Chronique de Kadeline

Ayant adoré le premier tome des aventures de Yeruldelgger, j’avais hâte de retourner dans les steppes mongoles auprès de ce commissaire bourru et attaché à ses traditions. Plus que l’enquête et ses ramifications, ce qui m’avait happé était la découverte de la Mongolie, de la nature, des traditions, de la route vers la « modernité » et ses conséquences pas toujours positives. Je n’ai pas retrouvé le contraste nature/traditions et modernité/êtres désabusés. Il est toujours là mais beaucoup moins marqué, l’intrigue policière prend le dessus et une partie se déroule même en occident, autant pour le dépaysement. Si je n’ai pas retrouvé ce que je préfère, j’ai aimé cette lecture.
L’intrigue mêlant meurtre, organisation criminelle, armée, corruption… fonctionne. Les personnages désabusés tentent de trouver une vie qui leur convient, avec des développements intéressants. Le rythme est bon et les retournements de situation sont bien dosés mais certaines transitions sont un peu rudes et manquent de fluidité. Par exemple, on quitte la Mongolie de but en blanc sans raison apparente. On n’emmène aucun de nos enquêteurs, ça tombe là comme un cheveu sur la soupe au point que je me suis demandée s’il n’y avait pas un souci d’impression et que ces pages là n’étaient pas issues du bon roman. Cette impression s’estompe vite et on raccroche les wagons mais ça détonne.
Ce second tome qui bien que moins bon que le premier reste une bonne lecture. J’espère que le dernier tome de cette saga se rapprochera plus du premier tome que du second.
Cette lecture valide :
- La consigne n°60 du défi Les Déductions élémentaires
- La consigne n°13 du défi Les Expressions gourmandes
A propos du livre :
Résumé : Quand le vent du Nord s’abat sur les steppes enneigées d’Asie centrale, personne ne vous entend mourir. Pour Yeruldelgger, le salut ne peut venir que de loin, très loin… Après le succès mondial de Yeruldelgger, couronné par de nombreux prix, Ian Manook retrouve la Mongolie et ses terres extrêmes dans un grand thriller où il confirme son talent pour la construction d’intrigues qui mêlent problématiques contemporaines, personnages charismatiques et descriptions foisonnantes des paysages, des coutumes. Dépaysement garanti. Manook fait souffler un vent glaçant sur son lecteur, à chaque page. Mais on ne décroche jamais. Hubert Lizé, Aujourd’hui en France. Une maîtrise du suspense insolente. Un thriller XXL. Hubert Artus, Lire.
Roman de 576 pages – se le procurer
Le mot de Sally Rose
Merci beaucoup pour ce partage Kadeline. J’avais bien aimé aussi le premier volume ❤