Chronique de Laehb

Dès la présentation, j’ai apprécié les personnages pour lesquels j’ai ressenti de l’empathie. Aussi bien Iris que Silas ont une histoire émouvante et j’ai été pressée de connaître la suite de leur vie, leur rencontre, leur destin lié. Au fil des pages ces personnages s’étoffent, leur caractère est dévoilé, leurs failles et leurs travers gagnent en importance et finalement l’inquiétude et le malaise remplacent l’empathie.
L’ambiance créée par le magasin de curiosités de Silas et son tempérament taciturne et renfermé m’ont replongée dans des souvenirs et / ou impressions laissées par Le Parfum de Suskind et j’y ai trouvé beaucoup de similitudes.
J’ai beaucoup aimé la plume de cette autrice et ce roman est un coup de coeur. Je ne peux développer plus car cela risquerait de « divulgacher » ( pour ne pas employer « spoiler » ) une partie trop importante du roman. Je ne peux que vous recommander de le découvrir par vous-même !
Mon coup de coeur 2019.
Cette lecture valide :
La consigne n°5 du défi Les expressions gourmandes
A propos du livre :
Résumé : Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, désireux d’y exposer ses créatures. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre préraphaélite. Avec lui, le champ des possibles s’élargit, et le modèle, avide de liberté, découvre peu à peu l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’a qu’une idée : faire sienne celle qui occupe toutes ses pensées, jusqu’à l’obsession… Campée dans un Londres à la Dickens, La Fabrique de poupées met en scène la détermination d’une femme à s’affranchir de sa condition. C’est aussi un conte cruel, raffiné et résolument moderne, au suspense maîtrisé, qui explore avec une précision chirurgicale les frontières entre l’amour, le désir et la possession.
Roman de 364 pages – se le procurer
Le mot de Sally Rose
Merci beaucoup pour ce partage Laehb. A découvrir 😊