger. Il s’engage dans un jeu de télé-réalité, la grande traque : s’il parvient à échapper aux chasseurs pendant 30 jours, il sera millionnaire. Sinon il sera tué.
Bien sûr, le jeu n’est qu’un prétexte pour évoquer le fascisme de la société, la manipulation du peuple et la violence extrême de cette survie en milieu hostile.
Bien sûr, on pense à 1984 de Georges Orwell, bien que le style et le propos soient très différents. Ce que l’auteur dénonce ici sont le système libéral et la discrimination raciale.
Et comme c’est Stephen King, tout va à vive allure sur un mode haletant.
Et comme c’est Stephen King, on passe par Derry.
Certaines évolutions de la société vont dans le sens de la réalité : la culture pour ceux qui peuvent se l’offrir, les jeux TV qui détournent les esprits de la misère et canalisent la violence.
Un bon roman de Stephen King même s’il n’a pas l’envergure du Fléau ou de Ça.
Et à ne pas confondre avec Marche ou crève 😉

Le Ruban rouge de Susan Degeninville

Chronique de Laehb

Je finis ce court roman avec un sentiment de bâclé. Cela commence comme toutes les enquêtes. Des médecins anesthésistes sont assassinés.
Au sixième meurtre, le Commissaire Vetoldi est mis sur l’affaire avec la mission de mettre le coupable sous les verrous le plus rapidement possible. Il se concentre sur le dernier assassinat, le plus récent et commence le début de la débâcle. Tout n’est qu’imbroglio d’amants et de maîtresses, cocus mais contents, au sein du groupe d’amis de la victime, c’est déjà peu probable.
Mais alors la fin ! Une accusation au pif, des aveux immédiats, et voilà, emballé c’est pesé, merci au suivant. Je suis donc assez perplexe. Ce roman a d’abord été publié dans un journal, peut être le format « feuilleton » imposait-il des raccourcis ?

Cette lecture valide :

La consigne n°12 du défi Les Déductions élémentaires

A propos du livre :

Résumé :

Six médecins assassinés dans les grands hôpitaux parisiens en moins d’un an. Signes communs : ils sont anesthésistes. 

Il faut arrêter ce massacre !

Dominique Vétoldi, commissaire de police au Quai des Orfèvres, choisit de concentrer son enquête sur le meurtre le plus récent, celui du docteur Marc Landon, décrit par tous comme un excellent praticien, dévoué, humain, amoureux des belles choses et des jolies femmes.

Rapidement, le cercle des suspects se resserre autour des proches de Marc Landon.

Un lien très fort et très ancien unit les hommes et les femmes de son groupe d’amis. Des couples se sont formés, mais la vie sentimentale de ces quadragénaires est bien compliquée !

Roman de 100 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Laehb. À découvrir 🤗 ou pas…

Le Coup de Prague

Chronique d’AMR

J’ai découvert un peu par hasard Jean-Luc Fromental en lisant une BD dont le scénario rendait hommage à Georges Simenon, De l’autre côté de la frontière
Ici, il s’agit pour l’auteur et l’illustrateur Miles Hyman de mettre en bulles et en images un versant peu connu de la biographie de Graham Greene… Le Coup de Prague fait référence à la carrière d’espion de l’écrivain anglais, recruté pendant la seconde guerre mondiale par le MI6, le service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni. 
 
Graham Greene débarque à Vienne, au cours de l’hiver 1948 pour un bref séjour, officiellement à la recherche d’idées et de matière pour l’écriture du scénario du film Le troisième Homme que Carol Reed va réaliser quelques mois plus tard et qui deviendra l’un des plus grands films noirs de l’après-guerre.
À son arrivée, il est pris en charge par Elizabeth Montagu, une femme énigmatique, également liée aux services secrets britanniques par son passé militaire. Très vite, elle va comprendre les enjeux politiques camouflés derrière cette mission en apparence littéraire et cinématographique ; peu à peu, dans la capitale autrichienne meurtrie et occupée par les quatre puissances alliées, américaine, française, anglaise et russe, Graham Greene va l’entrainer à sa suite dans un jeu de piste captivant jusqu’au fameux « Coup de Prague »…
 
Cette BD est un vrai roman graphique d’espionnage qui reprend des ambiances du film, Le troisième Homme, comme la visite des égouts, le trafic de fausse pénicilline… L’ensemble est d’ailleurs très cinématographique, avec des courses poursuites, des crissements de pneus, des scènes dans des bars, des hôtels, des planches sans textes très visuelles…
C’est aussi très sombre non seulement à cause de la saison hivernale, des façades abimées, des atmosphères obscures des clubs underground mais aussi par les parts d’ombre des personnages qui ne sont pas toujours ce que l’on croit qu’ils sont. Ici, les dessins et les couleurs de Miles Hyman servent tout un univers où les tons gris des extérieurs sont à peine contrebalancés par les lumières ocres ou rosées des éclairages intérieurs ou les tons plus chauds des vêtements des personnages.
Elizabeth Montagu est la narratrice intra-diégétique de cette histoire qu’elle auréole de sa personnalité ténébreuse et sensuelle. Elle se remémore les événements, analyse avec lucidité ses propres réactions au moment des faits ; en effet, Graham Greene la traite avec courtoisie, mais sans céder à ses charmes, et n’hésite pas à l’utiliser pour des tâches très subalternes et à la tenir éloignée de ses affaires.
L’intrigue est très complexe, toute en développements et ramifications inattendues jusqu’à un dénouement particulièrement surprenant. Personnellement, j’ai partagé « la brume mentale d’Elizabeth », me suis sentie un peu perdue souvent.
J’ai apprécié que ce récit tienne également compte de l’engagement politique de Graham Greene et de son rapport particulier à la religion ; Jean-Luc Fromental s’appuie vraisemblablement sur un solide travail de recherche.
 
Encore une fois, lire un roman graphique de Jean-Luc Fromental est un vrai régal, pour les yeux, pour la forme et pour le fond ; il nous donne à voir une autre facette de ce grand écrivain qu’était Graham Greene.
Une réussite !

Cette lecture valide :

A propos du livre :

Résumé : Hiver 1948, dans le blizzard de la capitale autrichienne sous occupation des quatre puissances. Dépêché par le studio London Films, G. travaille à l’écriture de son prochain long métrage, assisté par l’énigmatique Elizabeth Montagu. Cette dernière, dont le passé militaire et les relations l’attachent aux services secrets britanniques, découvrira bien vite que le prétexte artistique dissimule de véritables tensions politiques et que les lendemains de guerre ne sont pas toujours chantants. Cette mission en apparence paisible basculera dès lors dans l’atmosphère sournoise d’une révolution fulgurante que l’Histoire retiendra sous le nom de « coup de Prague ».

Bande dessinée de 112 pages – se la procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage AMR. À découvrir 🤗

Un Os à ronger de Kathy Reichs

Chronique d’Audrey

Toujours la même recette et toujours aussi vite lu ! Une série que je conseille vivement de découvrir. Cependant, ceci étant un des derniers tomes, on perd beaucoup à ne pas les lire dans l’ordre, bien que l’intrigue policière reste parfaitement compréhensible. En revanche, si vous n’aimez pas les mêmes recettes narratives, peut-être vaut-il mieux passer son chemin, car le schéma a tendance à se répéter.


Temperance Brennan , anthropologue judiciaire, est sur des momies de chiens qui font peut-être l’objet d’un trafic, lorsque l’on retrouve le corps d’une adolescente que l’inspecteur Slidell classe tout de suite dans la catégorie « tapineuse immigrée clandestine et droguée ». Inconnue au bataillon, personne ne semble beaucoup se bouger pour identifier cette victime. Sauf Brennan qui, avec son énergie habituelle, prend le problème à bras le corps. Moyen pour elle d’oublier ses soucis quotidiens. À moins qu’elle ne s’en rajoute justement un ? Il faut dire que la vie de Brennan est encore mouvementée. Sur le point (d’enfin !) divorcer de son ex-mari volage lui-même sur le point de convoler avec une jeune écervelée, sans nouvelles de Ryan aux abonnés absents (sans que l’on sache au juste pourquoi) et pétrie d’inquiétudes pour sa fille, soldat en Afghanistan, Tempe pense, cogite et se remue les méninges encore et encore dans cette narration qu’on aime tant. 


La narration est authentique. On est dans les pensées de Brennan. Avec toute sa morgue. Tous ces fils de pensées. Punchline et humour sarcastique sont là, juste ce qu’il faut. Brennan n’est pas d’un caractère facile avec ceux qui la prennent à contrepied et les échanges peuvent être tordants. On sent également la grande expérience professionnelle de l’auteure en tant qu’anthropologue judiciaire. Les détails techniques sont nombreux. Ce qui rajoute une patine d’authenticité qui n’est pas sans me déplaire.
Comme de coutume, Kathy Reichs dénonce des problèmes de société qu’elle rencontre dans son métier : ici, c’est le trafic d’êtres humains. À cela s’ajoute une petite pensée pour les soldats partis défendre Mère Patrie avec la 2e partie centrée sur l’Afghanistan.

Cette lecture valide :

A propos du livre :

Résumé : Lorsque la police découvre le cadavre d’une adolescente sur le bas-côté d’une route peu fréquentée de Caroline du Nord, Temperance pense rapidement que la victime pourrait être une immigrante illégale qui se prostituait. En parallèle, le médecin légiste lui demande d’examiner des momies de chiens péruviennes interceptées par la douane. Y aurait-il un lien entre ce trafic d’antiquités et la traite d’êtres humains ? À mesure que l’affaire se complique, Tempe doit en plus affronter une tourmente dans sa vie personnelle. Sa fille Katy, en deuil de son petit-ami mort en Afghanistan, s’est enrôlée impulsivement dans l’armée…

Roman de 512 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Audrey. Une série à découvrir 🤗

LC Polar décembre 2021 : Le Journal de Claire Cassidy d’Elly Griffiths

Résumé : Dans le collège anglais où elle enseigne, Claire Cassidy donne chaque année un cours sur un classique de la littérature gothique, L’Inconnu, dont l’auteur, R.M. Holland, a vécu et enseigné en ces lieux. Fascinée par ce personnage qui hante encore les murs de l’établissement, Claire travaille à l’écriture de sa biographie. Mais un jour, Ella, sa collègue et amie, est retrouvée morte. À côté de son corps, une citation de L’Inconnu…Claire devient suspecte aux yeux de la police. Le mystère s’épaissit lorsqu’elle découvre dans son journal intime une écriture qui n’est pas la sienne : « Bonjour, Claire. Tu ne me connais pas. « L’inconnu, lui, la connaît, jusqu’à ses moindres secrets, et il n’est visiblement pas étranger aux meurtres qui vont se succéder. Claire arrivera-t-elle à changer la fin de l’histoire ?

Pour participer :

Participants :

  • Maggy
  • Sally Rose

En décembre, Jeux Lit Avec Sally

Le club de lecture

Une saga familiale

En décembre, beaucoup d’entre nous se préparent à la grande réunion de famille autour des fêtes de fin d’année : plaisir, contrainte, rancœur, jalousie, joie et partage, de multiples situations président à ces réunions. C’est la bonne période pour se plonger dans le contexte familial des personnages de littérature.

Pour les séries, seul le tome 1 sera accepté

Le nombre de participants est limité à 10. Inscrivez-vous !

Participants :

  • Amélie
  • Kadeline
  • Laehb
  • Maggy
  • Priscilla
  • Sofinette
  • Sally Rose

Les lectures communes

  • Le classique du mois : Pauline de George Sand – s’inscrire
  • Le polar du mois : Le Journal de Claire Cassidy d’Elly Griffiths- s’inscrire
  • Le roman du mois : L’Ours est un écrivain comme les autres de William Kotzwinkle – s’inscrire

Code 93 d’Olivier Norek

Chronique de Maggy

Seine Saint Denis, département 93, dans la banlieue parisienne; ses barres d’immeubles hostiles, ses deals dans les halls d’entrée, ses guetteurs, ses trafiquants, sa haine des forces de l’ordre,… Ce début d’année 2012 ne va pas être de tout repos pour Victor Coste et son équipe de la PJ chargés de découvrir pourquoi un mort s’est relevé de la table d’autopsie et pourquoi un cadavre calciné les a guidés jusqu’à lui. De son côté, Coste doit aussi comprendre ce qu’est le Code 93 et quel lien celui-ci a-t-il avec son ancien collègue et ami Mathias.

Dès le démarrage de la lecture, on sent qu’Olivier Norek ne s’est pas juste documenté sur l’univers de la PJ et ses difficultés dans les zones dites sensibles. Parce que, dans la vraie vie, Norek a travaillé au sein même de la SDPJ93 et il les connait ces jeunes désœuvrés, ces familles terrées dans des HLM, ces codes entre bandes, cette misère dans laquelle vivent certaines jeunes filles, ces attaques dont sont la cible les agents de police…

Ce qui fait qu’on plonge littéralement en apnée dans cette première aventure du Capitaine Coste et qu’on s’attache tout de suite à tous les membres de cette équipe de choc, y compris à Johanna, la « petite » nouvelle. L’auteur manie la plume avec adresse, distille habilement les infos au fur et à mesure de l’intrigue, n’hésite pas à expliquer le jargon et n’édulcore pas son propos.
Pour un premier roman, c’est une vraie réussite. Avec maîtrise, Olivier Norek a levé le coin du voile sur un univers que nous avons hâte d’explorer encore dans les prochains tomes.

Cette lecture valide :

La consigne n°53 du défi Les Déductions élémentaires

A propos du livre :

Résumé : Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d’autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d’un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire. Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d’un mystérieux dossier, le « Code 93 » ? Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison… « Un scénario qui tient en haleine jusqu’à la dernière page. Du grand art de polar. » L’Express « On ressort bluffé par ce thriller. » Le Figaro (Coup de cœur de l’année)

Roman de 360 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Maggy. Après la trilogie 93, Victor Coste revient bientôt dans de nouvelles aventures. Pour suivre l’actualité d’Olivier Norek, je vous engage à vous abonner au blog de sa plus grande fan : Aurélie DesLivresEtMoi

Comme une tombe de Peter James

Chronique de Priscilla

La base de l’histoire est alléchante déjà: un enterrement de vie de garçon qui tourne au cauchemar. Michael se retrouve enfermé dans un cercueil six pieds sous terre pour ce qui au début semblait être une bonne blague. 


Un polar « à l’ancienne » où c’est le parfait dosage, jamais trop ni trop peu, des différents éléments qui en fait un bon livre selon moi.
L’auteur a su prendre le temps de poser l’intrigue et de développer ses personnages. 

On y trouve un inspecteur charismatique, un brin atypique, aux méthodes parfois peu communes. D’ailleurs on peut suivre les enquêtes de Roy Grace dans plusieurs livres de l’auteur, et ça, ça me plait aussi. Par moment il me faisait penser au cultissime Harry Bosch !
Et les « seconds rôles » ont aussi une belle place et sont tout aussi intéressants. 

 La fin un peu abrupte rend aussi cette lecture intéressante, l’intrigue est bouclée mais il reste une part propice à l’imagination (ça aussi il faut que ce soit justement dosé pour apprécier je trouve ^^)

Je ne connaissais pas Peter James, c’est une belle découverte. Je m’intéresserais très certainement à l’évolution de son personnage phare. 

Cette lecture valide :

La lettre A pour Pays du défi Le Petit Bac

A propos du livre :

Résumé : Mauvaise blague : Michael se retrouve dans un cercueil six pieds sous terre avec du whisky et une revue érotique pour son enterrement de vie de garçon. Les heures passent, personne ne vient le chercher, la fiancée s’inquiète et fait appel à Roy Grace. Pour le localiser, l’inspecteur n’a qu’une seule piste : les témoins du mariage, tous morts dans un accident de voiture…  » L’efficacité est bien le maître mot de ce roman noir, qui se dévore avec une jubilation cannibale.  » Nicolas d’Estienne d’Orves – Le Figaro Magazine Cet ouvrage a reçu le prix du Polar du festival de Cognac Prix Polar international du festival du polar de Cognac – 2006 ; Prix Cœur Noir – 2007

Roman de 544 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Priscilla. Dans ma PAL 🤗