Ce fut une belle aventure !

Il y a 2 ans et demi environ, j’ai créé ce blog de défis littéraires.

Ensemble, nous avons partagé de bons moments d’échange de nos lectures.

Aujourd’hui, d’autres activités m’appellent qui ne me permettent plus de consacrer le temps nécessaire à la bonne gestion de vos chroniques.

En conséquence, à partir du 1er décembre, je ne traiterai plus vos messages de validation à l’exception notable des chroniques des enfants déjà inscrits.

En revanche, je serai ravie de recevoir de vos nouvelles de temps en temps et de vous suivre sur Babelio pour celles qui ont un compte.

Je réponds à toutes vos questions par messagerie et vous souhaite de beaux voyages littéraires.

Le Gang des rêves de Luca Di Fluvio

Chronique de Kadeline

J’ai beaucoup entendu que le gang des rêves était très cru, avec beaucoup de violence et de sexe, le tout avec une écriture très proche du langage parlé. Que des éléments qui normalement ne me conviennent pas. Quitte à l’avoir chez moi, autant essayer malgré tout et j’ai bien fait. Effectivement c’est cru, il y a du sexe et de la violence et pourtant je n’ai jamais pensé l’abandonner avant la fin.
On est au cœur des quartiers pauvres de New-York, notamment ceux italiens. On suit principalement Luminita et son fils Natale, devenu Christmas au passage de l’immigration de leur arrivée aux États-Unis à la fin de l’adolescence de Christmas. Luminita est une jeune fille belle et qui immigre seule. Quand elle arrive sans carte verte, ce qui devait arriver arriva, elle termine au bordel. J’ai beaucoup aimé suivre Luminita qui est d’un positivisme et d’une volonté à toute épreuve. Elle est prête à tout sacrifier pour permettre l’intégration de son fils, pour qu’il soit un vrai Américain. J’aurai aimé qu’on la suive plus même si Christmas prend toute la place petit à petit. 
Christmas est un gamin qui a grandi en étant persuadé d’être Américain même s’il est le seul à le penser. Pour tous, il reste un immigré. Il est particulièrement intelligent. Sa mère a tout fait pour qu’il soit instruit même s’il ne va pas à l’école très longtemps. Sa plus grande force est qu’il sait inventer des histoires tout en étant très très crédible. Sa première réussite, il s’invente un gang. Il a une façon de faire, de convaincre les gens aussi bien les vrais mafieux que les enfants de rue le croient et le trouvent attachant. Ils vont tout faire pour qu’il s’en sorte même s’il s’attire des problèmes. Sa gouaille rend très visuelle la vie des quartiers. Toute la puissance des rêves est très bien retranscrite et illustre le fait que c’est ce qui tient les gens hors de l’eau. Luminita avance car elle veut réussir l’intégration de son fils. Christmas progresse grâce à son amour pour la riche Esther qu’il veut protéger puis retrouver… S’ils sont les personnages principaux, ils ne sont pas seuls. Toute une galerie de personnages secondaires sont présents, bien construits et assez variés pour avoir une vision globale de la vie à cette période. Il y a juste un des personnages qui m’a particulièrement déplu car c’est le seul sans nuance. Il correspond au cliché du vrai méchant en pleine déchéance. Si son existence est intéressante car elle apporte un plus à l’histoire, le suivre de manière si fréquente et détaillée ne m’a pas convaincue. C’était trop dur pour moi. Il y a un autre point très présent, la place de la différence de classes. On oscille entre le fait que tous ont intégré qu’il ne faut pas viser trop haut et le rêve de s’en sortir, de ne pas rester dans la misère. 
Au cours du roman, on découvre toutes les contradictions, les espoirs et l’évolution de la société pendant une époque clé. C’est une très belle fresque, une belle surprise.

Cette lecture valide :

A propos du livre :

Résumé : New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C’est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils. Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l’amour ? « Il y a quelque chose de scorcesien chez Di Fulvio. » Zoé Courtois – lemonde.fr « Ça se lit comme une saga, un chef-d’œuvre ! » Gérard Collard – lesdeblogueurs.tv

Roman de 864 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Kadeline. À découvrir 🤗

L’Heure zéro d’Agatha Christie

Chronique de Laehb

Sur Babelio existe une liste qui classe les romans d’Agatha Christie par préférence des lecteurs. Sans surprise, les trois premiers sont Mort sur le Nil, Dix petits nègres et le Crime de l’Orient Express. Mais juste après le trio de tête apparaît l’Heure zéro, et je ne l’avais pas encore lu ! Vite, vite, il faut rattraper cette erreur.

Voilà chose faite, je ne le classerai pas en 4e position de mes préférés mais j’ai tout de même beaucoup apprécié cette enquête. Le superintendant Battle enquête, fait un petit clin d’œil à notre cher Hercule Poirot et arrête le coupable d’un machiavélisme inégalé. Une fois de plus j’étais passée complètement à côté et j’étais prête à envoyer un innocent à la potence.
Cette chère Agatha est, elle aussi, une figure du machiavélisme !
Ne vous inquiétez pas, Battle veille au grain, tout finit bien, nous aurons même droit à des fiançailles !

Cette lecture valide :

La consigne n°23 du défi Les Déductions élémentaires

A propos du livre :

Résumé : C’est une drôle de réunion de famille qui doit se tenir dans la splendide demeure de La-Pointe-aux-Mouettes pour les vacances : Mr Strange et sa nouvelle épouse Kay mais aussi l’ex-Mrs Strange et plusieurs amis de passage. Un cocktail pour le moins explosif et qu’en aucun cas l’air marin ne devrait apaiser… Traduction révisée de Jean-Marc Mendel

Roman de 304 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Laehb. Chère Agatha ❤

French uranium d’Eva Joly et Judith Perrignon

Chronique d’AMR

French uranium est un thriller politico-financier qui m’a d’abord attirée par le nom de l’une des deux auteures… Pour moi, Eva Joly était surtout une magistrate et une femme politique du mouvement écologique. Je ne l’imaginais pas comme écrivaine, et encore moins dans ce genre de roman, ici écrit à quatre mains avec Judith Perrignon.
 
Le suicide d’un ministre entre les deux tours de l’élection présidentielle…
Des secrets de famille… Oui, avec la mort récente de son fils, mais pas seulement : la vie politique est un océan de mensonges et de compromis…
Quand les milieux financiers et leurs actionnaires gouvernent le monde en sous-main, tout est permis pour faire du profit, même tuer des ouvriers dans une mine d’uranium nigérienne pour faire grimper les cours…
C’est compter sans la détermination des lanceurs d’alerte qui vont affronter l’infernale machination et saper les fondements et accointances douteuses de la campagne électorale française et des services secrets de trois continents.
 
« Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre »… Avec ces vers de François Villon en épigraphe, les auteures nous préviennent qu’elles vont nous emmener dans un univers sans foi ni loi ; en effet, c’est bien ce que sont les milieux de la politique et de la finance.
Je comprends mieux la présence d’Eva Joly qui maitrise intimement les arcanes de la criminalité politico-financière, au vu des nombreuses affaires particulièrement médiatisées qu’elle a instruites. L’intrigue s’inscrit à un moment crucial de la course à la présidence de la République quand le Président sortant affronte un candidat d’extrême droite, bien placé dans les sondages ; cela nous rappelle des souvenirs pas si lointains.
En parallèle, des policiers nigériens depuis Lagos, une journaliste et un jeune avocat à Paris tentent de mettre en lumière les complicités entre une banque américaine et des politiciens français.
L’ensemble est à la fois très factuel, précis et chirurgical et particulièrement complexe. C’est aussi très spectaculaire et cinématographique dans l’enchainement des péripéties.
 
C’est la deuxième fois qu’Eva Joly et Judith Perrignon collaborent pour écrire. La lecture de French Uranium m’a donné envie de découvrir Les Yeux de Lira, pour retrouver le personnage de la journaliste et lanceuse d’alerte russe que je trouve particulièrement attachante et déterminée tout en arborant un fatalisme désarmant. Dans ce premier opus évoluent également Félix et Nwankwo qui reviennent dans ce roman.
 
Un bon thriller, même si je l’ai trouvé un peu long, si je me suis parfois un peu perdue dans les liens entre les personnages et si j’espérais, compte tenu du parcours d’Eva Joly, en apprendre un peu plus sur les coulisses du pouvoir.

Cette lecture valide :

A propos du livre :

Résumé : Alors que le premier tour de l’élection présidentielle vient d’avoir lieu en France, le ministre de l’industrie est retrouvé mort pendu dans son bureau. Fidèle au chef de l’état sortant, cet homme avait récemment vu son fils mourir dans un accident de moto. Mais le chagrin est-il réellement la cause du décès ? Au même moment, au Nigéria, des islamistes sèment la terreur parmi les ouvriers d’une mine d’uranium, alors qu’à New-York, un trader fait face au scandale qui touche un de ses proches amis… Thriller politique, écologique et financier, French Uranium nous emporte au coeur d’un système en défaillance, aux côtés de trois femmes libres, prêtes à s’opposer à l’État !

Roman de 410 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage AMR. À découvrir 🤗

JEUX LIT AVEC SALLY : Running man de Stephen King alias Richard Bachman

C’était une des lectures communes du mois de septembre

Nous étions trois lectrices à partager nos impressions

Roman de 320 pagesSe le procurer

Chronique de Laehb

Roman dystopique écrit début des années 1980, l’action se passe en 2025, les États-Unis (comme le reste du monde) sont devenus une dictature et la violence règne en maître.
Ben Richards est au chômage depuis un moment, ne peut plus subvenir aux besoins de sa famille, sa femme fait des passes pour gagner les quelques dollars nécessaires à acheter des médicaments de mauvaise qualité qui ne changent en rien l’état de santé de leur bébé gravement atteinte d’une maladie pulmonaire. Il faut de l’argent,  beaucoup et rapidement.
Ben décide donc de passer le  » casting  » pour un jeu télévisé de course contre la mort, une chasse à l’homme. Il a quelques heures d’avance et doit semer une équipe de Chasseurs, chaque heure lui rapportant de l’argent.  S’il parvient à rester en vie pendant 30 jours,  il recevra un milliard de dollars.
La population est bien évidemment encouragée à la délation, monnaie sonnante à la clé.
Stephen King en précurseur de la télé réalité,  télé poubelle, abrutissement des masses pour mieux les contrôler.
Ce roman est impossible à lâcher, je l’ai lu en une nuit,  complètement happée par l’action mais aussi l’intelligence du propos qu’il dénonce, critique de notre monde et ce vers quoi nous nous dirigeons.
Comme souvent avec les romans d’anticipation, je suis très mal à l’aise car j’ai la mauvaise impression que ce peut être notre réalité d’ici quelques années (2025?).
Stephen King est indubitablement un grand écrivain et ses livres  » réalistes  » en sont la preuve.

Chronique de Maggy

2025, dans un monde dystopique, où la frontière entre riches et pauvres n’est plus franchissable, où la pollution a atteint un tel niveau qu’elle menace la survie même de l’espèce, la classe dirigeante occupe la masse plébéienne avec des jeux où les candidats risquent leur intégrité physique, voire leur vie, pour quelques nouveaux dollars. Espérant pouvoir acheter des médicaments pour sa petite fille grippée, Ben Richards ne voit plus d’autres solutions que de se porter candidat.

La formule du pain et des jeux pour occuper le petit peuple a toujours eu cours; King l’a poussé à son paroxysme puisque le pain est absent. Cette dystopie éditée en 1982, se déroule en 2025; demain pour nous. Et Stephen King avait vu juste sur plusieurs points, dont le principal étant bien entendu l’explosion de la téléréalité et plus spécifiquement d’émissions de survie. Bon, nous n’en sommes pas au stade où la finalité est la mort des candidats, mais la mécanique est là, avec des spectateurs qui attendent du sensationnel, des frissons, de la violence, des drames…

Si on voulait définir un page turner, Running Man en est l’expression parfaite. Chapitré selon un compte à rebours inversé à partir de 100, il ne suffit que de quelques pages pour que le décompte poursuive sa course; il est donc très très difficile d’interrompre sa lecture.
Haletant dès les premières pages, le roman ne laisse aucun temps mort pour le lecteur, jusqu’à la toute dernière phrase.

Bien entendu, avec presque 50 ans d’écart entre le moment de l’écriture et la temporalité de l’intrigue (le manuscrit a été écrit début des années 1970 et a d’abord fait l’objet de refus par les maisons d’édition), les lecteurs du XXIe siècle trouveront que le tout à l’internet aurait certainement transformé l’intrigue et que la fin n’aurait sans doute pas été celle-là si le roman avait été écrit aujourd’hui.
Cependant, l’auteur avait quand même une bonne vue de ce que cet avenir lui réservait de sombre puisqu’à peu de chose près, tout tient encore la route: pollution excessive des véhicules roulant à l’essence (mais il n’imaginait pas l’électrique comme alternative), renforcement du clivage entre les communautés riches, de plus en plus riches, et pauvres, de plus en plus pauvres, abrutissement des masses par les médias télévisuels (tout ce qui s’y dit est vrai – quelle que soit la réalité),…
Ce qui est effrayant d’ailleurs, parce que Running Man semble sans doute plus réaliste en 2021 qu’il ne l’a été à sa sortie dans les années 1980.

Chronique de Sally Rose

Roman d’anticipation écrit en 1982, l’histoire se passe en 2020 et quelques.
Nous sommes aux Etats-Unis sous un régime totalitaire. Les riches sont très riches, les pauvres sont très pauvres. Jeff n’a pas les moyens de faire soigner sa fille alors que sa femme se prostitue pour qu’ils puissent manger. Il s’engage dans un jeu de télé-réalité, la grande traque : s’il parvient à échapper aux chasseurs pendant 30 jours, il sera millionnaire. Sinon il sera tué.
Bien sûr, le jeu n’est qu’un prétexte pour évoquer le fascisme de la société, la manipulation du peuple et la violence extrême de cette survie en milieu hostile.
Bien sûr, on pense à 1984 de Georges Orwell, bien que le style et le propos soient très différents. Ce que l’auteur dénonce ici sont le système libéral et la discrimination raciale.
Et comme c’est Stephen King, tout va à vive allure sur un mode haletant.
Et comme c’est Stephen King, on passe par Derry.
Certaines évolutions de la société vont dans le sens de la réalité : la culture pour ceux qui peuvent se l’offrir, les jeux TV qui détournent les esprits de la misère et canalisent la violence.
Un bon roman de Stephen King même s’il n’a pas l’envergure du Fléau ou de Ça.
Et à ne pas confondre avec Marche ou crève 😉

Les Ombres du roi squelette de Serge Brussolo

Chronique d’Audrey

Un tome qui me laisse un peu sur ma faim, avec du bon et du moins bon.

Brussolo nous concocte encore des scènes qui témoignent de sa fertile imagination. Les aventures de Shagan et Junia sont toujours très mouvementées dans lesquelles l’ennui n’est pas de mise avec notre duo de héros si atypique. Si vous aimez la fantasy sombre, très sombre, la saga du roi squelette peut vous satisfaire. L’auteur utilise des thèmes tabous tels que le cannibalisme, si bien que l’on sent par endroit les poils se hérisser quelques peu… 🙂


Si j’ai apprécié de revoir notre duo, j’avoue avoir été cependant un peu perplexe sur l’intrigue en elle-même qui me semble un peu décousue. J’ai eu l’impression que l’auteur avait perdu son objectif premier et la réaction des différents protagonistes ne m’a pas semblé très vraisemblable.
Deuxième gros bémol : ce livre se présente comme une suite. Sauf que Brussolo a fait plusieurs histoires alternatives sur le roi squelette. Cette suite ne semble correspondre à aucune d’entre elles. Du moins elle n’y colle pas comme un gant épouse une main… On dirait plus une moufle. Moi qui aime les suites linéaires, j’avoue que cela m’a un peu gênée.

Brussolo reste un auteur que j’ai eu cependant plaisir à découvrir. Je lirai d’autres tomes de lui mais pour ce qui est de Shagan et Junia, je pense m’arrêter là. Cette suite n’est à mon sens pas nécessaire pour découvrir le roi squelette.

Cette lecture valide :

A propos du livre :

Résumé : Shagan, le guerrier cul-de-jatte juché sur les épaules de l’ogresse géante Junia, pensait en avoir terminé avec le Roi Squelette dont les os finissaient de tomber en poussière au fond d’un tombeau obscur… c’était sans compter sur Jarak, l’héritier de ce roi magicien sanguinaire, qui reprend le flambeau de ses conquêtes et de ses massacres avec toujours plus de ferveur. Shagan et Junia sont obligés de fuir, escortant les hauts dignitaires d’un château assiégé dans un monde souterrain secret où leur lâcheté les a poussés. Dans une immense caverne, ils vont découvrir un monde de fou, où les pierres de lumières réduisent en cendre les mineurs qui les exploitent, où les ténèbres peuvent vous engloutir et vous faire disparaitre à jamais et où les lions albinos apprennent à parler parce qu’ils sont possédés par les âmes des morts. Finalement, Shagan et Junia auraient peut-être mieux fait d’affronter Jarak le bourreau que de se retrouver au cœur de la Nuit des Lions… un cauchemar sans retour.

Roman de 320 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Audrey. J’ai déjà entendu dire que cet auteur prolifique a une bibliographie de qualité inégale. Il en reste certainement beaucoup de bonne facture à découvrir ! ☺

Jeux Lit Avec Sally : Quelques précisions concernant le défi des 5 000 pages

Vous êtes 8 à vous être inscrits à ce défi et à valider activement vos lectures.

Lors des validations, il s’est avéré que le fonctionnement du défi n’était pas suffisamment clair. J’ai donc reformulé et complété la présentation. Je vous laisse prendre connaissance de ce nouveau texte en espérant qu’il ne portera plus à confusion. N’hésitez pas cependant à me contacter par mail si vous avez des questions.

Vous découvrez ce défi à l’occasion de ce post ? Alors :

Inscrivez-vous !

Ce défi est éligible aux points cadeaux

L’Archipel d’une autre vie d’Andreï Makine

Chronique de C’line

Dans les années 1970, le narrateur, un jeune étudiant géomètre russe, est envoyé en stage aux confins de la Sibérie orientale, pour y effectuer des relevés géodésiques. Il embarque en hélicoptère pour la bourgade de Tougour, et de là, il part à pied à travers la taïga, pour y rejoindre un village appelé Mirovia, sa destination.
En cours de route, il rencontre dans la forêt un homme solitaire, Pavel Gartsev. Celui-ci lui raconte le récit de sa vie, notamment quand il a dû participer à des manœuvres visant à anticiper les attaques chimiques (américaines), à 27 ans, en 1952.
Nous nous retrouvons plongés ainsi, en pleine guerre froide alors que les autorités soviétiques pensent que la 3e guerre mondiale est imminente, 5 hommes sont chargés de traquer un fugitif évadé du Goulag. La chasse à l’homme débute dans la taïga sibérienne, aux confins de l’Extrême-Orient russe, dans les brumes du Pacifique va prendre un tour inattendu. Dans cette nature intacte, chacun va se retrouver face à lui-même.

Une superbe aventure à travers la taïga sibérienne. J’ai été transporté dans la taïga et suivi le parcours incroyable de Pavel. J’ai adoré ce livre qui m’avait été bien des fois conseillé. J’ai opté pour la version audio-book ce qui m’a permis d’être encore plus transportée dans les paysages sibériens.

Cette lecture valide :

La lettre A du titre du défi Le Petit Bac

A propos du livre :

Résumé : Aux confins de l’Extrême-Orient russe, dans le souffle du Pacifique, s’étendent des terres qui paraissent échapper à l’Histoire… Qui est donc ce criminel aux multiples visages que Pavel Gartsev et ses compagnons doivent capturer à travers l’immensité de la taïga ? Lorsque Pavel connaîtra la véritable identité du fugitif, sa vie en sera bouleversée. Andreï Makine est né en 1957 en Sibérie. Il est l’auteur, entre autres, du Testament français (prix Goncourt et prix Médicis), de La Musique d’une vie (prix RTL-Lire), de La Vie d’un homme inconnu et d’Une femme aimée, disponibles en Points. Ses livres sont traduits en plus de quarante langues.  » Un véritable western sibérien.  » L’Obs  » Un puissant récit d’aventures métaphysique.  » L’Express

Roman de 240 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage C’line. J’avais été subjuguée par la beauté de ce roman ❤

Pour seul cortège de Laurent Gaudé

Chronique de Ranine

Bon bon bon… Je n’ai rien compris, j’ai pas réussi à entrer dedans !
C’est bien écrit, ça c’est indéniable, mais je n’ai pas accroché. Je ne suis peut être pas assez connaisseuse de cette époque. Il me manque certainement les codes.

Cette lecture valide :

A propos du livre :

Résumé : En plein banquet, à Babylone, au milieu de la musique et des rires, soudain Alexandre s’écroule, terrassé par la fièvre. Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant la suite, se disputant déjà l’héritage – et le privilège d’emporter sa dépouille. Des confins de l’Inde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et d’un temple éloigné où elle s’est réfugiée pour se cacher du monde, on tire une jeune femme de sang royal : le destin l’appelle à nouveau auprès de l’homme qui a vaincu son père… Le devoir et l’ambition, l’amour et la fidélité, le deuil et l’errance mènent les personnages vers l’ivresse d’une dernière chevauchée. Porté par une écriture au souffle épique, Pour seul cortège les accompagne dans cet ultime voyage qui les affranchit de l’Histoire, leur ouvrant l’infini de la légende.

Roman de 192 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Ranine. Ne te fâche pas avec cet auteur ! D’autres de ces titres évoquent des époques plus contemporaines 😉

Le Ruban rouge de Susan Degeninville

Chronique de Laehb

Je finis ce court roman avec un sentiment de bâclé. Cela commence comme toutes les enquêtes. Des médecins anesthésistes sont assassinés.
Au sixième meurtre, le Commissaire Vetoldi est mis sur l’affaire avec la mission de mettre le coupable sous les verrous le plus rapidement possible. Il se concentre sur le dernier assassinat, le plus récent et commence le début de la débâcle. Tout n’est qu’imbroglio d’amants et de maîtresses, cocus mais contents, au sein du groupe d’amis de la victime, c’est déjà peu probable.
Mais alors la fin ! Une accusation au pif, des aveux immédiats, et voilà, emballé c’est pesé, merci au suivant. Je suis donc assez perplexe. Ce roman a d’abord été publié dans un journal, peut être le format « feuilleton » imposait-il des raccourcis ?

Cette lecture valide :

La consigne n°12 du défi Les Déductions élémentaires

A propos du livre :

Résumé :

Six médecins assassinés dans les grands hôpitaux parisiens en moins d’un an. Signes communs : ils sont anesthésistes. 

Il faut arrêter ce massacre !

Dominique Vétoldi, commissaire de police au Quai des Orfèvres, choisit de concentrer son enquête sur le meurtre le plus récent, celui du docteur Marc Landon, décrit par tous comme un excellent praticien, dévoué, humain, amoureux des belles choses et des jolies femmes.

Rapidement, le cercle des suspects se resserre autour des proches de Marc Landon.

Un lien très fort et très ancien unit les hommes et les femmes de son groupe d’amis. Des couples se sont formés, mais la vie sentimentale de ces quadragénaires est bien compliquée !

Roman de 100 pages – se le procurer

Le mot de Sally Rose

Merci beaucoup pour ce partage Laehb. À découvrir 🤗 ou pas…